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Société Publié le jeudi 8 décembre 2011 | Le Patriote

Lutte contre les armes légères : Les journalistes sensibilisés

La crise post-électorale passée, la Commission Nationale de lutte contre les armes Légères et de petit calibre (ComNat-Alpc) a repris sa campagne de sensibilisation. Aussi a-t-elle organisé récemment, à Abidjan, en collaboration avec la Cedeao, un atelier de sensibilisation et de renforcement de capacités des journalistes sur les Alpc. Objectif : Accroitre la connaissance des journalistes sur la problématique des Alpc en Côte d'Ivoire et dans l'espace Cedeao. Cela, afin de leur permettre de jouer efficacement leur rôle de relais et de vecteurs de sensibilisation du grand public de manière durable. Pendant trois jours, les hommes de media ont été instruits sur la convention de la Cedeao sur les Alpc, leurs munitions et autres matériels connexes. Ainsi que sur les défis de la communication en situation de crise/ post-crise et les initiatives nationales de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Après ces exposés, des travaux de groupes ont permis aux journalistes de faire des observations pour une position commune de la Cedeao sur le traité concernant le commerce des armes. Traité dont l'adoption coince du fait des intérêts des grands blocs. Notamment l'Union européenne/Etats-d'Amérique, Chine/Russie et Cedeao. Pour le général Désiré Adjoussou, président de la ComNat, il est important que ''le dépôt des armes par ceux qui n'ont pas le droit d'en porter se fasse de manière volontaire''. 90% des armes utilisées durant la crise a-t-il indiqué, sont des armes légères. « La circulation des armes légères est devenue un problème de sécurité publique. Aujourd'hui, beaucoup de personnes ont des armes qui les gêne. Par nos campagnes, nous allons inviter ces dernières à venir les déposer et de façon anonyme, si elles le souhaitent », a-t-il expliqué. Une étude sera également menée sur les dozo, ces chasseurs traditionnels qui ont souvent eu maille à partir avec la population. La presse, a-t-il insisté, ''doit s'impliquer dans cette lutte qui est une cause nationale''. On estime à près de trois millions, le nombre d'armes en circulation en Côte d'Ivoire.
Dao Maïmouna
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