Le journaliste ivoirien, Fortuné Bationo, est décédé le jeudi 8 décembre dernier à l'hôpital de Waremme, en Belgique. Il préparait un master en communication à l'Université de Louvain-la-Neuve et devait terminer ses études cette année. Ce passionné de cinéma, d'arts visuels et de littérature envisageait de retourner à Abidjan où il exerçait le métier de journaliste dans des supports comme «24 heures» avant de devenir free-lance en 2008. Il était titulaire d'une licence en art et communication à l'université de Ouagadougou. Membre de la Fédération africaine de la critique cinématographique et de l'association Journalistes culturels africains en réseau, il participait régulièrement à des manifestations culturelles comme le Fespaco de Ouagadougou, la Biennale de Dakar, les Rencontres photographiques de Bamako, les Journées cinématographiques de Carthage ou le Festival du film de Berlin.
«La tête pleine de projets, il s'impatientait de regagner Abidjan pour donner un nouvel élan à sa carrière. Sa mort sonne comme une symphonie inachevée », témoigne son ami et confrère Yacouba Sangaré avec qui il avait initié Ciné droit libre, un festival de films sur les droits humains et la liberté d'expression, à Abidjan.
A Dakar, Fortuné Bationo avait de nombreux amis dans les milieux de la presse et des Arts. Dans un communiqué publié hier, le secrétaire général de la Biennale de Dakar, Ousseynou Wade, salue la mémoire d'un homme disponible, discret et généreux. Le président de l'Association de la presse culturelle du Sénégal, Massamba Mbaye, estime que le défunt était d'un engagement et d'une conviction non feints. Le président de l'Association sénégalaise de la critique cinématographique, Modou Mamoune Faye, salue la mémoire d'un illustre journaliste qui considérait le Sénégal comme une seconde patrie et qui a écrit de belles pages de la presse culturelle africaine. Le défunt a laissé une veuve et trois enfants. Il sera inhumé, ce jeudi, à Abidjan. Que la terre lui soit légère.
«La tête pleine de projets, il s'impatientait de regagner Abidjan pour donner un nouvel élan à sa carrière. Sa mort sonne comme une symphonie inachevée », témoigne son ami et confrère Yacouba Sangaré avec qui il avait initié Ciné droit libre, un festival de films sur les droits humains et la liberté d'expression, à Abidjan.
A Dakar, Fortuné Bationo avait de nombreux amis dans les milieux de la presse et des Arts. Dans un communiqué publié hier, le secrétaire général de la Biennale de Dakar, Ousseynou Wade, salue la mémoire d'un homme disponible, discret et généreux. Le président de l'Association de la presse culturelle du Sénégal, Massamba Mbaye, estime que le défunt était d'un engagement et d'une conviction non feints. Le président de l'Association sénégalaise de la critique cinématographique, Modou Mamoune Faye, salue la mémoire d'un illustre journaliste qui considérait le Sénégal comme une seconde patrie et qui a écrit de belles pages de la presse culturelle africaine. Le défunt a laissé une veuve et trois enfants. Il sera inhumé, ce jeudi, à Abidjan. Que la terre lui soit légère.