Pour sa première Coupe d’Afrique des nations qu’elle co-organise avec le Gabon et qui se disputera du 21 janvier au 12 février 2012, la Guinée Equatoriale semble déterminée à jouer les premiers rôles dans la poule A, logée à Bata. Présentation.
Le sélectionneur Henri Michel parti à un mois de la compétition, en raison de la trop grande ingérence du ministre des Sports dans les affaires de la sélection, la Guinée Equatoriale s’en était remise au fils du pays Castor Nopo. Mais depuis hier, Gilson Paulo a été engagé. En réaction, Francisco Pascual Eyegue Obama a qualifié cette démission du technicien français de «sabotage». Pour lui, en effet, « le football équato-guinéen est d’abord une affaire d’Etat ». Bref, aujourd’hui, l’équipe nationale masculine baptisée « Nzalang Nacional » veut suivre les pas de la sélection féminine qui a remporté, chez elle, la Coupe d’Afrique des nations en 2008 (puis vice-championne en 2010). Le « Nzalang Nacional » qui n’a jusque-là jamais participé à une Coupe d’Afrique des nations rêve donc de déjouer tous les pronostics. Le président de la Fédération équato-guinéenne, Bonifacio Manga, a d’ailleurs récemment déclaré que son pays n’allait pas participer juste pour l’honneur. « Nous allons essayer, à défaut de jouer la finale, d’aller le plus loin possible dans cette compétition. Nous jouerons pour gagner », a-t-il souligné. Pour atteindre ses objectifs, la Guinée Equatoriale se serait renforcée avec quelques talents directement venus de leur Brésil natal. Cela suffira-t-il pour sortir vivant de la poule A constituée de la Libye, du Sénégal et de la Zambie ? Pas sûr. Classée 150è mondiale après le dernier classement de la FIFA, la Guinée Equatoriale se fera une nette idée de sa force de frappe le 6 janvier en amical face à l’Afrique du Sud à Bata. Il faut dire que le stade de la ville natale du président de la République, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, abritera le 21 janvier la rencontre inaugurale de la 28è édition de la CAN entre la Guinée Equatoriale et la Libye.
Guy-Florentin Yaméogo
Le sélectionneur Henri Michel parti à un mois de la compétition, en raison de la trop grande ingérence du ministre des Sports dans les affaires de la sélection, la Guinée Equatoriale s’en était remise au fils du pays Castor Nopo. Mais depuis hier, Gilson Paulo a été engagé. En réaction, Francisco Pascual Eyegue Obama a qualifié cette démission du technicien français de «sabotage». Pour lui, en effet, « le football équato-guinéen est d’abord une affaire d’Etat ». Bref, aujourd’hui, l’équipe nationale masculine baptisée « Nzalang Nacional » veut suivre les pas de la sélection féminine qui a remporté, chez elle, la Coupe d’Afrique des nations en 2008 (puis vice-championne en 2010). Le « Nzalang Nacional » qui n’a jusque-là jamais participé à une Coupe d’Afrique des nations rêve donc de déjouer tous les pronostics. Le président de la Fédération équato-guinéenne, Bonifacio Manga, a d’ailleurs récemment déclaré que son pays n’allait pas participer juste pour l’honneur. « Nous allons essayer, à défaut de jouer la finale, d’aller le plus loin possible dans cette compétition. Nous jouerons pour gagner », a-t-il souligné. Pour atteindre ses objectifs, la Guinée Equatoriale se serait renforcée avec quelques talents directement venus de leur Brésil natal. Cela suffira-t-il pour sortir vivant de la poule A constituée de la Libye, du Sénégal et de la Zambie ? Pas sûr. Classée 150è mondiale après le dernier classement de la FIFA, la Guinée Equatoriale se fera une nette idée de sa force de frappe le 6 janvier en amical face à l’Afrique du Sud à Bata. Il faut dire que le stade de la ville natale du président de la République, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, abritera le 21 janvier la rencontre inaugurale de la 28è édition de la CAN entre la Guinée Equatoriale et la Libye.
Guy-Florentin Yaméogo
