Les cas de violations des droits de l’enfant dans la presse ivoirienne ne passeront plus sous silence. A l’issue d’un atelier en deux sessions tenu récemment à Grand-Bassam, le Réseau ivoirien des communicateurs amis des enfants (Ricae) a décidé de les collecter et de les mettre sur la place publique en cette année 2012. Et ce, en collaboration avec son partenaire privilégié Save the Children. L’objectif de l’atelier est de faire baisser les violations des droits des enfants aggravées par la crise postélectorale et de les faire disparaître progressivement. «Plus on relèvera les cas de violations des droits de l’enfant dans la presse et dans les radios et on le fera savoir publiquement aux acteurs des médias, plus ils en prendront conscience et moins ils commettront ces manquements pour le bonheur des tout-petits», a dit le Pca du Ricae, Mamadou Doumbia, lors de cet atelier. Le Coordonnateur du programme société civile de Save the Children, Michel Eponon, a abondé dans le même sens. Tout en félicitant le réseau pour cette initiative, il a réitéré le soutien de son institution à toutes les activités du réseau. Après avoir remercié Save the children, l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), le Conseil national de la presse (Cnp) et le Bureau international catholique de l’enfance (Bice), Mamadou Doumbia a dévoilé le projet de création d’une université des droits de l’enfant dans les prochains mois en vue de la protection et de la promotion de ces droits dans le pays.
Napargalè Marie
Napargalè Marie