Bouaké, Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Siaka Minayaha a procédé jeudi à Bouaké, à l’installation de la première réunion du comité d’orientation et de pilotage (COP) du Projet d’appui aux petits producteurs de maraîchers dans les régions de savanes (PPMS) et du Projet de réhabilitation agricole et de réduction de la pauvreté (PRAREP).
Mise en œuvre dans le cadre de la diversification des cultures maraîchères et vivrières, le projet PPMS /PRAREP porte sur un coût estimé à quelque 20 milliards FCFA. Il bénéficie d’un financement conjoint du gouvernement ivoirien à hauteur de 20% et du Fonds international du développement agricole (FIDA), pour 80%, avec le soutien de la Banque africain de développement (BOAD).
Le projet couvre environ 60 000 Km², soit 5,3% de la superficie nationale et concerne plus de deux millions d’habitants. Il s'agit de 10% des populations défavorisée et vulnérables des régions des Savanes et de la Vallée du Bandama, notamment les femmes et les jeunes.
Le projet PPMS /PRAREP permettra d’appuyer durant cinq ans, les petits producteurs de maraîchers dans les régions concernées. Il ambitionne de renforcer les capacités de gestion et de négociation des bénéficiaires, d’améliorer les techniques et les pratiques de petite irrigation et de mettre en œuvre sur le terrain les investissements correspondant.
L’objectif final étant le développement socioéconomique durable du groupe cible au moyen d’une augmentation du volume de la production de maraîchers de contre saison, d’accroître les revenus de la production maraîchère en vue d’un allègement de la pauvreté.
La première réunion du comité d’orientation et de pilotage à Bouaké a consisté à la présentation et à l’approbation du bilan 2012 du programme de travail et du budget annuel (PTBA) du PPMS/PRAREP.
Composé des acteurs du secteur agricole et du corps préfectoral des zones concernées, les membres du COP ont au terme de leurs travaux recommandé l’extension du projet sur toute l’étendue du territoire. Ce, pour un meilleur développement de la filière maraîchère, pour permettre aux bénéficiaires d’assurer la sécurité alimentaire et de lutter efficacement contre la pauvreté.
A l’ouverture des travaux, Coulibaly Siaka Minayaha a souhaité la pérennisation du projet qui va permettre d’accroître la demande solvable des produits maraîchers afin de satisfaire la demande des grandes villes, en constance expansion.
En Côte d’Ivoire, les produits maraîchers demeurent saisonniers et fortement soumis aux aléas climatiques et à la disponibilité en eau, alors que la demande globale est continue sur toute l’année. Le pays importe donc la pomme-de-terre, du chou et du haricot du Mali du Burkina Faso, ainsi que, en moyenne, 35.000 tonnes d’oignon par an d’Afrique et d’Europe.
L’augmentation des superficies en production et surtout des rendements par une meilleure maîtrise des techniques culturales devrait permettre de couvrir entièrement ces besoins.
(AIP)
Mise en œuvre dans le cadre de la diversification des cultures maraîchères et vivrières, le projet PPMS /PRAREP porte sur un coût estimé à quelque 20 milliards FCFA. Il bénéficie d’un financement conjoint du gouvernement ivoirien à hauteur de 20% et du Fonds international du développement agricole (FIDA), pour 80%, avec le soutien de la Banque africain de développement (BOAD).
Le projet couvre environ 60 000 Km², soit 5,3% de la superficie nationale et concerne plus de deux millions d’habitants. Il s'agit de 10% des populations défavorisée et vulnérables des régions des Savanes et de la Vallée du Bandama, notamment les femmes et les jeunes.
Le projet PPMS /PRAREP permettra d’appuyer durant cinq ans, les petits producteurs de maraîchers dans les régions concernées. Il ambitionne de renforcer les capacités de gestion et de négociation des bénéficiaires, d’améliorer les techniques et les pratiques de petite irrigation et de mettre en œuvre sur le terrain les investissements correspondant.
L’objectif final étant le développement socioéconomique durable du groupe cible au moyen d’une augmentation du volume de la production de maraîchers de contre saison, d’accroître les revenus de la production maraîchère en vue d’un allègement de la pauvreté.
La première réunion du comité d’orientation et de pilotage à Bouaké a consisté à la présentation et à l’approbation du bilan 2012 du programme de travail et du budget annuel (PTBA) du PPMS/PRAREP.
Composé des acteurs du secteur agricole et du corps préfectoral des zones concernées, les membres du COP ont au terme de leurs travaux recommandé l’extension du projet sur toute l’étendue du territoire. Ce, pour un meilleur développement de la filière maraîchère, pour permettre aux bénéficiaires d’assurer la sécurité alimentaire et de lutter efficacement contre la pauvreté.
A l’ouverture des travaux, Coulibaly Siaka Minayaha a souhaité la pérennisation du projet qui va permettre d’accroître la demande solvable des produits maraîchers afin de satisfaire la demande des grandes villes, en constance expansion.
En Côte d’Ivoire, les produits maraîchers demeurent saisonniers et fortement soumis aux aléas climatiques et à la disponibilité en eau, alors que la demande globale est continue sur toute l’année. Le pays importe donc la pomme-de-terre, du chou et du haricot du Mali du Burkina Faso, ainsi que, en moyenne, 35.000 tonnes d’oignon par an d’Afrique et d’Europe.
L’augmentation des superficies en production et surtout des rendements par une meilleure maîtrise des techniques culturales devrait permettre de couvrir entièrement ces besoins.
(AIP)