Bouaflé - Des partenaires issus de l’éducation nationale, de l’agriculture et du corps préfectoral du département de Bouaflé ont été sensibilisés, jeudi, à la lutte contre les pires formes du travail des enfants (PFTE) dans la cacao-culture, lors d’un séminaire organisé par le Bureau international du travail (BIT).
Le BIT, à travers son projet d’appui aux communautés productrices du cacao, avait pour objectif de consulter tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les PFTE, afin de se rendre compte des progrès accomplis et de donner des directives en vue d’éradiquer ce fléau qui mine la en Côte d’Ivoire depuis de nombreuses années.
S’appuyant sur des statistiques relatives à l’étude des ménages, réalisées en 2008 par l’Institut national de la statistique (INS), le chargé du Programme des communautés productrices du cacao, Bouah Bi Sémien, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, le taux d’enfants travailleurs est de 26% dont 60% sont utilisés principalement dans le domaine de l’agriculture.
"C’est pour venir à bout de ce phénomène mondial, d’ici 2016, que l’Etat ivoirien, conscient de ce fléau, a pris un certain nombre de mesures", a-t-il fait savoir.
Selon le chargé de programme du BIT, l’utilisation des enfants, de 5 et 17 ans, au travail est un danger pour leur personne, car ils sont déscolarisés et rentrent de facto dans la chaîne de la pauvreté, a-t-il souligné.
En outre, a ajouté Bouah Bi Sémien, lorsqu’un enfant est embauché, c’est un adulte qui est au chômage.
"C’est pourquoi, le BIT a placé la question du travail des enfants au cœur de ses stratégies d’actions", a-t-il indiqué, rappelant que les partenaires sont engagés dans un processus de protection des enfants pour assainir le monde de l’emploi et offrir des opportunités aux adultes pour qu’ils travaillent dans des conditions décentes.
Le séminaire s’étend sur deux jours.
Le BIT, à travers son projet d’appui aux communautés productrices du cacao, avait pour objectif de consulter tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les PFTE, afin de se rendre compte des progrès accomplis et de donner des directives en vue d’éradiquer ce fléau qui mine la en Côte d’Ivoire depuis de nombreuses années.
S’appuyant sur des statistiques relatives à l’étude des ménages, réalisées en 2008 par l’Institut national de la statistique (INS), le chargé du Programme des communautés productrices du cacao, Bouah Bi Sémien, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, le taux d’enfants travailleurs est de 26% dont 60% sont utilisés principalement dans le domaine de l’agriculture.
"C’est pour venir à bout de ce phénomène mondial, d’ici 2016, que l’Etat ivoirien, conscient de ce fléau, a pris un certain nombre de mesures", a-t-il fait savoir.
Selon le chargé de programme du BIT, l’utilisation des enfants, de 5 et 17 ans, au travail est un danger pour leur personne, car ils sont déscolarisés et rentrent de facto dans la chaîne de la pauvreté, a-t-il souligné.
En outre, a ajouté Bouah Bi Sémien, lorsqu’un enfant est embauché, c’est un adulte qui est au chômage.
"C’est pourquoi, le BIT a placé la question du travail des enfants au cœur de ses stratégies d’actions", a-t-il indiqué, rappelant que les partenaires sont engagés dans un processus de protection des enfants pour assainir le monde de l’emploi et offrir des opportunités aux adultes pour qu’ils travaillent dans des conditions décentes.
Le séminaire s’étend sur deux jours.
