(…) Je suis tout transporté, rien qu’à voir ce parterre de sommités, dont nos aînés, auréolés de sagesse, tant de personnalités, et tant de célébrités, que je me garderais bien de nommer pour ne pas me mélanger les pédales, en cet après-midi du mercredi 28 décembre 2011, autour des travailleurs du quotidien « Le Nouveau Réveil ».
Pour rien au monde, tant que Dieu Tout-puissant, qui est au début et à la fin de toute créature, me donnera la force, je ne faillerai jamais à ce rituel qui donne tout son sens à notre œuvre commune, celle de participer à la défense de la démocratie et de la justice pour un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire. En ma qualité de premier responsable du groupe de presse « Le Réveil », je me dois de donner le ton, et de montrer la voie. Car, nous partageons beaucoup de choses en commun qui tissent, par-delà les salaires, les gratifications, les dons et prêts scolaires, et bien d’autres actions sociales, des liens humains très forts qui font et qui feront que nous restons à jamais intimement liés. Chacun d’entre nous ici, à quelque niveau que ce soit, a écrit une belle page de « Le Nouveau Réveil ». En vérité, je vous le dis du fond du cœur, nous venons de loin. Et, il n’était pas évident que nous en soyons là, à ce niveau où « Le Nouveau Réveil » est devenu l’un des journaux les plus prisés, sinon le journal le plus prisé de Côte d’Ivoire, grâce à ses analyses fouillées, grâce à ses critiques dénuées de toute passion, grâce à la véracité des faits rapportés. Je le dis avec fierté : « Le Nouveau Réveil » est un quotidien qui compte dans le paysage ivoirien, et ce, grâce au travail de toutes et de tous. Je le dis avec d’autant plus de fierté que ce ne sont pas les entraves qui ont manqué. Le chemin, pour voir l’espoir, l’espoir qui fait vivre, luire, un jour, fut plein de tortuosité, de sinuosité, et semé d’embûches. Du « tract », entre parenthèses, de huit (8) pages, conçu et tiré dans mon salon de Yopougon, faute de moyens financiers, à « Le Nouveau Réveil », grâce à des âmes généreuses, nous avons porté notre croix comme Jésus-Christ à Golgotha. Au demeurant, vous en avez fait l’expérience, pour les plus jeunes, ces trois dernières années. Que n’a-t-on tenté, sous le régime des refondateurs, pour étouffer « Le Nouveau Réveil » ? Casse de notre rédaction à plusieurs reprises. Interdiction de parution de nos journaux. Déchirage de nos journaux. Procès sur procès. La brigade des recherches de la gendarmerie au Plateau était devenue notre lieu de travail. Le tribunal, notre nouveau domicile. Journalistes, dont le premier responsable, Denis Kah Zion, arrêtés et jetés au cachot de la gendarmerie. Journalistes emprisonnés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Mais, les ennemis de « Le Nouveau Réveil » ont été vaincus. En réalité, peut-on étouffer une voix, surtout lorsqu’elle est la voix des sans-voix comme « Le Nouveau Réveil » ? Et cela, grâce à vous, mes compagnons d’infortune et de fortune. Et chaque année, en pareille période, me parcourt le sentiment surréel qui me fait dire : tout ce que Dieu, par les hommes, fait est bon. Je le dis, en toute sincérité, avec foi et passion. Les fruits mérités de cette maison ne sont pas les fruits qui relèvent de la seule compétence du Président-directeur-général, Denis Kah Zion. Ce sont les fruits des performances de nous tous, du vigile au premier responsable de la boîte, et de bien d’autres compagnons qui, de près comme de loin, sont présents avec nous. Raison pour laquelle, chaque année, j’ai grand plaisir à m’acquitter d’un devoir. Celui :
- de témoigner ma gratitude pleine et entière à l’illustre couple, à savoir M. et Mme Bédié, dont le rayon protecteur illumine et guide notre ardeur au travail au quotidien. J’associe à cette reconnaissance nos aînés qui sont parmi nous. Qu’on veuille nous pardonner de citer le président Emile Brou, homme très discret, présent parmi nous ce jour, qui sait que mieux quiconque les liens qui nous unissent pour la naissance de « Le Nouveau Réveil ». Nous avons encore en mémoire comme si c’était hier ses conseil avisés et paternalistes, ses encouragements. Félicitations à notre « père » spirituel Dr Lenissongui Coulibaly pour tout ce qu’il fait pour nous tous les jours. La ministre Léopoldine Coffie, ex-présidente de l’Ufpci dont les conseils avisés ne nous ont jamais fait défaut ; Mme Henriette Dao Coulibaly toujours aux côtés de ses enfants du « Nouveau Réveil » avec son bureau national qu’elle adore avec grand amour.
