Alassane Ouattara a rencontré, hier, le ministre de l’Intérieur et celui délégué à la Défense. Ce, au lendemain de la barbarie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire ( Frci) ayant fait 6 morts à Vavoua. Et pour laquelle Alassane Ouattara a pris un certain nombre de mesures. Notamment la mise en place d’une police militaire pour traquer tous les jeunes soldats qui font le rodéo en ville, dans les véhicules estampillés Frci, ou à moto. Il donne même 48h pour que tous ces véhicules ne circulent plus dans les rues et exige la création rapide d’un dispositif de désarmement et d’intégration de ces éléments dans l’armée régulière.
Bonne nouvelle, pourrait-on dire, au regard de ces mesures. On est même tenté d’applaudir M. Ouattara des deux mains si et seulement s’il avait eu ce courage un peu plus tôt en prenant le taureau par les cornes. Pourquoi donc avoir attendu si longtemps ? Pourquoi tant de morts, tant d’exactions dont la presse fait quotidiennement écho de la part des Frci pour se résoudre enfin à monter au créneau ? Parce que les exactions de toutes sortes, on en signale partout, aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Le chef d’état-major des Frci a toujours martelé que tous ceux qui portent le treillis ne sont pas tous ses hommes. Mais alors question. Pourquoi ne pas organiser une ou des actions d’envergure pour mettre hors d’état de nuire toutes ces brebis galeuses qui ternissent l’image de ces troupes ? La presse, dans son ensemble, y compris celle proche du parti au pouvoir a de tout temps dénoncé les actes que posent les hommes du général Soumaïla Bakayoko.
Il y a quelques mois, les autorités actuelles avaient fixé un délai pour l’encasernement des éléments des Frci. Des mois se sont écoulés ; toutes ces décisions ont été aujourd’hui rangées dans les placards. Et les Frci continuent de faire la loi dans les rues d’Abidjan et de l’intérieur du pays.
Avec les mesures que vient de prendre Ouattara, on espère bien que les Ivoiriens vont retrouver la quiétude et que celles-ci vont rencontrer l’adhésion des Frci. On attend donc de voir si Ouattara et le patron des Frci maîtrisent véritablement leurs hommes.
Vincent Deh
Bonne nouvelle, pourrait-on dire, au regard de ces mesures. On est même tenté d’applaudir M. Ouattara des deux mains si et seulement s’il avait eu ce courage un peu plus tôt en prenant le taureau par les cornes. Pourquoi donc avoir attendu si longtemps ? Pourquoi tant de morts, tant d’exactions dont la presse fait quotidiennement écho de la part des Frci pour se résoudre enfin à monter au créneau ? Parce que les exactions de toutes sortes, on en signale partout, aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Le chef d’état-major des Frci a toujours martelé que tous ceux qui portent le treillis ne sont pas tous ses hommes. Mais alors question. Pourquoi ne pas organiser une ou des actions d’envergure pour mettre hors d’état de nuire toutes ces brebis galeuses qui ternissent l’image de ces troupes ? La presse, dans son ensemble, y compris celle proche du parti au pouvoir a de tout temps dénoncé les actes que posent les hommes du général Soumaïla Bakayoko.
Il y a quelques mois, les autorités actuelles avaient fixé un délai pour l’encasernement des éléments des Frci. Des mois se sont écoulés ; toutes ces décisions ont été aujourd’hui rangées dans les placards. Et les Frci continuent de faire la loi dans les rues d’Abidjan et de l’intérieur du pays.
Avec les mesures que vient de prendre Ouattara, on espère bien que les Ivoiriens vont retrouver la quiétude et que celles-ci vont rencontrer l’adhésion des Frci. On attend donc de voir si Ouattara et le patron des Frci maîtrisent véritablement leurs hommes.
Vincent Deh