La Fédération ivoirienne pour l’organisation du pèlerinage à La Mecque (Fipem) demande le bilan du hadj 2011. Au cours d’une conférence de presse animée, hier, à la mairie d’Adjamé, le président de l’organisation, el hadj Ibrahim Diallo et son secrétaire général, Dosso Mamadou, sont montés au créneau pour dénoncer certains dysfonctionnements. Notamment la marche des pèlerins devant la direction des cultes pour demander des avions. Du jamais vu en Côte d’Ivoire. Mais aussi les départs et les retours difficiles de certains pèlerins, sans oublier des informations qui leur sont parvenues sur le calvaire des Ivoiriens en Terre sainte, pendant leur pèlerinage. Cette année, selon Dosso Mamadou, il y a eu la mainmise de certaines personnes sur l’organisation du pèlerinage. N’eut été l’implication du chef de l’Etat, poursuit-il, on aurait connu le même échec qu’en 2006. Par conséquent, Ibrahim Diallo a exigé que l’Etat confie désormais l’organisation de cet évènement religieux à des professionnels. Et, la Fipem en a les capacités, ajoute-t-il. Elle dispose en son sein de quatre agences de voyage, de médecins, d’attaches solides dans le domaine de la restauration et de personnes qui ont plus de 30 ans d’expérience en la matière.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh