Comment tirer profit de son expérience et de la subjectivité des autres pour favoriser des pratiques de gestion arrimées aux objectifs de l'administration tout en obtenant l'appui et l'engagement professionnel des agents envers ces objectifs visés ?
Comment gérer les situations difficiles comme les défis d'une transition dans un nouveau poste, la résistance au changement, les conflits, la gestion des agents et d'équipe en opposition ? Voilà les enjeux de la formation ouverte jeudi à Abidjan, à l'intention des directeurs centraux du ministère de la Production animale et des ressources halieutiques sur le thème : «Les habiletés de direction ».
Selon le consultant-animateur de la séance, cette formation devrait exposer à des pratiques de direction qui permettront de mieux comprendre les forces et les faiblesses du style de gestion du manager, de sa propre subjectivité et à travailler sur son potentiel de meneur. «Il s'agit de connaître l'environnement de travail du décideur, de savoir ce qu'il doit faire en tant que manager et surtout de mieux appréhender les relations d'autorité dans les rapports professionnels », explique Sina Bamba.
En effet, la gestion combinant savoir-faire et pratique, on y examinera les « arts de faire » mais aussi les façons d'intervenir propres à chaque gestionnaire, et qui doivent être adaptées à chaque situation en vue d'obtenir les résultats souhaités. On traitera entre autres d'autorité, d'influence, de pouvoir, de communication et de leadership. «Le cours d'habiletés de direction est bien axé sur des bases concrètes et donne des outils incomparables pour exécuter le travail quotidien», explicite l'expert.
Pour le ministre Kobenan Adjoumani, en raison du rôle crucial que les dirigeants ont à jouer dans le développement des organisations et de l'administration, il ne suffit plus que ces derniers soient capables de gérer (au sens de planifier, organiser, contrôler), qu'ils soient parfaitement au courant de la branche dans laquelle ils travaillent et des dernières évolutions techniques de leur domaine.
Mais de plus en plus, on attend des dirigeants qu'ils soient à même d'élaborer des visions pour l'avenir de leur administration, de susciter de nouveaux enjeux mobilisateurs, et de faciliter l'établissement de réseaux relationnels et l'émergence de synergies qui contribuent à la réalisation de changements. «Les dirigeants sont ainsi appelés à remettre en question leurs conceptions et à apprendre de nouvelles compétences de leadership», dit M. Adjoumani.
Lanciné Bakayoko
Comment gérer les situations difficiles comme les défis d'une transition dans un nouveau poste, la résistance au changement, les conflits, la gestion des agents et d'équipe en opposition ? Voilà les enjeux de la formation ouverte jeudi à Abidjan, à l'intention des directeurs centraux du ministère de la Production animale et des ressources halieutiques sur le thème : «Les habiletés de direction ».
Selon le consultant-animateur de la séance, cette formation devrait exposer à des pratiques de direction qui permettront de mieux comprendre les forces et les faiblesses du style de gestion du manager, de sa propre subjectivité et à travailler sur son potentiel de meneur. «Il s'agit de connaître l'environnement de travail du décideur, de savoir ce qu'il doit faire en tant que manager et surtout de mieux appréhender les relations d'autorité dans les rapports professionnels », explique Sina Bamba.
En effet, la gestion combinant savoir-faire et pratique, on y examinera les « arts de faire » mais aussi les façons d'intervenir propres à chaque gestionnaire, et qui doivent être adaptées à chaque situation en vue d'obtenir les résultats souhaités. On traitera entre autres d'autorité, d'influence, de pouvoir, de communication et de leadership. «Le cours d'habiletés de direction est bien axé sur des bases concrètes et donne des outils incomparables pour exécuter le travail quotidien», explicite l'expert.
Pour le ministre Kobenan Adjoumani, en raison du rôle crucial que les dirigeants ont à jouer dans le développement des organisations et de l'administration, il ne suffit plus que ces derniers soient capables de gérer (au sens de planifier, organiser, contrôler), qu'ils soient parfaitement au courant de la branche dans laquelle ils travaillent et des dernières évolutions techniques de leur domaine.
Mais de plus en plus, on attend des dirigeants qu'ils soient à même d'élaborer des visions pour l'avenir de leur administration, de susciter de nouveaux enjeux mobilisateurs, et de faciliter l'établissement de réseaux relationnels et l'émergence de synergies qui contribuent à la réalisation de changements. «Les dirigeants sont ainsi appelés à remettre en question leurs conceptions et à apprendre de nouvelles compétences de leadership», dit M. Adjoumani.
Lanciné Bakayoko
