«L’envie d’écrire ce manuel m’est venue après le constat que j’ai fait du gaspillage de ressources que constituent les crédits bancaires compromis. Avec les créances compromises, ce sont des ressources précieuses, les dépôts de la clientèle, qui desservent le circuit de la production de biens et services». Ces propos ont été tenus, récemment, à l’hôtel Novotel au plateau, par Soungalo Traoré, lors de la dédicace de son livre «les secrets du crédit bancaire en Afrique : techniques pour la gestion efficace du risque» édité par les éditions Secom Médias.
Pour lui, le poids des mauvais crédits reste encore lourd. Il a expliqué qu’en 2009, il s’élevait en moyenne à 17% des créances brutes chez l’ensemble des banques de l’Uemoa là où la norme est fixée à 5%. C’est ainsi, a-t-il précisé, que fort de son expérience dans différentes banques dont la Banque ivoirienne de développement industriel, le Crédit de la Côte d’Ivoire et dans quatorze banques et établissements financiers d’un pays voisin où il a analysé les créances douteuses, il est arrivé à une conclusion : «les clients de nos banques ont besoin de crédits sur mesures en lieu et place du prêt à porter». Développement le contenu de son œuvre, il a soutenu que ce prêt à porter dont il parle dans son livre est le découvert bancaire, c’est un « crédit fourre-tout ». Soungalo Traoré pense qu’avec le découvert, le client risque de confondre excédent ponctuel de trésorerie et bénéfices à investir ou à distribuer. «Cela peut l’amener à utiliser sans le savoir son fonds de roulement pour des investissements ou pour des dépenses hors exploitation. Si le client est malhonnête, selon lui, le découvert peut être une occasion d’obtenir des fonds pour préparer l’insolvabilité de l’entreprise qui lui a permis de prétexte pour emprunter” en vue de s’enrichir au détriment de la banque.
Au finish, l’auteur pense que le découvert bancaire est devenu le plus grand générateur de créances douteuses du système bancaire en Afrique sub-saharienne. C’est pourquoi, il soutient qu’il existe des moyens efficaces pour donner satisfaction au client tout en sécurisant les remboursements à la banque. Il s’agit, a-t-il révélé, des crédits spécialisés, des crédits à garantie intrinsèque, etc. En d’autres termes, des crédits sur mesure.
Koné Modeste
Pour lui, le poids des mauvais crédits reste encore lourd. Il a expliqué qu’en 2009, il s’élevait en moyenne à 17% des créances brutes chez l’ensemble des banques de l’Uemoa là où la norme est fixée à 5%. C’est ainsi, a-t-il précisé, que fort de son expérience dans différentes banques dont la Banque ivoirienne de développement industriel, le Crédit de la Côte d’Ivoire et dans quatorze banques et établissements financiers d’un pays voisin où il a analysé les créances douteuses, il est arrivé à une conclusion : «les clients de nos banques ont besoin de crédits sur mesures en lieu et place du prêt à porter». Développement le contenu de son œuvre, il a soutenu que ce prêt à porter dont il parle dans son livre est le découvert bancaire, c’est un « crédit fourre-tout ». Soungalo Traoré pense qu’avec le découvert, le client risque de confondre excédent ponctuel de trésorerie et bénéfices à investir ou à distribuer. «Cela peut l’amener à utiliser sans le savoir son fonds de roulement pour des investissements ou pour des dépenses hors exploitation. Si le client est malhonnête, selon lui, le découvert peut être une occasion d’obtenir des fonds pour préparer l’insolvabilité de l’entreprise qui lui a permis de prétexte pour emprunter” en vue de s’enrichir au détriment de la banque.
Au finish, l’auteur pense que le découvert bancaire est devenu le plus grand générateur de créances douteuses du système bancaire en Afrique sub-saharienne. C’est pourquoi, il soutient qu’il existe des moyens efficaces pour donner satisfaction au client tout en sécurisant les remboursements à la banque. Il s’agit, a-t-il révélé, des crédits spécialisés, des crédits à garantie intrinsèque, etc. En d’autres termes, des crédits sur mesure.
Koné Modeste