Fortuné Bationio repose depuis hier jeudi 15 décembre au cimetière de Williamsville. Il a été inhumé en présence de sa famille, ses amis, confrères et ex-collaborateurs du quotidien 24 Heures. Arraché à l’affection des siens le jeudi 8 décembre à l’hôpital de Waremme – près de Bruxelles en Belgique où il était interné –, son corps a été rapatrié le mercredi 14 décembre à Abidjan où la famille a procédé dans la matinée d’hier jeudi à la prière mortuaire. Dans la cour familiale, à Adjamé Saint-Michel, la cérémonie marquant le 7è jour de son décès a précédé l’inhumation. Selon les principes de l’Islam, les prières ont été faites pour le repos de son âme. Pendant sa mise en terre au cimetière de Williamsville, l’Imam Sanogo Mohamed de la mosquée «Siaka Koné» d’Abobo a conseillé aux personnes venues accompagner Fortuné à sa dernière demeure, d’avoir la crainte de Dieu. «Car nul ne sait quand vient la mort», a-t-il prêché. Cependant, pour accepter la mort, il a demandé de vivre avec elle religieusement. Avant la séparation, Diarrassouba Moriba, l’Imam de la mosquée Nour sis à Adjamé Saint-Michel, a dit des bénédictions pour Fortuné Bationo. A quarante (40) ans, le journaliste Fortuné a ainsi déposé la plume. Dans la capitale Belge où la mort l’a fauché, Fortuné préparait un Master en journalisme à l’Université de Louvain-La-Neuve. Si près du but, il devait obtenir en cette fin d’année 2011 son diplôme et retourner en Côte d’Ivoire. Il laisse dernière lui, son épouse Mariam et trois enfants (une fille et deux garçons). Journaliste culturel, Fortuné Bationo qui a collaboré à plusieurs magazines internationaux et des sites internet était membre du bureau exécutif des Journalistes culturels africains en réseau (Jocar) et de la Fédération africaine des critiques de cinéma (Facc). En 2009, il a été l’un des participants du Projet «Les faiseurs de paix» initié par l’Association Peace Count et le Goethe Institut.
KS
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