- de rendre gloire à nos ministres Pdci, Patrick Achi, parrain de la cérémonie, Daniel Kablan Duncan, Banzio Dagobert, Allah Kouadio, Kouassi Adjoumani, Thérèse N’Dri Yoman, Goudou Raymond, pour tous leurs bien faits à l’endroit des travailleurs du "Nouveau Réveil" ;
- de traduire, en notre nom à tous, ma reconnaissance à nos chers lecteurs, nos premiers bailleurs de fonds, dont la fidélité et les critiques nous aident à mieux accomplir, dans la sérénité, notre mission, périlleuse certes, mais combien exaltante, pour la Côte d’Ivoire ;
- de remercier, du fond du cœur, nos annonceurs, nos partenaires dont le concours est une onde salvatrice pour toute la presse ivoirienne. On ne le dira jamais assez, la plume du journaliste se tord quand il est écrasé, faute du minimum vital. Grâce à eux, nombre d’entreprises de presse (le président du Gepci, Amédée Assi ne me dira pas le contraire), dont « Le Nouveau Réveil », ont pu accomplir la traversée du désert, ces 10 dernières années ;
- de féliciter toutes les Ong, surtout les Ong pour la défense des droits des journalistes, et des droits humains, opérant en Côte d’Ivoire et ailleurs. Leur mobilisation, aux côtés des hommes des media a, souventes fois, permis de sauver la liberté de la presse dans notre pays ;
- de traduire mon profond respect aux organes de régulation et d’autorégulation de la presse, particulièrement le Conseil national de la presse, dirigé par le doyen de la presse ivoirienne, Eugène Dié Kacou qui, pendant toutes ces années, par sa droiture, a montré la voie à suivre. Au demeurant, les organes de régulation et d’autorégulation de la presse ont compris que dans cette Côte d’Ivoire en quête de démocratie et de justice, leur rôle ne saurait être négligeable et négligé ;
- de saluer nos chroniqueurs (avec en tête Doubé Binty) dont les contributions sont à la pointe du combat contre la dictature, et qui ont aidé « Le Nouveau Réveil », à demeurer l’éveilleur de conscience de toute une nation en décrépitude. Deux d’entre eux, MM. Venance Konan et Tiburce Koffi ont eu de la promotion. Le premier a été nommé directeur général du journal pro-gouvernemental, Fraternité Matin, et le second, directeur général de l’Insaac ;
- de rendre hommage aux travailleuses et aux travailleurs de « Le Nouveau Réveil », tous en leurs qualités et grades. Tous, vous avez mérité, et vous méritez de notre maison commune, le groupe de presse « Le Réveil ». Certains d’entre nous, après avoir donné le meilleur d’eux-mêmes, et rendu de loyaux services à la maison, ont préféré monnayer leurs talents et leur ambition. Où qu’ils se trouvent, qu’ils ont ma bénédiction et mes encouragements. L’homme, dans la vie, est guidé par la loi de l’intérêt. Tout ce que je leur souhaite est qu’ils réussissent et prospèrent, pour leur bien personnel, et pour le rayonnement du pays, et pourquoi pas de « Le Nouveau Réveil », car notre maison aura été leur turbopropulseur. Un bon manager n’étouffe pas dans l’œuf l’ambition de ses collaborateurs. Je citerai, entre autres, André Silver Konan qui est aujourd’hui, Assalé Tiémoko Antoine qui vient de créer un bihebdomadaire, "L’Eléphant Déchainé". Jules Claver Aka qui est parti à "Fraternité Matin"
Quant à vous, qui êtes restés dans la maison, bon an mal an ; qui avez traversé toutes les épreuves avec moi, quels mots puis-je utiliser pour que vous sentiez ce que je sens et ressens au plus profond de moi-même ? Quels termes utilisés pour saluer votre abnégation au travail, je dirais même pour votre amour et votre passion pour cette modeste maison de presse qu’est « Le Nouveau Réveil » ? Vous avez, parfois, d’octobre 2010 à avril 2011, risqué vos vies pour que « Le Nouveau Réveil » vive. Ce ne sont des choses qu’un homme de bon sens ne peut oublier. C’est pourquoi, le peu que cette maison produit, j’ai toujours tenu à ce que nous le partagions. Aujourd’hui, grâce à vos prières, et surtout grâce au travail que nous avons abattu ensemble, le président Alassane Ouattara m’a fait l’insigne