Président des Ivoiriens de Malabo, Diakité Ladji était en vacances au pays. Avant son retour aujourd’hui en Guinée Equatoriale, nous l’avons rencontré.
Comment vous êtes vous retrouvé en Guinée Equatoriale ?
Je suis allé me chercher. J’ai fait deux ans en Italie. Je fais le froid. Mon grand frère qui travaillait à l’Asecna m’a fait partir en Guinée Equatoriale depuis 2003. Depuis lors, j’y suis, je m’en sors.
De l’Europe, vous revenez en Afrique, ce n’était pas évident…
Ça n’a pas été une décision facile à prendre. Aujourd’hui, j’encourage les jeunes qui sont en Europe à revenir en Afrique. Pour les jeunes qui ont appris un métier, qu’ils viennent en Afrique monnayer ce qu’ils ont appris en Europe.
Y a-t-il du boulot à Malabo ?
Lorsque tu as une spécialité, un métier, il n’y a pas de problème. La Guinée Equatoriale a besoin de gens pour l’aider. C’est un pays très accueillant. Si tu viens pour du boulot tu en auras. Si tu respectes les conditions, avec ton diplôme tu peux avoir du travail. Ce n’est pas seulement à Malabo. Partout dans le pays, il y a du travail puisqu’il est en chantier. Le chef de l’Etat veut que la Guinée Equatoriale soit un pays émergent.
Quelle est la différence culturelle entre la Côte d’Ivoire et la Guinée Equatoriale ?
C’est quasiment la même chose. Ce sont les mêmes croyances. Il y a des musulmans et des chrétiens. Il y a la banane plantain à Malabo comme à Abidjan, sauf qu’elle est importée par rapport à la position du pays.
Les Ivoiriens pourront-ils avoir de l’attiéké, l’alloco, du riz…
Ce problème est déjà réglé. Nos frères sont bien intégrés à Malabo. Ils ont des restaurants où on se retrouve chaque week-end pour manger de l’alloco, l’attiéké, le kedjénou etc.
Combien coûte un plat à Malabo ?
On dit que le pays est cher. Un petit café au Vallon avec un croissant coûte 3.000 Fcfa, c’est la même chose à Kandi, le plus grand restaurant de Malabo. La bouteille minérale qui coûte 500 Fcfa à Abidjan, le même prix à Malabo. Un plat d’alloco au poisson peut coûter 2.000 Fcfa et tu manges correctement.
Est-ce qu’il y a la vie à Malabo qui est une île ?
Effectivement, il y a la vie à Malabo. Il y a de belles plages. A Lumuba, situé à 50 Km de Malabo, il y a également une très belle plage. La sécurité est garantie. Il n’y a pas de braquages n’importe comment. On se sent bien en Guinée Equatoriale.
Quelles dispositions doivent prendre les Ivoiriens qui iront à Malabo ?
Il y a les visas à prendre. Je demande seulement aux Ivoiriens qui viendront d’être organisés. Ils devront respecter les règles.
Y a –t-il des règles spécifiques à respecter ?
Pas forcément. Pour rentrer à Malabo, il faut le visa, il faut respecter cette règle. Il y a des formulaires à remplir, il faut se soumettre à ça et obtenir le visa.
Il semble qu’une chambre d’hôtel coûte 250.000 Fcfa. Qu’en est-il réellement ?
Lors du sommet de l’Union africaine, nous nous sommes organisés pour recevoir nos frères. Ça a été parfait. C’est vrai, les prix vont flamber, mais il y aura un comité pour régler tous ces problèmes. La loi sera respectée, il n’y aura aucun problème, vous serez heureux à Malabo.
Quelles dispositions pour aider la presse une fois à Malabo ?
On a mis en place un comité d’accueil. Si les gens sont bien organisés et qu’on nous prévient, on ira les chercher à l’aéroport et les escorter jusqu’à leur hôtel. Ils seront assistés jusqu’à la fin de la compétition par notre organisation. Mais ceux qui vont faire le voyage sans nous informer, ça sera difficile pour eux.
Comment les Eléphants sont-ils vus à Malabo ?
Les Eléphants sont aimés partout, c’est la même chose à Malabo. Ils la chance d’être dans le groupe de Malabo. Les Equato-Guinéens viendront voir les stars ivoiriennes, mais ils n’oublieront pas leur équipe. Ils aiment énormément le football. Vous verrez que ce sera une belle fête. La Guinée Equatoriale va rempoter le trophée du meilleur pays organisateur de la Can.
En l’absence de l’Egypte, du Cameroun, du Nigeria, beaucoup d’observateurs pensent que c’est la Can de la Côte d’Ivoire. Quel est votre avis ?
Je connais le football. Il y a aura de grosses surprises. Si ces grandes nations sont absentes, ça veut dire qu’il y aura de grosses surprises. On doit faire très attention. Il faut faire attention aux petites équipes. Quand la Guinée Equatoriale a organisé la Can féminine, personne n’a cru qu’elle pouvait remporter la Coupe. Mais elle a gagné.
Votre message aux Ivoiriens qui effectueront le déplacement à Malabo…
Je serai très heureux de voir mes frères ivoiriens à Malabo. La Côte d’Ivoire revient de loin. Je suis satisfait que mon pays ait retrouvé la stabilité et la paix. A travers le sport, on peut appuyer les actions du gouvernement. Je demande aux Ivoiriens d’être en règle. Il y aura au moins 500 Ivoiriens mobilisés à Malabo pour accueillir les Eléphants et tous ceux qui viendront. Au niveau de la sécurité, il n’y a rien à dire. La police fait des patrouilles en Hummer. Nous collaborons avec les autorités.
