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Société Publié le vendredi 23 décembre 2011 | L’expression

Cheick Aboubacar Fofana (Pdt du Cosim) : Les religieux, par la voix du président du Cosim, Cheick Boikary Fofana, se sont engagés dans le combat de la moralisation de la société ivoirienne. « Nous voulons moraliser la vie publique»

© L’expression Par Prisca
Commission Dialogue-vérité et réconciliation : le Président Charles Konan Banny rencontre ses collaborateurs
Mardi 6 septembre 2011. Abidjan. Siège de la Commission Dialogue-vérité et réconciliation, Cocody Riviera. Photo: Photo: le chef de la communauté Musulmane, Cheick Boikary Fofana
Le président du Conseil supérieur des imams (Cosim) se veut le chantre de la moralisation de la société ivoirienne. Cheick Boikary Fofana est allé porter ce message au chef de l’Etat qui l’a reçu hier au palais présidentiel. « En ce qui concerne les religieux, nous avons un rôle à jouer en dehors de la Commission dialogue vérité et réconciliation (Cdvr) qui a un caractère national. Nous avons un rôle dans la moralisation de la vie publique et dans le rapprochement des cœurs des Ivoiriens », a affirmé le guide religieux. Réconcilier les Ivoiriens figure en première ligne dans son agenda et il compte y mettre toute son énergie pour ressouder le tissu social déchiré par plusieurs années de crise. « Nous voulons contribuer d’une manière efficace au rétablissement de la paix, l’unité et la fraternité en Côte d’Ivoire », foi de l’imam de la mosquée d’Aghien.

L’homme de Dieu n’a pas souhaité se prononcer sur le refus de la justice d’accorder la liberté provisoire aux pro-Gbagbo. Il a préféré s’en remettre au président de la Cdvr dont il est membre. Le guide spirituel a été précédé par une délégation de la Convention de la société civile de Côte d’Ivoire (Csci) conduite par son président. Patrick N’Gouan a reconnu les prouesses réalisées par le président Ouattara pour remettre la Côte d’Ivoire sur les rails. « Il faut reconnaître tout le mérite du président qui, à peine sorti d’une crise, a pu obtenir un programme avec les bailleurs de fonds.

Nous apprécions à sa juste valeur ce programme », a fait savoir le président de la plate-forme des organisations de la société civile. Il a encouragé le président Ouattara à ne pas fermer la porte au dialogue avec les anciens dirigeants de la refondation. « Nous avons fait quelques recommandations relatives aux questions politiques et institutionnelles, à l’ouverture qu’il a commencée. Nous l’encourageons dans ce sens », a souligné l’ancien président de la Lidho.

Nomel Essis
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