honneur de m’appeler à ses côtés en qualité de président du Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire. Je voudrais vous rassurer tout de suite : Je suis en mission à la Pote de Côte d’Ivoire, mais je serai toujours à vos côtés. Je ne pars pas de la maison. Vous me verrez constamment. Je resterai toujours le même Denis Kah Zion dont la porte vous est ouverte de jour comme de nuit. Continuons de cultiver l’esprit de famille, de solidarité, et de partage. Je ne sais pas ce qui se passe dans les autres entreprises, mais ce que j’admire à « Le Nouveau Réveil », c’est cet esprit de sacrifice, cette abnégation au travail, l’esprit de faire totalement corps avec l’entreprise ! Combien de fois, nombre d’entre vous n’ont pas sacrifié leurs congés annuels pendant la présidentielle par exemple pour que « Le Nouveau Réveil » continue de tourner normalement, et à servir nos lecteurs et le peuple de Côte d’Ivoire. Vous devriez être décorés pour travail bien fait. Malheureusement, je ne le puis pour l’instant. Par contre, ce que je puis me faire, c’est, primo, de maintenir le cap. Pour ce faire, en ce début de 2012, nous allons organiser une table ronde sur la communication pour le Pdci dont « Le Nouveau Réveil » est proche. Cela s’impose. Il s’agira d’analyser les résultats du parti et de tirer les enseignements nécessaires. Pour tout dire, il nous faut réorganiser la communication du Pdci pour éviter des déperditions et des échecs souvent évitables. Secundo, c’est de partager comme nous le faisons déjà le peu que la maison engrange, et surtout de vous dire, du fond du cœur, Merci !
Une nouvelle année s’annonce. Je la souhaite, l’année 2012, féconde, en grâces et en bonheur pour tous, et pour la Côte d’Ivoire, notre cher et beau pays ! Bonne et heureuse année à toutes et à tous !
Je vous remercie.
Denis Kah Zion
Pdg
Du groupe de presse « Le Réveil »
Abidjan, le 28 décembre 2011
Pour rien au monde, tant que Dieu Tout-puissant, qui est au début et à la fin de toute créature, me donnera la force, je ne faillerai jamais à ce rituel qui donne tout son sens à notre œuvre commune, celle de participer à la défense de la démocratie et de la justice pour un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire. En ma qualité de premier responsable du groupe de presse « Le Réveil », je me dois de donner le ton, et de montrer la voie. Car, nous partageons beaucoup de choses en commun qui tissent, par-delà les salaires, les gratifications, les dons et prêts scolaires, et bien d’autres actions sociales, des liens humains très forts qui font et qui feront que nous restons à jamais intimement liés. Chacun d’entre nous ici, à quelque niveau que ce soit, a écrit une belle page de « Le Nouveau Réveil ». En vérité, je vous le dis du fond du cœur, nous venons de loin. Et, il n’était pas évident que nous en soyons là, à ce niveau où « Le Nouveau Réveil » est devenu l’un des journaux les plus prisés, sinon le journal le plus prisé de Côte d’Ivoire, grâce à ses analyses fouillées, grâce à ses critiques dénuées de toute passion, grâce à la véracité des faits rapportés. Je le dis avec fierté : « Le Nouveau Réveil » est un quotidien qui compte dans le paysage ivoirien, et ce, grâce au travail de toutes et de tous. Je le dis avec d’autant plus de fierté que ce ne sont pas les entraves qui ont manqué. Le chemin, pour voir l’espoir, l’espoir qui fait vivre, luire, un jour, fut plein de tortuosité, de sinuosité, et semé d’embûches. Du « tract », entre parenthèses, de huit (8) pages, conçu et tiré dans mon salon de Yopougon, faute de moyens financiers, à « Le Nouveau Réveil », grâce à des âmes généreuses, nous avons porté notre croix comme Jésus-Christ à Golgotha. Au demeurant, vous en avez fait l’expérience, pour les plus jeunes, ces trois dernières années. Que n’a-t-on tenté, sous le régime des refondateurs, pour étouffer « Le Nouveau Réveil » ? Casse de notre rédaction à plusieurs reprises. Interdiction de parution de nos journaux. Déchirage de nos journaux. Procès