Depuis quelques jours, le cabinet Deloitte, en collaboration avec le ministère de la Communication et la direction générale de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI), a lancé un appel à candidature pour le poste de Directeur général de la RTI. Les candidats ont jusqu'au 26 décembre prochain pour faire acte de candidature. Mais selon des indiscrétions, certains noms sont déjà donnés comme favoris. Le premier cité est Kébé Yacouba, l'ex-patron de Fraternité-Matin et de la RTI, qui part comme grand favori pour le poste de directeur général de la RTI. Il a avec lui la bonne gestion de la Radio Télévision Ivoirienne. «Sous son règne, nous avons eu de nets changements dans le fonctionnement de la RTI. Il avait su imprimer une certaine rigueur dans la gestion des hommes et de la RTI. Il ne badinait pas avec le travail...», nous a confié un cadre de la maison bleue, sous le couvert de l'anonymat.
Au-delà de la gestion, il a avec lui un bon background et une bonne dose d'expérience. Il avait même fait un tour à l'Organisation des Nations Unies. Il a même dirigé une radio onusienne, nous a-t-on dit. Mais, ce qui pourrait jouer contre lui, c'est son patronyme. Il s'appelle Kébé Yacouba. Beaucoup de personnes verraient son ascension comme une nomination ethnique. De nombreux Ivoiriens en ont marre des nominations à coloration tribale. «C'est cet état de fait qui pourrait jouer contre Kébé Yacouba. Il pourrait être victime de la géopolitique...», a expliqué une autre source. Après Kébé Yacouba, le nom qui revient le plus est Dégny Maixent. Il est l'actuel patron de la deuxième chaîne de télévision ivoirienne. Son atout majeur, c'est un enfant de la maison et surtout c'est un des confidents de l'actuel Chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Du temps de la crise post-électorale, il avait élu domicile au Golf hôtel auprès de son mentor. De plus, c'est un travailleur avec un certain charisme. Dans un entretien récent avec nous, il a dit privilégier le travail rien que le travail avec son éternel sourire. Son problème risque d'être son background. Quels sont les diplômes dont il dispose? Le cabinet Deloitte jugera très certainement. Le troisième nom qu'on évoque depuis l'appel à candidature est Jean-Philippe Kaboré. Il est en ce moment un des décideurs à 3A télé Sud. Avec cette télé panafricaine, il est en train de fourbir ses armes au niveau international. On pense que le temps est venu pour qu'il revienne au pays et se mette au service de la nation. Son autre atout est qu'il est le fils de l'actuelle grande chancelière ivoirienne, Mme Henriette Dagri Diabaté, très proche du président Alassane Ouattara. Mais cela peut être aussi une faiblesse. D'aucuns diront que désormais, c'est la République des ''fils à...'', c'est-à-dire du népotisme. Cela peut jouer contre lui. Dans le starting-block bloc, un autre nom est sur les lèvres. Celui du promoteur des ''Stars Tonnerres'', John Chahin Sombo. Cet adjudant de l'armée ivoirienne, féru de télévision, a fait toutes ses preuves dans la maison commune. Notamment dans le domaine de la production. Il est l'un des rares acteurs des médias ivoiriens à avoir réussi à faire voyager les téléspectateurs sur les ondes. Titulaire d'un Masters en audiovisuelle, dans le domaine de la production, l'homme discret et peut-être même indifférent aux appels d'offre pour les nominations à la télévision, est aussi sur la liste des pressentis. Parlant de lui, ses admirateurs indiquent: ''Pourquoi pas John Chahin?''. Histoire de dire qu'il ne faut pas négliger ce producteur à l'esprit créatif face aux nouveaux défis de la télévision du 3ème millénaire, qui nécessite des acteurs innovants de sa trempe. Déjà dans l'effectif de la Fonction publique, à l'image des hommes en tenue œuvrant à Fraternité Matin, c'est un atout pour le père de la télé-réalité en Côte d'Ivoire. Mais, se connait-il en matière de gestion et d'administration? Là se trouve le piège contre le militaire de la télévision ivoirienne. Qui de ces prétendants dont les noms circulent, surtout dans les couloirs de la RTI, aura à ravir le poste de directeur général en jeu? La fumée blanche sortira-t-elle de ce lot ou d'ailleurs? Encore faut-il qu'ils fassent partie de ceux qui ont postulé à l'appel à candidature. Toujours est-il que le suspense demeurera à la télévision ivoirienne où les supputations vont bon train. En attendant les résultats des délibérations du cabinet Deloitte d'où viendra la vérité.
