Fortuné Bationo repose depuis hier au cimetière de Williamsville. Le journaliste, décédé le jeudi 8 décembre à l’hôpital de Waremme – près de Bruxelles en Belgique – a été porté en terre par une foule de parents, d’amis, de confrères et d’ex-collaborateurs du quotidien 24 Heures où il a travaillé. Son corps a été rapatrié le mercredi 14 décembre à Abidjan où la famille a procédé dans la matinée d’hier à la prière mortuaire. Dans la cour familiale, à Adjamé Saint-Michel, la cérémonie marquant le 7ème jour de son décès a précédé l’inhumation au cours de laquelle des prières ont été dites pour le repos de son âme. L’iman Sanogo Mohamed de la mosquée «Siaka Koné» d’Abobo a conseillé aux personnes venues accompagner Fortuné à sa dernière demeure, d’avoir la crainte de Dieu. Parce que, dira-t-il, «Nul ne sait quand vient la mort». Avant l’ultime séparation, l’imam Diarrassouba Moriba, de la mosquée Nour d’Adjamé Saint-Michel, a joint ses bénédictions à celles déjà dites. A 40 ans, Fortuné Bationo a définitivement rangé la plume. Dans la capitale belge où la grande faucheuse l’a emporté, il préparait un Master en journalisme à l’Université de Louvain-la-Neuve. Un diplôme qu’il devait obtenir en cette fin d’année et rentrer en Côte d’Ivoire. La mort, cette traîtresse, ne lui laissera pas le loisir de réaliser son rêve. Fortuné laisse dernière lui son épouse Mariam et trois enfants (une fille et deux garçons). Journaliste culturel, Fortuné Bationo, qui a collaboré avec plusieurs magazines internationaux et des sites internet, était membre du bureau exécutif des Journalistes culturels africains en réseau (Jocar) et de la Fédération africaine des critiques de cinéma (Facc). En 2009, il a été l’un des participants du Projet «Les faiseurs de paix» initié par l’Association Peace Count et le Goethe Institut. Repose en paix cher confrère.
M’Bah Aboubakar
M’Bah Aboubakar