C’est à croire que Sidi Kagnassi dérange beaucoup de personnes, surtout depuis qu’il a obtenu le marché de la réhabilitation des universités ivoiriennes. Selon un confrère de la presse nationale, l’homme d’affaires, Mohamed Sidi Kagnassi, aurait concédé pour la bagatelle de 5 milliards, « les travaux de d’électricité, de carrelage et d’étanchéité » liés à la réhabilitation des universités, à Oumar Koné. Implicitement, l’information véhiculée par le confrère viserait à mettre en doute, la capacité de M. Kagnassi, à exécuter correctement le marché à lui confié par les ministères de l’Economie et des finances et de l’Enseignement supérieur. En effet, dans sa parution n° 623, du 17 novembre dernier, le panafricain, La Lettre du continent, levant le lièvre sur le marché de réhabilitation qui était en passe d’être attribué à Mohamed Sidi Kagnassi, a cru bon de préciser que celui-ci ne possédait pas d’entreprise de Btp. « Nous n’avons pas de commentaires particuliers à faire. Si M. Kaganssi a eu le marché, c’est parce qu’il a présenté les garanties nécessaires à sa bonne exécution », avait rembarré un haut cadre du ministère de l’Economie et des finances, à la polémique qui avait commencé à enfler. S’agissant, aujourd’hui, de la supposée cession de parts du marché à Oumar Koné, une source bien informée sur le dossier assure que « le marché de la réhabilitation des universités, attribué à M. Kagnassi, est indivisible. Autrement dit, il ne peut faire l’objet de cession de parts, à une tierce personne ». De l’avis de notre interlocuteur, le seul débat qui vaille la peine d’être menée, à l’heure actuelle, devrait porter sur la capacité ou non de Sidi Kagnassi à terminer les travaux de réhabilitation des infrastructures universitaires dans les délais prescrits par le cahier des charges. « Pour l’heure, les premières évaluations permettent de constater que les choses avancent bien. Mais, à force de vouloir chercher des poux sur la tête de Sidi Kagnassi, on risque de compromettre les travaux de réhabilitation qui, à leur tour, pourraient rallonger le délai de la réouverture des universités », est persuadé notre source.
Marc Dossa
Marc Dossa
