L’Intelligent d’Abidjan se met en route pour la Coupe d’Afrique des nations de football (21 janvier- 12 février 2012), au Gabon et en Guinée Equatoriale. Zoom sur les 16 sélectionneurs ou entraîneurs des équipes qualifiées pour la grand’messe du ballon rond sur le continent.
Qui va succéder à Hassan Shehata, le technicien égyptien, double vainqueur de la CAN (2006 et 2010) avec l’Egypte ? La bataille du stade de l’Amitié à Libreville au Gabon, lieu de la finale de la CAN 2012, le 12 février prochain, fait rêver les 16 sélectionneurs qui participeront à la compétition phare du continent. Répartis entre entraîneurs africains et entraîneurs expatriés, chaque camp attend conduire son équipe à la victoire, même si certains ne se feront pas de cadeau lors d’une confrontation. Pour la 28e édition de la CAN en terres gabonaise et équato-guinéenne, huit techniciens d’origine africaine seront aux prises à des entraîneurs expatriés (d’origine européenne pour la plupart.
Zahoui, Trabelsi et les autres made in Africa
Zahoui François conduira l’ogre ivoirien à Malabo en Guinée Equatoriale pour ce qui est de la phase de poule. Très critiqué pour le choix de ses hommes, l’Ivoirien coopté par l’ex-président de la FIF, Jacques Anouma en août 2010, tentera d’offrir un second sacre au pays, après celui de 1992 au Sénégal. Zahoui François peut-il rééditer l’exploit de Yéo Paul Martial, le premier technicien ivoirien à avoir gagné ce trophée ? C’est le rêve que caressent de nombreux Ivoiriens. Logée dans le groupe B, l’équipe de Zahoui se frottera à deux adversaires qui ont pour sélectionneurs des Africains. Il s’agit du Soudan et de l’Angola. Mohamed Abdulla dit Mazda, patron du staff technique des Soudanais, compte jouer un coup dans ce groupe. Soudanais dans l’âme, Mazda qui s’appuie sur une équipe constituée de joueurs locaux (Al Hilal et El Merrikh), jouera son va-tout pour faire parler de lui. Lito Vidigal, technicien angolais et au contrôle des Palancas Negras d’Angola, assure vouloir atteindre les demi-finales de la CAN, après un parcours inédit en 2010 à domicile (quart de finale). Malgré une préparation en dents de scie, Lito et ses poulains, en véritables outsiders, joueront sans complexe. Les Aigles de Carthage sont managés par Sami Trabelsi, héros au Championnat d’Afrique des nations au Soudan en 2011. Il avait conduit les locaux tunisiens à la victoire. Ce qui lui a valu d’ailleurs sa nomination au poste de sélectionneur des Aigles pour la CAN 2012, après le limogeage du français Bertrand Marchand. Le Nigérien Doula Arouna, désigné meilleur entraîneur de l’année 2011, est mieux armé pour conduire le Mena du Niger à la CAN 2011. Très paternaliste, Doula qui a beaucoup appris auprès de Yéo Martial quand ce dernier était à Niamey, veut coacher sans pression. «Je connais mes joueurs. Petit à petit, le Niger se fait connaître sur la scène continentale. Je n’ai pas de secret», avait-il révélé en novembre 2010 au Niger, lors du tournoi UEMOA remporté par le Mena. Le Botswana, le Sénégal et à la surprise générale, la Guinée Equatoriale ont confié leur destin aux nationaux. Amara Traoré, un Sénégalais, conduira les Lions de la Téranga à un succès inédit à la CAN. Misant sur des joueurs d’expérience dont Moussa Sow, meilleur buteur du championnat français en 2011, Amara Traoré, est confiant pour la 28e édition de la CAN. Tombeur du Cameroun en éliminatoires, le Sénégal d’Amara Traoré est un sérieux prétendant à la couronne abandonnée par l’Egypte. Tshosane Stanley ? Le nom n’est pas évocateur. Toutefois, il faudra compter avec le Botswana, désigné meilleure équipe de l’année 2011 grâce au travail remarquable de Tshosane Stanley. Ce technicien botswanais a été au four et au moulin depuis des années pour la renaissance du football de son pays. Que dire enfin de la Guinée Equatoriale ? Depuis le 21 décembre 2011, Henri Michel, le technicien français a lâché les rênes de l’équipe nationale, à un mois du début de la compétition. Après une première démission le 19 octobre dernier et une volte-face quelques jours plus tard, Henri Michel, ex-sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire a jeté l’éponge, dénonçant au passage des conditions difficiles de travail. Faux a aussitôt réagi les autorités équato-guinéennes qui parlent plutôt d’un «sabotage». Pour éviter un revers, les autorités équato-guinéennes ont nommé provisoirement, l’entraîneur Casto Nopo en remplacement. Il sera épaulé par deux préparateurs physiques, Armando Norberto Micha et José Victor Nguéma ainsi que Salvador Nchuchuma qui s’occupera des gardiens. Des nationaux pour sauver les meubles et pourquoi pas une victoire à la CAN 2012 à domicile ? Le fait remarquable, les sélectionneurs africains ont livré leurs listes des joueurs présélectionnés, sauf l’Ivoirien Zahoui qui entretient le suspense. Parmi les entraîneurs expatriés, figure un Brésilien.
