La presse ivoirienne et le Groupe Olympe (Soir Info, L’inter et Star-Mag) sont depuis le lundi 2 janvier 2012 orphelins. Le Président-directeur général (Pdg) du groupe cité plus haut, Nady Rayess, celui qui a tracé les sillons de la presse privée en Côte d’Ivoire, n’a pu survivre de ses blessures, suite au crash de son avion privé, au large du village de Vitré 1, à environ 4km de la zone franche de Grand-Bassam.
« Tout a commencé peu après 8h, lorsque des habitants du campement en face de la lagune nous ont alertés en indiquant qu’un petit avion avait des ennuis. Ils nous ont également dit que son moteur a repris avant qu’ils n’entendent un grand bruit », témoigne Brice Andjemien, l’une des personnes à se rendre sur les lieux du drame. Ce dernier a poursuivi pour dire qu’aussitôt, ils ont alerté les autorités, notamment la gendarmerie et les secouristes. Les minutes qui ont suivi, ce sont des moyens conséquents qui sont déployés dans l’espoir de retrouver Nady Rayess en vie : « Un hélicoptère avec plusieurs Blancs est arrivé au village. Nous leur avons expliqué ce qui s’était passé en les prévenant qu’il était quasiment impossible d’avoir accès au lieu du drame sans précaution. C’est ainsi que deux parmi ces expatriés et un médecin sont restés en notre compagnie. Dès lors, ils ont demandé à ceux qui sont restés à bord de l’hélicoptère de survoler la zone du crash afin d’identifier l’avion. Dès que cela a été possible, nous avons pataugé dans les mangroves avec les autres sur une distance de plusieurs centaines de mètres avant de retrouver l’avion et le pilote (Nady Rayess, ndlr) », raconte-il. Poursuivant, il a décrit le drame : « Le pilote a été retrouvé toujours coincé dans son fauteuil, malheureusement, il avait saigné abondamment. Les secouristes qui l’ont retiré de là nous ont conseillé de nous éloigner de l’appareil compte tenu des fuites de kérosène du réservoir qui pouvaient provoquer une explosion ». Entouré de ses frères et amis du village, Andjemien, par ailleurs étudiant en logistique qui est allé dans son village pour la Saint-Sylvestre, s’est dit effondré et déçu de n’avoir pas pu sauver Nady Rayess. C’est dans une ambulance du Samu, peu après 13h, que la dépouille du Pdg a été évacuée sur Abidjan. Il laisse derrière lui une famille effondrée avec qui il venait, la veille de passer le jour du nouvel an et des employés sans voix, sous le choc de sa disparition brutale.
M’BRA Konan
« Tout a commencé peu après 8h, lorsque des habitants du campement en face de la lagune nous ont alertés en indiquant qu’un petit avion avait des ennuis. Ils nous ont également dit que son moteur a repris avant qu’ils n’entendent un grand bruit », témoigne Brice Andjemien, l’une des personnes à se rendre sur les lieux du drame. Ce dernier a poursuivi pour dire qu’aussitôt, ils ont alerté les autorités, notamment la gendarmerie et les secouristes. Les minutes qui ont suivi, ce sont des moyens conséquents qui sont déployés dans l’espoir de retrouver Nady Rayess en vie : « Un hélicoptère avec plusieurs Blancs est arrivé au village. Nous leur avons expliqué ce qui s’était passé en les prévenant qu’il était quasiment impossible d’avoir accès au lieu du drame sans précaution. C’est ainsi que deux parmi ces expatriés et un médecin sont restés en notre compagnie. Dès lors, ils ont demandé à ceux qui sont restés à bord de l’hélicoptère de survoler la zone du crash afin d’identifier l’avion. Dès que cela a été possible, nous avons pataugé dans les mangroves avec les autres sur une distance de plusieurs centaines de mètres avant de retrouver l’avion et le pilote (Nady Rayess, ndlr) », raconte-il. Poursuivant, il a décrit le drame : « Le pilote a été retrouvé toujours coincé dans son fauteuil, malheureusement, il avait saigné abondamment. Les secouristes qui l’ont retiré de là nous ont conseillé de nous éloigner de l’appareil compte tenu des fuites de kérosène du réservoir qui pouvaient provoquer une explosion ». Entouré de ses frères et amis du village, Andjemien, par ailleurs étudiant en logistique qui est allé dans son village pour la Saint-Sylvestre, s’est dit effondré et déçu de n’avoir pas pu sauver Nady Rayess. C’est dans une ambulance du Samu, peu après 13h, que la dépouille du Pdg a été évacuée sur Abidjan. Il laisse derrière lui une famille effondrée avec qui il venait, la veille de passer le jour du nouvel an et des employés sans voix, sous le choc de sa disparition brutale.
M’BRA Konan