Côte d’Ivoire logistique qui reconnaît les lourdeurs décriées par les opérateurs, estime que ce sont les conséquences de la reprise économique. Selon son chargé de communication, Adama Koné, la structure est confrontée à un afflux quasi-impressionnant de navires depuis la normalisation du pays. «A cause de la crise postélectorale, les bateaux avaient suspendu la destination Côte d’voire et, de nombreuses commandes sont restées en rade.
Aujourd’hui, avec le retour de la confiance, nous sommes submergés par les bâtiments. A telle enseigne que nous enregistrons plus de quatre navires par semaine», argumente-t-il. Et d’ajouter qu’un seul navire peut débarquer 1.000 à 2000 véhicules voire plus, selon sa capacité. Du jamais vu, dit-il, d’autant qu’avant la crise, les navires accostaient à un rythme de moindre importance. De sorte que «le guichet unique pouvait traiter moins de 1.000 véhicules par semaine et les procédures avançaient assez rapidement». Pour M. Koné, de nombreux opérateurs, espérant réaliser de bonnes affaires pendant les fêtes de fin d’année, veulent coûte que coûte récupérer leurs véhicules.
Et parmi ces importateurs, certains ont soit des difficultés financières pour terminer les procédures, soit produisent de faux documents. Tous ces facteurs contribuent à aggraver les lourdeurs et à engorger les parcs. «Notre mission est de sécuriser les recettes fiscales. Nous ne pouvons donc pas libérer le véhicule d’un opérateur qui n’a pas finalisé les différentes procédures», prévient le chargé de communication. Et de balayer du revers de la main, les accusations de corruption.
A l’en croire, le délai maximum du dédouanement à l’immatriculation, ne devrait pas excéder 15 jours. Mais du fait de certaines déperditions constatées en amont, Côte d’Ivoire logistique accuse aussi le coup. Au sujet des véhicules volés, Adama Koné semble minimiser ce problème, estimant qu’il s’agit de cas isolés. N’empêche, poursuit-il, des dispositions existent pour procéder au remboursement. Pour rassurer les importateurs, il souligne qu’à l’issue d’une réunion, la direction générale a décidé de rembourser également tous les frais de magasinage.
Et pour désengorger les sites du guichet, une mesure «urgente» a été prise. «Il a exceptionnellement été demandé aux propriétaires de gros camions qui occupent beaucoup plus d’espace, d’aller les parquer à leur domicile. Ils pourront après venir se faire poser les plaques et procéder à la visite technique. Pendant une semaine, nous allons voir l’impact de cette mesure et l’améliorer s’il le faut», conclut-il.
C.C.E.
Aujourd’hui, avec le retour de la confiance, nous sommes submergés par les bâtiments. A telle enseigne que nous enregistrons plus de quatre navires par semaine», argumente-t-il. Et d’ajouter qu’un seul navire peut débarquer 1.000 à 2000 véhicules voire plus, selon sa capacité. Du jamais vu, dit-il, d’autant qu’avant la crise, les navires accostaient à un rythme de moindre importance. De sorte que «le guichet unique pouvait traiter moins de 1.000 véhicules par semaine et les procédures avançaient assez rapidement». Pour M. Koné, de nombreux opérateurs, espérant réaliser de bonnes affaires pendant les fêtes de fin d’année, veulent coûte que coûte récupérer leurs véhicules.
Et parmi ces importateurs, certains ont soit des difficultés financières pour terminer les procédures, soit produisent de faux documents. Tous ces facteurs contribuent à aggraver les lourdeurs et à engorger les parcs. «Notre mission est de sécuriser les recettes fiscales. Nous ne pouvons donc pas libérer le véhicule d’un opérateur qui n’a pas finalisé les différentes procédures», prévient le chargé de communication. Et de balayer du revers de la main, les accusations de corruption.
A l’en croire, le délai maximum du dédouanement à l’immatriculation, ne devrait pas excéder 15 jours. Mais du fait de certaines déperditions constatées en amont, Côte d’Ivoire logistique accuse aussi le coup. Au sujet des véhicules volés, Adama Koné semble minimiser ce problème, estimant qu’il s’agit de cas isolés. N’empêche, poursuit-il, des dispositions existent pour procéder au remboursement. Pour rassurer les importateurs, il souligne qu’à l’issue d’une réunion, la direction générale a décidé de rembourser également tous les frais de magasinage.
Et pour désengorger les sites du guichet, une mesure «urgente» a été prise. «Il a exceptionnellement été demandé aux propriétaires de gros camions qui occupent beaucoup plus d’espace, d’aller les parquer à leur domicile. Ils pourront après venir se faire poser les plaques et procéder à la visite technique. Pendant une semaine, nous allons voir l’impact de cette mesure et l’améliorer s’il le faut», conclut-il.
C.C.E.