Les « sorciers blancs » adorent la CAN
Ils sont huit en lice pour la couronne finale suite à la démission d’Henri Michel. Le Gabon, pays hôte, a confié les rênes des Panthères au franco-allemand, Gernot Rohr. Il est depuis à la manœuvre pour éviter une débâcle à l’équipe gabonaise. Le Gabon veut non seulement réussir le pari de l’organisation, mais rêve aussi d’un excellent parcours. La Libye a coopté un technicien brésilien pour cette compétition. Il s’agit de Marcos Bekita. Ayant qualifié la Libye pour la CAN 2012 pendant que le peuple faisait face à une crise sans précédent, Marcos Bekita espère réussir son expédition avec une qualification au second tour. Les Black Stars du Ghana ont pour coach le Serbe, Goran Stevanovic. Avec une pléthore de stars dont André Ayew, le Serbe rêve d’atteindre la finale comme en 2010 à Luanda. Un pari possible vu la qualité du jeu produit par les Ghanéens. Le Portugais Paulo Duarte et les Etalons du Burkina Faso seront face à la Côte d’Ivoire à Malabo. Jonathan Pittroïpa et les siens, sous la houlette de leur sélectionneur, croient en leurs chances de sortir victorieux de cette poule B. Le Belge Eric Gerets sera aux devants des Lions de l’Atlas. Misant sur Marouane Chamak, Eric Gerets veut profiter de l’absence du Cameroun, de l’Egypte, du Nigeria…pour offrir le ‘’graal’’ continental au Maroc. Les trois autres sélectionneurs expatriés restants viennent tous de la France. Alain Giresse avec le Mali, Michel Dessuyer avec la Guinée et Hervé Renard avec la Zambie. Ces techniciens français misent aussi sur une victoire de leurs équipes, même si en face, ils craignent la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Sénégal, grandissimes favoris. Comme en guerre, personne ne prédit sa défaite d’avance, chaque entraîneur rêve de décrocher l’or au soir du 12 février 2012.
Annoncia Sehoué
Qui va succéder à Hassan Shehata, le technicien égyptien, double vainqueur de la CAN (2006 et 2010) avec l’Egypte ? La bataille du stade de l’Amitié à Libreville au Gabon, lieu de la finale de la CAN 2012, le 12 février prochain, fait rêver les 16 sélectionneurs qui participeront à la compétition phare du continent. Répartis entre entraîneurs africains et entraîneurs expatriés, chaque camp attend conduire son équipe à la victoire, même si certains ne se feront pas de cadeau lors d’une confrontation. Pour la 28e édition de la CAN en terres gabonaise et équato-guinéenne, huit techniciens d’origine africaine seront aux prises à des entraîneurs expatriés (d’origine européenne pour la plupart.
Zahoui, Trabelsi et les autres made in Africa
Zahoui François conduira l’ogre ivoirien à Malabo en Guinée Equatoriale pour ce qui est de la phase de poule. Très critiqué pour le choix de ses hommes, l’Ivoirien coopté par l’ex-président de la FIF, Jacques Anouma en août 2010, tentera d’offrir un second sacre au pays, après celui de 1992 au Sénégal. Zahoui François peut-il rééditer l’exploit de Yéo Paul Martial, le premier technicien ivoirien à avoir gagné ce trophée ? C’est le rêve que caressent de nombreux Ivoiriens. Logée dans le groupe B, l’équipe de Zahoui se frottera à deux adversaires qui ont pour sélectionneurs des Africains. Il s’agit du Soudan et de l’Angola. Mohamed Abdulla dit Mazda, patron du staff technique des Soudanais, compte jouer un coup dans ce groupe. Soudanais dans l’âme, Mazda qui s’appuie sur une équipe constituée de joueurs locaux (Al Hilal et El Merrikh), jouera son va-tout pour faire parler de lui. Lito Vidigal, technicien angolais et au contrôle des Palancas Negras d’Angola, assure vouloir atteindre les demi-finales de la CAN, après un parcours inédit en 2010 à domicile (quart de finale). Malgré une préparation en dents de scie, Lito et ses poulains, en véritables outsiders, joueront sans complexe. Les Aigles de Carthage sont managés par Sami Trabelsi, héros au Championnat d’Afrique des nations au Soudan en 2011. Il avait conduit les locaux tunisiens à la victoire. Ce qui lui a valu d’ailleurs sa nomination au poste de sélectionneur des Aigles pour la CAN 2012, après le limogeage du français Bertrand Marchand. Le Nigérien Doula Arouna, désigné meilleur