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Société Publié le samedi 31 décembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Education nationale / La cellule des enseignants du Fpi dénonce une ‘’chasse aux sorcières’’ : ‘’125 chefs d’établissements ont été démis sans point de chute’’

La cellule des enseignants du Fpi (Cefpi) était en assemblée générale extraordinaire le mercredi 28 décembre 2011 au siège du Cnrd. La deuxième du genre après le 11 avril, au cours de laquelle, le secrétaire national Kessié Mathias et ses camarades ont passé en revue les problèmes qui minent l’école ivoirienne. L’un des problèmes qui soulève le courroux des enseignants proches du Fpi est le dernier mouvement intervenu au niveau des chefs d’établissement. ‘’La destitution à grande échelle des responsables de l’éducation nationale vient en rajouter à la situation de confusion extrême qui règne actuellement dans le secteur éducation-formation. A titre d’exemple, 19 directeurs régionaux sur 27 de même que 125 chefs d’établissement du secondaire sur 306 ont été demis de leur fonction sans point de chute pour la plupart d’entre eux’’, a critiqué Attoumgbré Joseph, secrétaire national à l’éducation nationale de la Cefpi dans la déclaration qui a sanctionné les travaux. Pour la Cefpi, un si vaste mouvement de mutations, de nominations et de destitutions des cadres s’apparente à une volonté manifeste du gouvernement Ouattara de désorganiser l’école. Ce, d’autant plus que, disent les enseignants du Fpi, ces changements interviennent en pleine année scolaire. Ils ont également critiqué ce qu’ils qualifient de suppression des libertés individuelles et syndicales en milieu scolaire. L’inscription en ligne n’a pas échappé à la critique. ‘’La Cefpi estime que l’inscription en ligne ne saurait être un moyen d’enrichissement personnel. Il faut plutôt impliquer les structures de l’Etat et surtout observer toutes les étapes pour la réussite d’une opération d’envergure’’, affirme la Cefpi. L’ancien ministre de l’Education nationale et parrain de la Cefpi, Michel Amani N’guessan a pris part aux travaux. ‘’Je suis peiné parce que nous avons perdu le pouvoir. Le ministère était le creuset de la réconciliation nationale. Mais on assiste aujourd’hui à une éducation au service d’une tribu. Battons-nous pour reconquérir le pouvoir en gardant notre cohésion. On n’abandonne pas une femme qu’on aime quand elle est malade. Ceux qui quittent le Fpi aujourd’hui font fausse route’’, a conseillé l’ancien ministre de l’Education nationale.

S.Débailly
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