Il ne s’est pas contenté seulement d’insuffler une dynamique aux activités culturelles. Le ministre de la Culture et de la Francophonie a aussi et surtout initié, en si peu de temps, de nombreux reformes, notamment celles relatives au fonctionnement des structures sous sa tutelle, en l’occurrence le Palais de la culture, l’INSAAC, le Burida, les musées de civilisations... En 2012, le ministre écrivain compte s’attaquer à la véritable gangrène qui tire le secteur culturel ivoirien vers le bas : la piraterie. Et sur la question, Maurice Bandama a sa petite idée. « Le ministère est en train de travailler au moyen de ressusciter l’industrie discographique. Nous allons mettre en place au cours de l’année 2012, un guichet unique de production de disques. Nous avons sollicité l’expertise de la Sacem qui a réussi en Europe,à maîtrisé le système de distribution des disques par un meilleur contrôle qui annihile presque la piraterie », confiait-il récemment, avec assurance, à un confrère. L’ambition du ministre, qui a réussi à mettre la vie culturelle ivoirienne en six mois sur des patins à roulette, est grande. « Mon ambition est de faire de la Côte d’Ivoire, une nation de Culture qui doit bâtir une industrie culturelle solide et faire de sorte que la culture devienne la troisième mamelle économique après le binôme café-cacao ». Parviendra-t-il ? Seul le temps nous le dira.
Moussa Keita
Moussa Keita