sur procès. La brigade des recherches de la gendarmerie au Plateau était devenue notre lieu de travail. Le tribunal, notre nouveau domicile. Journalistes, dont le premier responsable, Denis Kah Zion, arrêtés et jetés au cachot de la gendarmerie. Journalistes emprisonnés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Mais, les ennemis de « Le Nouveau Réveil » ont été vaincus. En réalité, peut-on étouffer une voix, surtout lorsqu’elle est la voix des sans-voix comme « Le Nouveau Réveil » ? Et cela, grâce à vous, mes compagnons d’infortune et de fortune. Et chaque année, en pareille période, me parcourt le sentiment surréel qui me fait dire : tout ce que Dieu, par les hommes, fait est bon. Je le dis, en toute sincérité, avec foi et passion. Les fruits mérités de cette maison ne sont pas les fruits qui relèvent de la seule compétence du Président-directeur-général, Denis Kah Zion. Ce sont les fruits des performances de nous tous, du vigile au premier responsable de la boîte, et de bien d’autres compagnons qui, de près comme de loin, sont présents avec nous. Raison pour laquelle, chaque année, j’ai grand plaisir à m’acquitter d’un devoir. Celui :
- de témoigner ma gratitude pleine et entière à l’illustre couple, à savoir M. et Mme Bédié, dont le rayon protecteur illumine et guide notre ardeur au travail au quotidien. J’associe à cette reconnaissance nos aînés qui sont parmi nous. Qu’on veuille nous pardonner de citer le président Emile Brou, homme très discret, présent parmi nous ce jour, qui sait que mieux quiconque les liens qui nous unissent pour la naissance de « Le Nouveau Réveil ». Nous avons encore en mémoire comme si c’était hier ses conseil avisés et paternalistes, ses encouragements. Félicitations à notre « père » spirituel Dr Lenissongui Coulibaly pour tout ce qu’il fait pour nous tous les jours. La ministre Léopoldine Coffie, ex-présidente de l’Ufpci dont les conseils avisés ne nous ont jamais fait défaut ; Mme Henriette Dao Coulibaly toujours aux côtés de ses enfants du « Nouveau Réveil » avec son bureau national qu’elle adore avec grand amour.
- de rendre gloire à nos ministres Pdci, Patrick Achi, parrain de la cérémonie, Daniel Kablan Duncan, Banzio Dagobert, Allah Kouadio, Kouassi Adjoumani, Thérèse N’Dri Yoman, Goudou Raymond, pour tous leurs bien faits à l’endroit des travailleurs du "Nouveau Réveil" ;
- de traduire, en notre nom à tous, ma reconnaissance à nos chers lecteurs, nos premiers bailleurs de fonds, dont la fidélité et les critiques nous aident à mieux accomplir, dans la sérénité, notre mission, périlleuse certes, mais combien exaltante, pour la Côte d’Ivoire ;
- de remercier, du fond du cœur, nos annonceurs, nos partenaires dont le concours est une onde salvatrice pour toute la presse ivoirienne. On ne le dira jamais assez, la plume du journaliste se tord quand il est écrasé, faute du minimum vital. Grâce à eux, nombre d’entreprises de presse (le président du Gepci, Amédée Assi ne me dira pas le contraire), dont « Le Nouveau Réveil », ont pu accomplir la traversée du désert, ces 10 dernières années ;
- de féliciter toutes les Ong, surtout les Ong pour la défense des droits des journalistes, et des droits humains, opérant en Côte d’Ivoire et ailleurs. Leur mobilisation, aux côtés des hommes des media a, souventes fois, permis de sauver la liberté de la presse dans notre pays ;
- de traduire mon profond respect aux organes de régulation et d’autorégulation de la presse, particulièrement le Conseil national de la presse, dirigé par le doyen de la presse ivoirienne, Eugène Dié Kacou qui, pendant toutes ces années, par sa droiture, a montré la voie à suivre. Au demeurant, les organes de régulation et d’autorégulation de la presse ont compris que dans cette Côte d’Ivoire en quête de démocratie et de justice, leur rôle ne saurait être négligeable et négligé ;
