Le gardien de Toulouse et de la sélection française de handball séjourne à Abidjan pour les fêtes de fin d’année. Daouda Karaboué jette un regard sur le handball ivoirien, dans cet entretien, et confie qu’il gagnerait à ne plus disperser ses forces.
Vous évoluez désormais à Toulouse après de belles années à Montpellier. Quels sont vos objectifs avec votre nouveau club ?
C’est sûr que les objectifs de Toulouse sont carrément différents de ceux de Montpellier.
Que voulez-vous dire ?
A Montpellier, nous avons toujours joué le titre de champion de France. Alors qu’à Toulouse, nous jouons le maintien. Depuis trois matches, nous pointons à la 7è place au classement du championnat de France. Mais l’équipe a été renforcée avec Jerôme Fernandez, le capitaine de l’équipe de France. Nous avons aussi un international espagnol. L’objectif de Toulouse est de finir parmi les six premiers pour pouvoir disputer une coupe d’Europe.
Evoluer en sélection française, les Experts, est-ce un privilège ?
Non ! Pas forcément. Il faut travailler dans la vie. C’est ce que je souhaite pouvoir transmettre aux plus jeunes. C’est à force de détermination qu’on arrive au sommet.
Vous avez quasiment tout gagné avec la France. Qu’est-ce qui vous fait encore courir ?
Le plaisir. Le plaisir de pouvoir encore gagner. En sélection française, il y a une seule chose qui nous réunit : la victoire. Nous détestons perdre. Nous détestons voir le titre remporté par une autre nation.
Quel regard portez-vous sur le handball ivoirien ?
(Il se redresse) Plein de potentiels. Le handball ivoirien est plein de potentiels aussi bien dans les écoles que dans les centres de formation. Mais toutes ces forces se dispersent. C’est pourquoi je souhaite apporter, avec mon association «Daouda Karaboué Cœur d’Afrique », une méthode d’enseignement du handball. A partir de ce moment-là, nous ferons le point pour savoir si elle est bonne ou mauvaise.
Est-ce la reconversion à laquelle vous pensiez ?
Pas essentiellement car tant que l’association restera telle, cela ne peut pas être une reconversion. Je ne suis pas rémunéré… Par contre, travailler dans ce sens pour améliorer l’organisation et le développement du handball en Afrique, pourquoi pas ? Si je peux contribuer par cette action à donner au moins un peu de ce que j’ai reçu à l’Afrique, ce serait un plus.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Vous évoluez désormais à Toulouse après de belles années à Montpellier. Quels sont vos objectifs avec votre nouveau club ?
C’est sûr que les objectifs de Toulouse sont carrément différents de ceux de Montpellier.
Que voulez-vous dire ?
A Montpellier, nous avons toujours joué le titre de champion de France. Alors qu’à Toulouse, nous jouons le maintien. Depuis trois matches, nous pointons à la 7è place au classement du championnat de France. Mais l’équipe a été renforcée avec Jerôme Fernandez, le capitaine de l’équipe de France. Nous avons aussi un international espagnol. L’objectif de Toulouse est de finir parmi les six premiers pour pouvoir disputer une coupe d’Europe.
Evoluer en sélection française, les Experts, est-ce un privilège ?
Non ! Pas forcément. Il faut travailler dans la vie. C’est ce que je souhaite pouvoir transmettre aux plus jeunes. C’est à force de détermination qu’on arrive au sommet.
Vous avez quasiment tout gagné avec la France. Qu’est-ce qui vous fait encore courir ?
Le plaisir. Le plaisir de pouvoir encore gagner. En sélection française, il y a une seule chose qui nous réunit : la victoire. Nous détestons perdre. Nous détestons voir le titre remporté par une autre nation.
Quel regard portez-vous sur le handball ivoirien ?
(Il se redresse) Plein de potentiels. Le handball ivoirien est plein de potentiels aussi bien dans les écoles que dans les centres de formation. Mais toutes ces forces se dispersent. C’est pourquoi je souhaite apporter, avec mon association «Daouda Karaboué Cœur d’Afrique », une méthode d’enseignement du handball. A partir de ce moment-là, nous ferons le point pour savoir si elle est bonne ou mauvaise.
Est-ce la reconversion à laquelle vous pensiez ?
Pas essentiellement car tant que l’association restera telle, cela ne peut pas être une reconversion. Je ne suis pas rémunéré… Par contre, travailler dans ce sens pour améliorer l’organisation et le développement du handball en Afrique, pourquoi pas ? Si je peux contribuer par cette action à donner au moins un peu de ce que j’ai reçu à l’Afrique, ce serait un plus.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