entraîneur de l’année 2011, est mieux armé pour conduire le Mena du Niger à la CAN 2011. Très paternaliste, Doula qui a beaucoup appris auprès de Yéo Martial quand ce dernier était à Niamey, veut coacher sans pression. «Je connais mes joueurs. Petit à petit, le Niger se fait connaître sur la scène continentale. Je n’ai pas de secret», avait-il révélé en novembre 2010 au Niger, lors du tournoi UEMOA remporté par le Mena. Le Botswana, le Sénégal et à la surprise générale, la Guinée Equatoriale ont confié leur destin aux nationaux. Amara Traoré, un Sénégalais, conduira les Lions de la Téranga à un succès inédit à la CAN. Misant sur des joueurs d’expérience dont Moussa Sow, meilleur buteur du championnat français en 2011, Amara Traoré, est confiant pour la 28e édition de la CAN. Tombeur du Cameroun en éliminatoires, le Sénégal d’Amara Traoré est un sérieux prétendant à la couronne abandonnée par l’Egypte. Tshosane Stanley ? Le nom n’est pas évocateur. Toutefois, il faudra compter avec le Botswana, désigné meilleure équipe de l’année 2011 grâce au travail remarquable de Tshosane Stanley. Ce technicien botswanais a été au four et au moulin depuis des années pour la renaissance du football de son pays. Que dire enfin de la Guinée Equatoriale ? Depuis le 21 décembre 2011, Henri Michel, le technicien français a lâché les rênes de l’équipe nationale, à un mois du début de la compétition. Après une première démission le 19 octobre dernier et une volte-face quelques jours plus tard, Henri Michel, ex-sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire a jeté l’éponge, dénonçant au passage des conditions difficiles de travail. Faux a aussitôt réagi les autorités équato-guinéennes qui parlent plutôt d’un «sabotage». Pour éviter un revers, les autorités équato-guinéennes ont nommé provisoirement, l’entraîneur Casto Nopo en remplacement. Il sera épaulé par deux préparateurs physiques, Armando Norberto Micha et José Victor Nguéma ainsi que Salvador Nchuchuma qui s’occupera des gardiens. Des nationaux pour sauver les meubles et pourquoi pas une victoire à la CAN 2012 à domicile ? Le fait remarquable, les sélectionneurs africains ont livré leurs listes des joueurs présélectionnés, sauf l’Ivoirien Zahoui qui entretient le suspense. Parmi les entraîneurs expatriés, figure un Brésilien.
Les « sorciers blancs » adorent la CAN
Ils sont huit en lice pour la couronne finale suite à la démission d’Henri Michel. Le Gabon, pays hôte, a confié les rênes des Panthères au franco-allemand, Gernot Rohr. Il est depuis à la manœuvre pour éviter une débâcle à l’équipe gabonaise. Le Gabon veut non seulement réussir le pari de l’organisation, mais rêve aussi d’un excellent parcours. La Libye a coopté un technicien brésilien pour cette compétition. Il s’agit de Marcos Bekita. Ayant qualifié la Libye pour la CAN 2012 pendant que le peuple faisait face à une crise sans précédent, Marcos Bekita espère réussir son expédition avec une qualification au second tour. Les Black Stars du Ghana ont pour coach le Serbe, Goran Stevanovic. Avec une pléthore de stars dont André Ayew, le Serbe rêve d’atteindre la finale comme en 2010 à Luanda. Un pari possible vu la qualité du jeu produit par les Ghanéens. Le Portugais Paulo Duarte et les Etalons du Burkina Faso seront face à la Côte d’Ivoire à Malabo. Jonathan Pittroïpa et les siens, sous la houlette de leur sélectionneur, croient en leurs chances de sortir victorieux de cette poule B. Le Belge Eric Gerets sera aux devants des Lions de l’Atlas. Misant sur Marouane Chamak, Eric Gerets veut profiter de l’absence du Cameroun, de l’Egypte, du Nigeria…pour offrir le ‘’graal’’ continental au Maroc. Les trois autres sélectionneurs expatriés restants viennent tous de la France. Alain Giresse avec le Mali, Michel Dessuyer avec la Guinée et Hervé Renard avec la Zambie. Ces techniciens français misent aussi sur une victoire de leurs équipes, même si en face, ils craignent la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Sénégal, grandissimes favoris. Comme en guerre, personne ne prédit sa défaite d’avance, chaque entraîneur rêve de décrocher l’or au soir du 12 février 2012.
Annoncia Sehoué