Entretien réalisé par Tibet Kipré
Leg : Diakité Ladji est prêt à accueillir les Ivoiriens à Malabo (Photo Cyrille Bah)
Comment vous êtes vous retrouvé en Guinée Equatoriale ?
Je suis allé me chercher. J’ai fait deux ans en Italie. Je fais le froid. Mon grand frère qui travaillait à l’Asecna m’a fait partir en Guinée Equatoriale depuis 2003. Depuis lors, j’y suis, je m’en sors.
De l’Europe, vous revenez en Afrique, ce n’était pas évident…
Ça n’a pas été une décision facile à prendre. Aujourd’hui, j’encourage les jeunes qui sont en Europe à revenir en Afrique. Pour les jeunes qui ont appris un métier, qu’ils viennent en Afrique monnayer ce qu’ils ont appris en Europe.
Y a-t-il du boulot à Malabo ?
Lorsque tu as une spécialité, un métier, il n’y a pas de problème. La Guinée Equatoriale a besoin de gens pour l’aider. C’est un pays très accueillant. Si tu viens pour du boulot tu en auras. Si tu respectes les conditions, avec ton diplôme tu peux avoir du travail. Ce n’est pas seulement à Malabo. Partout dans le pays, il y a du travail puisqu’il est en chantier. Le chef de l’Etat veut que la Guinée Equatoriale soit un pays émergent.
Quelle est la différence culturelle entre la Côte d’Ivoire et la Guinée Equatoriale ?
C’est quasiment la même chose. Ce sont les mêmes croyances. Il y a des musulmans et des chrétiens. Il y a la banane plantain à Malabo comme à Abidjan, sauf qu’elle est importée par rapport à la position du pays.
Les Ivoiriens pourront-ils avoir de l’attiéké, l’alloco, du riz…
Ce problème est déjà réglé. Nos frères sont bien intégrés à Malabo. Ils ont des restaurants où on se retrouve chaque week-end pour manger de l’alloco, l’attiéké, le kedjénou etc.
Combien coûte un plat à Malabo ?
On dit que le pays est cher. Un petit café au Vallon avec un croissant coûte 3.000 Fcfa, c’est la même chose à Kandi, le plus grand restaurant de Malabo. La bouteille minérale qui coûte 500 Fcfa à Abidjan, le même prix à Malabo. Un plat d’alloco au poisson peut coûter 2.000 Fcfa et tu manges correctement.
Est-ce qu’il y a la vie à Malabo qui est une île ?
Effectivement, il y a la vie à Malabo. Il y a de belles plages. A Lumuba, situé à 50 Km de Malabo, il y a également une très belle plage. La sécurité est garantie. Il n’y a pas de braquages n’importe comment. On se sent bien en Guinée Equatoriale.
Quelles dispositions doivent prendre les Ivoiriens qui iront à Malabo ?
Il y a les visas à prendre. Je demande seulement aux Ivoiriens qui viendront d’être organisés. Ils devront respecter les règles.
Y a –t-il des règles spécifiques à respecter ?
Pas forcément. Pour rentrer à Malabo, il faut le visa, il faut respecter cette règle. Il y a des formulaires à remplir, il faut se soumettre à ça et obtenir le visa.
Il semble qu’une chambre d’hôtel coûte 250.000 Fcfa. Qu’en est-il réellement ?
Lors du sommet de l’Union africaine, nous nous sommes organisés pour recevoir nos frères. Ça a été parfait. C’est vrai, les prix vont flamber, mais il y aura un comité pour régler tous ces problèmes. La loi sera respectée, il n’y aura aucun problème, vous serez heureux à Malabo.
Quelles dispositions pour aider la presse une fois à Malabo ?
On a mis en place un comité d’accueil. Si les gens sont bien organisés et qu’on nous prévient, on ira les chercher à l’aéroport et les escorter jusqu’à leur hôtel. Ils seront assistés jusqu’à la fin de la compétition par notre organisation. Mais ceux qui vont faire le voyage sans nous informer, ça sera difficile pour eux.
Comment les Eléphants sont-ils vus à Malabo ?
Les Eléphants sont aimés partout, c’est la même chose à Malabo. Ils la chance d’être dans le groupe de Malabo. Les Equato-Guinéens viendront voir les stars ivoiriennes, mais ils n’oublieront pas leur équipe. Ils aiment énormément le football. Vous verrez que ce sera une belle fête. La Guinée Equatoriale va rempoter le trophée du meilleur pays organisateur de la Can.
En l’absence de l’Egypte, du Cameroun, du Nigeria, beaucoup d’observateurs pensent que c’est la Can de la Côte d’Ivoire. Quel est votre avis ?
Je connais le football. Il y a aura de grosses surprises. Si ces grandes nations sont absentes, ça veut dire qu’il y aura de grosses surprises. On doit faire très attention. Il faut faire attention aux petites équipes. Quand la Guinée Equatoriale a organisé la Can féminine, personne n’a cru qu’elle pouvait remporter la Coupe. Mais elle a gagné.
Votre message aux Ivoiriens qui effectueront le déplacement à Malabo…
Je serai très heureux de voir mes frères ivoiriens à Malabo. La Côte d’Ivoire revient de loin. Je suis satisfait que mon pays ait retrouvé la stabilité et la paix. A travers le sport, on peut appuyer les actions du gouvernement. Je demande aux Ivoiriens d’être en règle. Il y aura au moins 500 Ivoiriens mobilisés à Malabo pour accueillir les Eléphants et tous ceux qui viendront. Au niveau de la sécurité, il n’y a rien à dire. La police fait des patrouilles en Hummer. Nous collaborons avec les autorités.
Entretien réalisé par Tibet Kipré
Leg : Diakité Ladji est prêt à accueillir les Ivoiriens à Malabo (Photo Cyrille Bah)