La tension a baissé d’un cran à Sikensi après les affrontements ayant opposé, dimanche et lundi, des populations autochromes Abidjis aux éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et aux communautés Malinkés (ethnie du nord ivoirien), mais la situation reste toujours volatile, a constaté l’AIP, mardi.
Selon des informations recueillies par l’AIP, si les affrontements ont cessé depuis le déploiement, lundi, d’éléments de la police, de la gendarmerie et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), les rancœurs sont encore perceptibles dans les deux camps.
Aussi, l’on constate dans les différents quartiers des jeunes gens se promenant avec des armes blanches (gourdins, machettes) et même des fusils. L’on apprend en outre que des populations Abidjis entreprennent des descentes sur la ville, en provenance des villages. Toutes choses qui laisse craindre la flambée des violences, d’où la nécessité d’actions de sécurité très vigoureuses dans la ville.
Les commerces sont tous fermés, occasionnant un problème de nourriture dans la localité où l’on constate en outre un exode massif et des déménagements en cascade dans les quartiers. Les forces de l’ordre y mènent des rondes en vue de pacifier l’atmosphère. Les affontements ont fait officiellement quatre morts et une quinzaine des blessés.
(AIP)
akn/cmas
Selon des informations recueillies par l’AIP, si les affrontements ont cessé depuis le déploiement, lundi, d’éléments de la police, de la gendarmerie et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), les rancœurs sont encore perceptibles dans les deux camps.
Aussi, l’on constate dans les différents quartiers des jeunes gens se promenant avec des armes blanches (gourdins, machettes) et même des fusils. L’on apprend en outre que des populations Abidjis entreprennent des descentes sur la ville, en provenance des villages. Toutes choses qui laisse craindre la flambée des violences, d’où la nécessité d’actions de sécurité très vigoureuses dans la ville.
Les commerces sont tous fermés, occasionnant un problème de nourriture dans la localité où l’on constate en outre un exode massif et des déménagements en cascade dans les quartiers. Les forces de l’ordre y mènent des rondes en vue de pacifier l’atmosphère. Les affontements ont fait officiellement quatre morts et une quinzaine des blessés.
(AIP)
akn/cmas