Porte-parole de la famille d’Amédée Pierre (Naounou Digbeu), Me Kossougro Séry parle de l’artiste, ses œuvres et ses obsèques.
Quelle est la nature de vos relations avec Amédée pierre ?
Au-delà de sa qualité d’artiste de renommée nationale et internationale, Amédée Pierre était un parent proche et un conseiller dans tous les domaines.
Que représentait Amédée Pierre pour la région de Daloa ?
Il était le pilier, le fondateur et le précurseur de la musique Bété moderne. Il a commencé à jouer vers les années 50, quand j’étais encore à l’école primaire.
Quels étaient les thèmes qu’il abordait dans ses chansons ?
Ses chansons étaient emplies de philosophie. Il abordait les thèmes tels que la mort, la joie, la tristesse, la vie, le mariage. Tous les aspects sociaux de la vie étaient abordés par l’artiste. C’était le ‘’rossignol’’ Bété, le ‘’Dopé’’ qui est un oiseau grand chanteur.
Quelle était la chanson-fétiche de l’artiste ?
C’est le titre ‘’Lorougnon Rabet’’ dans lequel Amédée raconte la vie d’un chef-guerrier de la famille qui n’a pas pensé à sa progéniture avant sa mort.
Vous a-t-il dédié une chanson comme l’ont fait nombre d’artistes bété tels que Gnahoré Djimi ?
Amédée n’a jamais chanté mon nom. Ce sont les Séry Gnoléba et Bailly Zahiry qui ont eu cet honneur. Car Amédée ne chantait pas le nom de n’importe qui.
Parent et porte-parole de la famille, de quelles funérailles rêvez-vous pour Amédée ?
Chez nous, les funérailles ne sont pas dimensionnées. C’est selon ce que représentait le défunt pour la famille ou la société que l’on organise les funérailles dues à son rang.
Comment allez-vous gérer sa veuve et ses enfants ?
Tout Daloa, avec la famille en tête, a confié les obsèques à notre aîné, Séry Gnoléba. Je ne suis que le représentant de la famille nucléaire d’Amédée Pierre. Comme la veuve et les orphelins ne peuvent pas se déplacer pour assister à toutes les réunions, j’ai été désigné pour parler en leur nom et leur donner les conseils qu’il faut.
Que souhaiteriez-vous que l’on retienne de l’artiste ?
Chaque chanson d’Amédée est un conseil. Il mettait la joie là où il y avait la tristesse, la vie là où il y a la mort, le désespoir pour l’espoir et l’ordre pour le désordre. C’est le père de la musique moderne bété et même un des précurseurs de la musique moderne ivoirienne. L’homme a contribué à raffermir la conscience et l’unité nationale.
Propos recueillis par M. Ouattara
Quelle est la nature de vos relations avec Amédée pierre ?
Au-delà de sa qualité d’artiste de renommée nationale et internationale, Amédée Pierre était un parent proche et un conseiller dans tous les domaines.
Que représentait Amédée Pierre pour la région de Daloa ?
Il était le pilier, le fondateur et le précurseur de la musique Bété moderne. Il a commencé à jouer vers les années 50, quand j’étais encore à l’école primaire.
Quels étaient les thèmes qu’il abordait dans ses chansons ?
Ses chansons étaient emplies de philosophie. Il abordait les thèmes tels que la mort, la joie, la tristesse, la vie, le mariage. Tous les aspects sociaux de la vie étaient abordés par l’artiste. C’était le ‘’rossignol’’ Bété, le ‘’Dopé’’ qui est un oiseau grand chanteur.
Quelle était la chanson-fétiche de l’artiste ?
C’est le titre ‘’Lorougnon Rabet’’ dans lequel Amédée raconte la vie d’un chef-guerrier de la famille qui n’a pas pensé à sa progéniture avant sa mort.
Vous a-t-il dédié une chanson comme l’ont fait nombre d’artistes bété tels que Gnahoré Djimi ?
Amédée n’a jamais chanté mon nom. Ce sont les Séry Gnoléba et Bailly Zahiry qui ont eu cet honneur. Car Amédée ne chantait pas le nom de n’importe qui.
Parent et porte-parole de la famille, de quelles funérailles rêvez-vous pour Amédée ?
Chez nous, les funérailles ne sont pas dimensionnées. C’est selon ce que représentait le défunt pour la famille ou la société que l’on organise les funérailles dues à son rang.
Comment allez-vous gérer sa veuve et ses enfants ?
Tout Daloa, avec la famille en tête, a confié les obsèques à notre aîné, Séry Gnoléba. Je ne suis que le représentant de la famille nucléaire d’Amédée Pierre. Comme la veuve et les orphelins ne peuvent pas se déplacer pour assister à toutes les réunions, j’ai été désigné pour parler en leur nom et leur donner les conseils qu’il faut.
Que souhaiteriez-vous que l’on retienne de l’artiste ?
Chaque chanson d’Amédée est un conseil. Il mettait la joie là où il y avait la tristesse, la vie là où il y a la mort, le désespoir pour l’espoir et l’ordre pour le désordre. C’est le père de la musique moderne bété et même un des précurseurs de la musique moderne ivoirienne. L’homme a contribué à raffermir la conscience et l’unité nationale.
Propos recueillis par M. Ouattara