- de saluer nos chroniqueurs (avec en tête Doubé Binty) dont les contributions sont à la pointe du combat contre la dictature, et qui ont aidé « Le Nouveau Réveil », à demeurer l’éveilleur de conscience de toute une nation en décrépitude. Deux d’entre eux, MM. Venance Konan et Tiburce Koffi ont eu de la promotion. Le premier a été nommé directeur général du journal pro-gouvernemental, Fraternité Matin, et le second, directeur général de l’Insaac ;
- de rendre hommage aux travailleuses et aux travailleurs de « Le Nouveau Réveil », tous en leurs qualités et grades. Tous, vous avez mérité, et vous méritez de notre maison commune, le groupe de presse « Le Réveil ». Certains d’entre nous, après avoir donné le meilleur d’eux-mêmes, et rendu de loyaux services à la maison, ont préféré monnayer leurs talents et leur ambition. Où qu’ils se trouvent, qu’ils ont ma bénédiction et mes encouragements. L’homme, dans la vie, est guidé par la loi de l’intérêt. Tout ce que je leur souhaite est qu’ils réussissent et prospèrent, pour leur bien personnel, et pour le rayonnement du pays, et pourquoi pas de « Le Nouveau Réveil », car notre maison aura été leur turbopropulseur. Un bon manager n’étouffe pas dans l’œuf l’ambition de ses collaborateurs. Je citerai, entre autres, André Silver Konan qui est aujourd’hui, Assalé Tiémoko Antoine qui vient de créer un bihebdomadaire, "L’Eléphant Déchainé". Jules Claver Aka qui est parti à "Fraternité Matin"
Quant à vous, qui êtes restés dans la maison, bon an mal an ; qui avez traversé toutes les épreuves avec moi, quels mots puis-je utiliser pour que vous sentiez ce que je sens et ressens au plus profond de moi-même ? Quels termes utilisés pour saluer votre abnégation au travail, je dirais même pour votre amour et votre passion pour cette modeste maison de presse qu’est « Le Nouveau Réveil » ? Vous avez, parfois, d’octobre 2010 à avril 2011, risqué vos vies pour que « Le Nouveau Réveil » vive. Ce ne sont des choses qu’un homme de bon sens ne peut oublier. C’est pourquoi, le peu que cette maison produit, j’ai toujours tenu à ce que nous le partagions. Aujourd’hui, grâce à vos prières, et surtout grâce au travail que nous avons abattu ensemble, le président Alassane Ouattara m’a fait l’insigne honneur de m’appeler à ses côtés en qualité de président du Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire. Je voudrais vous rassurer tout de suite : Je suis en mission à la Pote de Côte d’Ivoire, mais je serai toujours à vos côtés. Je ne pars pas de la maison. Vous me verrez constamment. Je resterai toujours le même Denis Kah Zion dont la porte vous est ouverte de jour comme de nuit. Continuons de cultiver l’esprit de famille, de solidarité, et de partage. Je ne sais pas ce qui se passe dans les autres entreprises, mais ce que j’admire à « Le Nouveau Réveil », c’est cet esprit de sacrifice, cette abnégation au travail, l’esprit de faire totalement corps avec l’entreprise ! Combien de fois, nombre d’entre vous n’ont pas sacrifié leurs congés annuels pendant la présidentielle par exemple pour que « Le Nouveau Réveil » continue de tourner normalement, et à servir nos lecteurs et le peuple de Côte d’Ivoire. Vous devriez être décorés pour travail bien fait. Malheureusement, je ne le puis pour l’instant. Par contre, ce que je puis me faire, c’est, primo, de maintenir le cap. Pour ce faire, en ce début de 2012, nous allons organiser une table ronde sur la communication pour le Pdci dont « Le Nouveau Réveil » est proche. Cela s’impose. Il s’agira d’analyser les résultats du parti et de tirer les enseignements nécessaires. Pour tout dire, il nous faut réorganiser la communication du Pdci pour éviter des déperditions et des échecs souvent évitables. Secundo, c’est de partager comme nous le faisons déjà le peu que la maison engrange, et surtout de vous dire, du fond du cœur, Merci !
Une nouvelle année s’annonce. Je la souhaite, l’année 2012, féconde, en grâces et en bonheur pour tous, et pour la Côte d’Ivoire, notre cher et beau pays ! Bonne et heureuse année à toutes et à tous !
Je vous remercie.
Denis Kah Zion
Pdg
Du groupe de presse « Le Réveil »
Abidjan, le 28 décembre 2011
