La ville de Grand-Bassam présente un nouveau visage par sa voirie. Les travaux de réhabilitation et de rénovation du réseau routier lancés par l’Etat depuis quelques semaines lui donnent fière allure.
Les routes de l’ancienne capitale politique font leur mue. Premier signe de la métamorphose de Grand-Bassam : le revêtement de la voirie urbaine. De l’entrée de la ville par la gendarmerie jusqu’au rond-point dénommé «place de la paix», la route crevassée voire défoncée qui offrait jadis, un spectacle désolant, est relookée. Les crevasses et les nombreux trous ravinés ont été recouverts de bitume. Désormais, la circulation est fluide sur cette voie. Le célèbre carrefour mosquée Sylla, situé sur la même voie, a également fait peau neuve. Les nids de poule qui rivalisaient en profondeur et en largeur ont été bouchés par du bitume. Ce carrefour a retrouvé toute sa splendeur au grand bonheur des usagers de ce tronçon. Situation identique au «carrefour dialogue» non loin du petit marché du Collège moderne en passant par la préfecture.
Voirie relookée
Cette voirie autrefois en lambeaux présente, aujourd’hui, un meilleur aspect. La cité balnéaire peut charmer. L’ancienne capitale politique est en chantier grâce à la promesse faite par le président de la République Alassane Ouattara. On peut y rouler carrosse. Depuis quelques semaines, de lourds engins, en l’occurrence des compacteurs, des camions, des panneaux de signalisation appartenant à Mondial Logistic, maître d’œuvre de ces ouvrages, sont visibles par endroits. Et c’est l’Agence de gestion des routes (Ageroute) qui assure la maîtrise d’ouvrage délégué. Au carrefour dialogue, par exemple, la partie dégradée de la voirie est rasée. Des tas de graviers, des paquets de ciment sont mêlés pour obtenir un mélange homogène. Le gravier remplit les nids de poule puis, compactés. Puis, suivent des couches d’imprégnation qui permettent de colmater les ouvertures. Elles sont suivies du revêtement avec l’enrobé bitumineux. C’est une équipe, toutes qualifications confondues, qui est déployée sur le terrain. La chaussée, à cet endroit, est fermée à la circulation et les automobilistes sont obligés de faire des détours avant de regagner la nouvelle voie. Sur ce chantier, les ouvriers sont à la tâche pour donner fière allure à la voirie de la première capitale de Côte d’Ivoire. Chaque ouvrier exécute une tâche bien précise. A en croire Kassoum Bakayoko, chef de service technique de la mairie de Grand-Bassam, le coût des travaux, estimé à plus de 100 millions de Fcfa, est un financement de l’Etat. Aussi, ces travaux qui devraient prendre fin en oût dernier, ont malheureusement du mal à s’achever.
Selon un ouvrier, sous le sceau de l’anonymat, ce retard s’explique par la saison des pluies et la rupture du stock de bitume pendant une certaine période. Néanmoins, les ouvriers s’attellent à boucler les travaux dans un délai raisonnable afin d’achever, de vêtir la cité balnéaire d’un manteau fleuri. Les populations de Grand-Bassam qui ne comprenaient pas pourquoi, la ville-symbole était délaissée de la sorte ont le sourire. Cette joie s’observe chez les opérateurs économiques. Ouattara Alassane, Dg du Wharf, estime que c’est le meilleur cadeau que le chef de l’Etat puisse offrir aux populations Bassamoises. « Le mauvais état de la voirie à l’entrée de Grand-Bassam apparaissait aux yeux des hôteliers comme une laideur.
Nous sommes satisfaits que le gouvernement ivoirien ait inscrit dans ses priorités les questions d’infrastructures routières », se réjouit-il.
Les populations délivrées
Propos soutenus par Touré alpha, responsable de Koral Beach. Il juge qu’aujourd’hui les touristes n’ont pas trop d’efforts à fournir pour se rendre à Grand- Bassam. La voie est désormais dégagée. Selon lui, les quartiers dénommés 203, ancienne Cie, Belleville sont facilement accessibles par la voie. Les populations n’ont plus à faire des détours pour se rendre à leurs domiciles. « Nous sommes soulagés. Avant, il était extrêmement difficile d’avoir un véhicule pour aller au quartier 203, c’était pénible ». Selon Abdoulaye Bamba, chauffeur de taxi, pour que cette initiative soit salutaire, il est également question d’étendre les travaux de rénovation dans plusieurs quartiers de la ville. « C’est une satisfaction, cependant, ma joie sera plus grande si ces travaux de rénovation s’étendent dans les autres quartiers de Grand-Bassam, notamment la rue Mockey, rue symbole qui porte le nom du 1er maire ivoirien de Grand-Bassam». , a-t-il suggéré. Les travaux de colmatage de nids de poule regroupent plusieurs points. Le premier circuit part de l’entrée de la ville au rond-point (la place de la paix). De là à la mairie, il passera par la préfecture et le collège moderne sis au quartier France. Le second partira du rond-point à la forêt sacrée de Moossou. Outre ces travaux, il y a le projet de bitumage de 5km de la voirie de Grand-Bassam lancé par l’ex-député-maire Jean-Michel Moulod en 2009. Sur les 5 km de voirie à bitumer, il reste 2km. Ce projet exécuté par SITPCI part du carrefour Koffi Bilé jusqu’au Pont de la victoire en passant par le phare.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Les routes de l’ancienne capitale politique font leur mue. Premier signe de la métamorphose de Grand-Bassam : le revêtement de la voirie urbaine. De l’entrée de la ville par la gendarmerie jusqu’au rond-point dénommé «place de la paix», la route crevassée voire défoncée qui offrait jadis, un spectacle désolant, est relookée. Les crevasses et les nombreux trous ravinés ont été recouverts de bitume. Désormais, la circulation est fluide sur cette voie. Le célèbre carrefour mosquée Sylla, situé sur la même voie, a également fait peau neuve. Les nids de poule qui rivalisaient en profondeur et en largeur ont été bouchés par du bitume. Ce carrefour a retrouvé toute sa splendeur au grand bonheur des usagers de ce tronçon. Situation identique au «carrefour dialogue» non loin du petit marché du Collège moderne en passant par la préfecture.
