« Moi président de la Fédération ivoirienne ? Non, merci »
Après quatorze ans passés à Montpellier, pourquoi avez-vous opté pour Toulouse?
Je n’ai pas changé de ma propre volonté, seulement que mon contrat est arrivé à terme. 14 ans dans ce club, je crois que ce n’est pas rien. Aussi le projet du club ne me convenait-il plus vraiment, puisque les dirigeants ont prévu de faire venir des joueurs, quand même ceux-là coûtent moins cher que moi. Ça fait partie d’une politique financière du club. L’objectif du club est de faire des économies en faisant venir ces joueurs pour le futur.
Y compris les gardiens ?
Oui, sauf que le gardien coûte moins cher que moi.
N’étiez-vous pas un peu blasé après quatorze ans dans le même club?
Pas du tout. J’étais toujours motivé même après 14 ans. J’y ai des amis, de la famille et tout. Vu la manière dont les choses se sont passées, j’ai décidé de rompre avec les dirigeants du club.
Quels sont vos nouveaux objectifs avec Toulouse?
Mon objectif est d’apporter mon expérience à ces jeunes. C’est une équipe relativement jeune. Nous allons, ensemble, apporter beaucoup au club. Depuis 10 ans, le club n’a plus touché la 5ème place. Depuis trois matches, nous sommes classés 6ème, et ça augure d’un futur meilleur.
Pensez-vous qu’avec cette équipe, vous avez des chances de finir européen ?
Ça dépendra des finalistes, c’est le champion qui gagne toujours la coupe.
Depuis un moment, vous avez commencé des projets en Côte d’Ivoire. « Cœur Afrique » et maintenant Handball pour tous ». Lequel vous tient le plus à cœur ?
J’avoue qu’il n’y a pas un qui me tient particulièrement à cœur. Car nous avons décidé d’accompagner tous ces projets. C’est forcément des projets de handball. C’est ce que je sais faire le mieux. On va aller dans les quartiers pour voir comment on peut davantage vulgariser le handball.
Vous êtes international français d’origine ivoirienne. Avez-vous eu le choix de jouer en équipe de France ou vous y avez été contraint ?
Je n’ai pas eu le choix de jouer en équipe nationale de France. Mais le fait que mon pays m’ait ignoré pendant longtemps m’a fait beaucoup de peine. J’avais mal de voir beaucoup de mes amis sélectionnés par leurs pays d’origine, et moi pas. Pourtant j’en avais bel et bien le niveau. J’ai un peu d’orgueil. Peut-être l’équipe nationale de mon pays n’avait pas besoin de moi ou je n’étais pas fait pour elle. Donc quand il y a eu l’opportunité de jouer avec la France, je n’ai pas hésité quand même ce n’était pas mon premier choix.
De loin, quel regard portez-vous sur le handball ivoirien ?
Pour moi, le handball ivoirien est une locomotive, il a du potentiel. Mais le problème, c’est son organisation d’ensemble. Je pense que le handball ivoirien fait son chemin, il est bien vu en Afrique, surtout au niveau des dames. Il faut donc mettre tous les moyens en place pour le faire évoluer davantage. Il ne s’agit pas seulement de moyens financier, mais aussi et surtout des moyens techniques et humains.
Songez-vous un jour à diriger le handball ivoirien en tant que président de la fédération?
Non pas du tout, je ne vise aucun poste au niveau fédéral, ça ne m’intéresse pas du tout.
Comment trouvez-vous la gestion du handball ivoirien par l’équipe fédérale actuelle ?
C’est vrai qu’il y a des difficultés, mais beaucoup de choses sont en train d’être faites par les dirigeants. S’ils s’organisent mieux, ça devrait aller logiquement.
Après quatorze ans passés à Montpellier, pourquoi avez-vous opté pour Toulouse?
Je n’ai pas changé de ma propre volonté, seulement que mon contrat est arrivé à terme. 14 ans dans ce club, je crois que ce n’est pas rien. Aussi le projet du club ne me convenait-il plus vraiment, puisque les dirigeants ont prévu de faire venir des joueurs, quand même ceux-là coûtent moins cher que moi. Ça fait partie d’une politique financière du club. L’objectif du club est de faire des économies en faisant venir ces joueurs pour le futur.
Y compris les gardiens ?
Oui, sauf que le gardien coûte moins cher que moi.
N’étiez-vous pas un peu blasé après quatorze ans dans le même club?
Pas du tout. J’étais toujours motivé même après 14 ans. J’y ai des amis, de la famille et tout. Vu la manière dont les choses se sont passées, j’ai décidé de rompre avec les dirigeants du club.
Quels sont vos nouveaux objectifs avec Toulouse?
Mon objectif est d’apporter mon expérience à ces jeunes. C’est une équipe relativement jeune. Nous allons, ensemble, apporter beaucoup au club. Depuis 10 ans, le club n’a plus touché la 5ème place. Depuis trois matches, nous sommes classés 6ème, et ça augure d’un futur meilleur.
Pensez-vous qu’avec cette équipe, vous avez des chances de finir européen ?
Ça dépendra des finalistes, c’est le champion qui gagne toujours la coupe.
Depuis un moment, vous avez commencé des projets en Côte d’Ivoire. « Cœur Afrique » et maintenant Handball pour tous ». Lequel vous tient le plus à cœur ?
J’avoue qu’il n’y a pas un qui me tient particulièrement à cœur. Car nous avons décidé d’accompagner tous ces projets. C’est forcément des projets de handball. C’est ce que je sais faire le mieux. On va aller dans les quartiers pour voir comment on peut davantage vulgariser le handball.
Vous êtes international français d’origine ivoirienne. Avez-vous eu le choix de jouer en équipe de France ou vous y avez été contraint ?
Je n’ai pas eu le choix de jouer en équipe nationale de France. Mais le fait que mon pays m’ait ignoré pendant longtemps m’a fait beaucoup de peine. J’avais mal de voir beaucoup de mes amis sélectionnés par leurs pays d’origine, et moi pas. Pourtant j’en avais bel et bien le niveau. J’ai un peu d’orgueil. Peut-être l’équipe nationale de mon pays n’avait pas besoin de moi ou je n’étais pas fait pour elle. Donc quand il y a eu l’opportunité de jouer avec la France, je n’ai pas hésité quand même ce n’était pas mon premier choix.
De loin, quel regard portez-vous sur le handball ivoirien ?
Pour moi, le handball ivoirien est une locomotive, il a du potentiel. Mais le problème, c’est son organisation d’ensemble. Je pense que le handball ivoirien fait son chemin, il est bien vu en Afrique, surtout au niveau des dames. Il faut donc mettre tous les moyens en place pour le faire évoluer davantage. Il ne s’agit pas seulement de moyens financier, mais aussi et surtout des moyens techniques et humains.
Songez-vous un jour à diriger le handball ivoirien en tant que président de la fédération?
Non pas du tout, je ne vise aucun poste au niveau fédéral, ça ne m’intéresse pas du tout.
Comment trouvez-vous la gestion du handball ivoirien par l’équipe fédérale actuelle ?
C’est vrai qu’il y a des difficultés, mais beaucoup de choses sont en train d’être faites par les dirigeants. S’ils s’organisent mieux, ça devrait aller logiquement.