Nord-Sud Quotidien dans son numéro 1933 du 09 décembre 2011 qui titre à sa une « Législatives / Agboville, Anyama, Dabou, Grand-Lahou : le Fpi prépare un bain de sang », aurait pu lui aussi me laissé indifférent si je n’avais pas été souventes fois cité dans cet article de la page 2 et je relève : « Attaque à la roquette à Grand-Lahou : un pro-Gbagbo soupçonné ».
Je voudrais avant tout m’incliner devant la mémoire des victimes de cet acte de barbarie qui sont par ailleurs mes concitoyens.
Dans les premières lignes de cet article, objet de mon droit de réponse, vous annoncez que l’ombre demeure sur l’attaque à la roquette menée mercredi dernier à Grand-Lahou. Cependant, dans l’article en-dessous et en rapport avec cet événement, il est écrit : « Paul Koffi Koffi ministre à la défense, à propos des violences autour des élections. Le gouvernement va sévir », la personnalité ci-dessus citée en indique avec une aisance qui serait la conséquence d’un rapport d’enquête, les circonstances du drame.
Vous indiquez aussi dans l’article où vous dites que des soupçons sont portés sur moi et que l’état-major général des armées a mis en place une cellule de crise pour suivre le déroulement des opérations de ratissage. Or, nous savons que le ratissage dans l’armée fait allusion à la poursuite et à l’arrestation de bande d’armées non régulières. A cet effet, nous lisons dans la déclaration du ministre Paul Koffi Koffi qui a effectué une visite sur le lieu de l’incident sinon du drame que le gouvernement a constaté que certains candidats sont escortés par des forces armées non officielles et que cela correspond exactement à ce qu’on appelle une milice. Le ratissage dont vous parlez ne concerne-t-il pas les milices des candidats ?
Le Fpi a bien décidé de ne pas participer aux élections législatives, mais les militants du Front populaire ivoirien et ses sympathisants ne sont pas allés se terrer en brousse. Ils habitent les villes, les villages et campements d’où ils peuvent apercevoir aisément les défilés des différents candidats avec leurs cortèges de sécurités avec des agents souvent issus de l’armée irrégulière et c’est bien de ceux-là que parle le ministre et qui pourraient être à l’origine du drame du mercredi dernier à Grand-Lahou. Aussi le Fpi qui a toujours prôné l’accession au pouvoir par les urnes et non par les armes, est resté fidèle à son idéologie et par conséquent je ne peux en ma qualité de cadre de ce parti entreprendre d’actions rebelles et moins encore des actes de vandalisme pendant la campagne et le jour du vote.
Ainsi donc, tous les événements malheureux que nous constations çà et là sont dus à la grande mésentente qui subsiste entre les candidats quand bien même ils sont tous issus de la grande famille Rhdp.
Le véritable défi aujourd’hui, n’est pas la maîtrise de l’hémicycle mais la recherche de l’unité des fils et filles de la Côte d’Ivoire et je vous invite à y travailler.
Fait à Grand-Lahou, le 13/12/2011
Le Fédéral Fpi de Grand-Lahou
Ségui Grah Moïse
Je voudrais avant tout m’incliner devant la mémoire des victimes de cet acte de barbarie qui sont par ailleurs mes concitoyens.
Dans les premières lignes de cet article, objet de mon droit de réponse, vous annoncez que l’ombre demeure sur l’attaque à la roquette menée mercredi dernier à Grand-Lahou. Cependant, dans l’article en-dessous et en rapport avec cet événement, il est écrit : « Paul Koffi Koffi ministre à la défense, à propos des violences autour des élections. Le gouvernement va sévir », la personnalité ci-dessus citée en indique avec une aisance qui serait la conséquence d’un rapport d’enquête, les circonstances du drame.
Vous indiquez aussi dans l’article où vous dites que des soupçons sont portés sur moi et que l’état-major général des armées a mis en place une cellule de crise pour suivre le déroulement des opérations de ratissage. Or, nous savons que le ratissage dans l’armée fait allusion à la poursuite et à l’arrestation de bande d’armées non régulières. A cet effet, nous lisons dans la déclaration du ministre Paul Koffi Koffi qui a effectué une visite sur le lieu de l’incident sinon du drame que le gouvernement a constaté que certains candidats sont escortés par des forces armées non officielles et que cela correspond exactement à ce qu’on appelle une milice. Le ratissage dont vous parlez ne concerne-t-il pas les milices des candidats ?
Le Fpi a bien décidé de ne pas participer aux élections législatives, mais les militants du Front populaire ivoirien et ses sympathisants ne sont pas allés se terrer en brousse. Ils habitent les villes, les villages et campements d’où ils peuvent apercevoir aisément les défilés des différents candidats avec leurs cortèges de sécurités avec des agents souvent issus de l’armée irrégulière et c’est bien de ceux-là que parle le ministre et qui pourraient être à l’origine du drame du mercredi dernier à Grand-Lahou. Aussi le Fpi qui a toujours prôné l’accession au pouvoir par les urnes et non par les armes, est resté fidèle à son idéologie et par conséquent je ne peux en ma qualité de cadre de ce parti entreprendre d’actions rebelles et moins encore des actes de vandalisme pendant la campagne et le jour du vote.
Ainsi donc, tous les événements malheureux que nous constations çà et là sont dus à la grande mésentente qui subsiste entre les candidats quand bien même ils sont tous issus de la grande famille Rhdp.
Le véritable défi aujourd’hui, n’est pas la maîtrise de l’hémicycle mais la recherche de l’unité des fils et filles de la Côte d’Ivoire et je vous invite à y travailler.
Fait à Grand-Lahou, le 13/12/2011
Le Fédéral Fpi de Grand-Lahou
Ségui Grah Moïse