Thibault R. GBEI
Au-delà de la gestion, il a avec lui un bon background et une bonne dose d'expérience. Il avait même fait un tour à l'Organisation des Nations Unies. Il a même dirigé une radio onusienne, nous a-t-on dit. Mais, ce qui pourrait jouer contre lui, c'est son patronyme. Il s'appelle Kébé Yacouba. Beaucoup de personnes verraient son ascension comme une nomination ethnique. De nombreux Ivoiriens en ont marre des nominations à coloration tribale. «C'est cet état de fait qui pourrait jouer contre Kébé Yacouba. Il pourrait être victime de la géopolitique...», a expliqué une autre source. Après Kébé Yacouba, le nom qui revient le plus est Dégny Maixent. Il est l'actuel patron de la deuxième chaîne de télévision ivoirienne. Son atout majeur, c'est un enfant de la maison et surtout c'est un des confidents de l'actuel Chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Du temps de la crise post-électorale, il avait élu domicile au Golf hôtel auprès de son mentor. De plus, c'est un travailleur avec un certain charisme. Dans un entretien récent avec nous, il a dit privilégier le travail rien que le travail avec son éternel sourire. Son problème risque d'être son background. Quels sont les diplômes dont il dispose? Le cabinet Deloitte jugera très certainement. Le troisième nom qu'on évoque depuis l'appel à candidature est Jean-Philippe Kaboré. Il est en ce moment un des décideurs à 3A télé Sud. Avec cette télé panafricaine, il est en train de fourbir ses armes au niveau international. On pense que le temps est venu pour qu'il revienne au pays et se mette au service de la nation. Son autre atout est qu'il est le fils de l'actuelle grande chancelière ivoirienne, Mme Henriette Dagri Diabaté, très proche du président Alassane Ouattara. Mais cela peut être aussi une faiblesse. D'aucuns diront que désormais, c'est la République des ''fils à...'', c'est-à-dire du népotisme. Cela peut jouer contre lui. Dans le starting-block bloc, un autre nom est sur les lèvres. Celui du promoteur des ''Stars Tonnerres'', John Chahin Sombo. Cet adjudant de l'armée ivoirienne, féru de télévision, a fait toutes ses preuves dans la maison commune. Notamment dans le domaine de la production. Il est l'un des rares acteurs des médias ivoiriens à avoir réussi à faire voyager les téléspectateurs sur les ondes. Titulaire d'un Masters en audiovisuelle, dans le domaine de la production, l'homme discret et peut-être même indifférent aux appels d'offre pour les nominations à la télévision, est aussi sur la liste des pressentis. Parlant de lui, ses admirateurs indiquent: ''Pourquoi pas John Chahin?''. Histoire de dire qu'il ne faut pas négliger ce producteur à l'esprit créatif face aux nouveaux défis de la télévision du 3ème millénaire, qui nécessite des acteurs innovants de sa trempe. Déjà dans l'effectif de la Fonction publique, à l'image des hommes en tenue œuvrant à Fraternité Matin, c'est un atout pour le père de la télé-réalité en Côte d'Ivoire. Mais, se connait-il en matière de gestion et d'administration? Là se trouve le piège contre le militaire de la télévision ivoirienne. Qui de ces prétendants dont les noms circulent, surtout dans les couloirs de la RTI, aura à ravir le poste de directeur général en jeu? La fumée blanche sortira-t-elle de ce lot ou d'ailleurs? Encore faut-il qu'ils fassent partie de ceux qui ont postulé à l'appel à candidature. Toujours est-il que le suspense demeurera à la télévision ivoirienne où les supputations vont bon train. En attendant les résultats des délibérations du cabinet Deloitte d'où viendra la vérité.
Thibault R. GBEI