Voirie relookée
Cette voirie autrefois en lambeaux présente, aujourd’hui, un meilleur aspect. La cité balnéaire peut charmer. L’ancienne capitale politique est en chantier grâce à la promesse faite par le président de la République Alassane Ouattara. On peut y rouler carrosse. Depuis quelques semaines, de lourds engins, en l’occurrence des compacteurs, des camions, des panneaux de signalisation appartenant à Mondial Logistic, maître d’œuvre de ces ouvrages, sont visibles par endroits. Et c’est l’Agence de gestion des routes (Ageroute) qui assure la maîtrise d’ouvrage délégué. Au carrefour dialogue, par exemple, la partie dégradée de la voirie est rasée. Des tas de graviers, des paquets de ciment sont mêlés pour obtenir un mélange homogène. Le gravier remplit les nids de poule puis, compactés. Puis, suivent des couches d’imprégnation qui permettent de colmater les ouvertures. Elles sont suivies du revêtement avec l’enrobé bitumineux. C’est une équipe, toutes qualifications confondues, qui est déployée sur le terrain. La chaussée, à cet endroit, est fermée à la circulation et les automobilistes sont obligés de faire des détours avant de regagner la nouvelle voie. Sur ce chantier, les ouvriers sont à la tâche pour donner fière allure à la voirie de la première capitale de Côte d’Ivoire. Chaque ouvrier exécute une tâche bien précise. A en croire Kassoum Bakayoko, chef de service technique de la mairie de Grand-Bassam, le coût des travaux, estimé à plus de 100 millions de Fcfa, est un financement de l’Etat. Aussi, ces travaux qui devraient prendre fin en oût dernier, ont malheureusement du mal à s’achever.
Selon un ouvrier, sous le sceau de l’anonymat, ce retard s’explique par la saison des pluies et la rupture du stock de bitume pendant une certaine période. Néanmoins, les ouvriers s’attellent à boucler les travaux dans un délai raisonnable afin d’achever, de vêtir la cité balnéaire d’un manteau fleuri. Les populations de Grand-Bassam qui ne comprenaient pas pourquoi, la ville-symbole était délaissée de la sorte ont le sourire. Cette joie s’observe chez les opérateurs économiques. Ouattara Alassane, Dg du Wharf, estime que c’est le meilleur cadeau que le chef de l’Etat puisse offrir aux populations Bassamoises. « Le mauvais état de la voirie à l’entrée de Grand-Bassam apparaissait aux yeux des hôteliers comme une laideur.
Nous sommes satisfaits que le gouvernement ivoirien ait inscrit dans ses priorités les questions d’infrastructures routières », se réjouit-il.
Les populations délivrées
Propos soutenus par Touré alpha, responsable de Koral Beach. Il juge qu’aujourd’hui les touristes n’ont pas trop d’efforts à fournir pour se rendre à Grand- Bassam. La voie est désormais dégagée. Selon lui, les quartiers dénommés 203, ancienne Cie, Belleville sont facilement accessibles par la voie. Les populations n’ont plus à faire des détours pour se rendre à leurs domiciles. « Nous sommes soulagés. Avant, il était extrêmement difficile d’avoir un véhicule pour aller au quartier 203, c’était pénible ». Selon Abdoulaye Bamba, chauffeur de taxi, pour que cette initiative soit salutaire, il est également question d’étendre les travaux de rénovation dans plusieurs quartiers de la ville. « C’est une satisfaction, cependant, ma joie sera plus grande si ces travaux de rénovation s’étendent dans les autres quartiers de Grand-Bassam, notamment la rue Mockey, rue symbole qui porte le nom du 1er maire ivoirien de Grand-Bassam». , a-t-il suggéré. Les travaux de colmatage de nids de poule regroupent plusieurs points. Le premier circuit part de l’entrée de la ville au rond-point (la place de la paix). De là à la mairie, il passera par la préfecture et le collège moderne sis au quartier France. Le second partira du rond-point à la forêt sacrée de Moossou. Outre ces travaux, il y a le projet de bitumage de 5km de la voirie de Grand-Bassam lancé par l’ex-député-maire Jean-Michel Moulod en 2009. Sur les 5 km de voirie à bitumer, il reste 2km. Ce projet exécuté par SITPCI part du carrefour Koffi Bilé jusqu’au Pont de la victoire en passant par le phare.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
