Excellente nouvelle pour les jeunes qui ont des projets mais ne disposent pas de financement. Leur souci prend fin avec la signature, hier, d’une convention tripartite entre le Secrétariat national à la reconstruction et à la réinsertion (Snrr), l’Agence nationale de la réinsertion et de la reconstruction (Anarrec), représentée par Patrick Noella et la Banque régionale de solidarité (Brs) dont le directeur général, Tiornan Coulibaly, était le représentant. Selon le secrétaire national du Snrr, Koné Mamadou, les intéressés peuvent commencer, dès aujourd’hui, à déposer leurs dossiers auprès des antennes de l’Anarrec à Abidjan, à Aboisso, à Séguéla, à Man, à Abengourou, à Bondoukou, etc. Il a confié que les projets retenus pourront être financés dans un délai de quarante-cinq jours. Il a soutenu que le but de ce partenariat est de permettre que les jeunes qui ont des projets et qui ont du mal à trouver un financement dans le circuit habituel des banques soient soulagés. Koné Mamadou a promis qu’il n’y aura pas de discrimination dans la sélection des candidats. « La seule discrimination sera la compétitivité vu que les moyens à notre disposition sont limités », a-t-il précisé. A l’en croire, ce sont les meilleurs postulants qui seront retenus. Tout ne sera pas perdu pour ceux qui ne seront pas sélectionnés, a-t-il rassuré. Avant d’indiquer que des centres de formations dans divers domaines dont l’informatique et la maintenance pourront les accueillir. Koné Mamadou a salué le Premier ministre, Guillaume Soro, qui n’a cessé de soutenir le Snrr. A l’en croire, cette convention est l’expression de la volonté du chef du gouvernement d’aider les jeunes à sortir de la pauvreté. Le directeur de cabinet du secrétaire national du Snrr, Sidibé Mamadou, a argué que les jeunes promoteurs bénéficieront de crédit de la part de la Brs après une étude des dossiers par l’Anarrec.
Bamba K. Inza
Bamba K. Inza