Koné Bruno sur les traces de Kla Sylvanus. Ainsi pourrait se résumer l’opération d’identification des abonnés des mobiles et internet que le ministère de la Poste et des techniques de l’information, et de la communication (Ptic) vient de lancer. Au cours d’un point de presse qu’il a animée, le vendredi 30 décembre dernier, à son cabinet, le ministre des Ptic, Koné Bruno, a donné les orientations de cette opération. «Ce projet de décret vise deux objectifs principaux, faciliter la prévention et la répression de l’usage délictueux des services de télécommunications par l’identification de tous les utilisateurs, notamment ceux de la télécopie mobile et de l’internet, maitriser le fichier nominatif des abonnées, tout en garantissant le respect de la vie privée des utilisateurs des services de télécommunications ». Ainsi, obligation est faite, désormais, aux opérateurs et fournisseurs des services de télécommunications ouverts au public d’identifier tous leurs abonnés.
Cette opération n’est pas nouvelle. Elle avait été initiée et menée pendant 1 an, en son temps par l’Atci de Sylvanus Kla. Les mêmes qui se réjouissent aujourd’hui du retour de cette opération étaient ceux-là même qui protestaient violemment contre ce projet en accusant le président Laurent Gbagbo de vouloir contrôler les communications et diriger les abonnés.
Les mêmes accusations ne sont-elles pas aussi valables pour le régime Ouattara ?
Le ministre Koné Bruno a également annoncé l’avènement de la téléphonie mobile de troisième génération (la 3G) afin de répondre à la croissance dans le secteur des communications. « Contrairement à la téléphonie mobile de deuxième génération (2G), qui permet une transmission en mode circuit avec des débits peu élevés, celle de troisième génération, permet des débits de transmission élevés en mode paquet, qui assurent une meilleure qualité de service. Ainsi, la 3G permet de fournir aux utilisateurs des services de communications mobiles à haut débit, incluant notamment la visiophonie, la visioconférence, la messagerie multimédia, le transfert de fichiers de grande taille, la géolocalisation, etc. », a-t-il dit.
J-S L.
Cette opération n’est pas nouvelle. Elle avait été initiée et menée pendant 1 an, en son temps par l’Atci de Sylvanus Kla. Les mêmes qui se réjouissent aujourd’hui du retour de cette opération étaient ceux-là même qui protestaient violemment contre ce projet en accusant le président Laurent Gbagbo de vouloir contrôler les communications et diriger les abonnés.
Les mêmes accusations ne sont-elles pas aussi valables pour le régime Ouattara ?
Le ministre Koné Bruno a également annoncé l’avènement de la téléphonie mobile de troisième génération (la 3G) afin de répondre à la croissance dans le secteur des communications. « Contrairement à la téléphonie mobile de deuxième génération (2G), qui permet une transmission en mode circuit avec des débits peu élevés, celle de troisième génération, permet des débits de transmission élevés en mode paquet, qui assurent une meilleure qualité de service. Ainsi, la 3G permet de fournir aux utilisateurs des services de communications mobiles à haut débit, incluant notamment la visiophonie, la visioconférence, la messagerie multimédia, le transfert de fichiers de grande taille, la géolocalisation, etc. », a-t-il dit.
J-S L.