A 19 jours de la Coupe d’Afrique des nations «Gabon-Guinée Equatoriale 2012 », le défenseur du FC Kuban (Russie) explique qu’il piaffe d’impatience de disputer sa première CAN. Le 22 décembre 2011, votre ami et coéquipier en sélection, Yaya Touré de Manchester City, a été sacré meilleur footballeur 2011 par la CAF… l’avez-vous appelé pour le féliciter ? Bien sûr ! (Sourire) Je lui souhaite une bonne année 2012 ainsi qu’à tous les Ivoiriens. Le sacre de Yaya Touré ne m’a pas surpris. Il réalise de belles performances avec les Citizens. Son sacre est mérité. Est-ce une bonne nouvelle pour les Eléphants à quelques jours du début de la CAN 2012 ? Je pense que c’est une bonne nouvelle. Pour lui-même d’abord et pour nous après. C’est intéressant d’attaquer une CAN avec un vainqueur des Awards de la CAF. Vous vous préparez à disputer votre première Coupe d’Afrique des nations. Etes-vous excité ou craintif avant l’évènement ? C’est une compétition très difficile. Comment le savez-vous ? Les anciens m’en ont parlé. Et que disent-ils ? Je sais que la CAN n’est pas facile par rapport à la forte attente et l’enchaînement des matches. Même les équipes jugées faibles se mettent au diapason. Pour gagner, il faut se battre. Je suis tout excité de découvrir cette compétition et curieux de voir comment les choses se passeront en Guinée Equatoriale et au Gabon. Vous évoluerez dans la poule (B), avec le Soudan, le Burkina Faso et l’Angola. Craignez-vous une sélection en particulier ? Pas spécialement mais nous respectons les trois adversaires de la poule B. Tous les adversaires seront à craindre jusqu’à ce que nous atteignions la finale. C’est en tout cas notre objectif. De l’AS Monaco (France), vous avez débarqué au FC Kuban (Russie), il y a quelques mois. Pourquoi et regrettez-vous d’avoir quitté la Ligue 1 française ? Je ne regrette rien. Certaines conditions m’ont poussé à partir. Je peux dire que j’étais très bien à l’AS Monaco mais je suis finalement parti en raison de choses extra-sportives. C’est ce qu’il faut retenir. Le fait d’aller en Russie me permet de vivre une nouvelle aventure. Je regrette une chose : d’avoir laissé l’AS Monaco en Ligue 2. Vous avez insinuez des raisons extra-sportives qui vous ont poussé à quitter la France. Lesquelles ? Je préfère ne pas revenir là-dessus. Passons. Comment jugez-vous le niveau technique du championnat de Russie ? Je ne dirai pas qu’il est excellent mais je reconnais qu’il a un bon niveau, semblable à celui de la France. Le championnat russe n’est pas au-dessus de celui de la France. Il est juste à son niveau.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
