La traque contre les éléments indélicats des forces républicaines se poursuit. Hier aux environs de 16 h, l’un des chefs de guerre de la commune d’Abobo, connu sous le pseudonyme de Frelat, a été mis sous les verrous. Dans la matinée, des informations faisaient état d’exactions sur des populations civiles au niveau du quartier Anador. Des éléments indisciplinés arrachaient, disait-on, tout aux passants sous la menace des armes. Ne voulant pas laisser le désordre continuer, le patron de la police militaire a voulu en savoir plus. Alors, une patrouille fait mouvement vers la zone indiquée. Ayant flairé le danger, les bandits prennent la clé des champs. Qu’à cela ne tienne. La police militaire poursuit sa mission jusque dans la commune de Yopougon. Jusque là, tout se passe bien. Dans la circulation, une voiture suspecte est repérée par les soldats. Au volant, un certain commandant connu sous le nom de Frelat. Il serait membre d’une de ces nombreuses unités de PK 18. Pour le contrôle de pièces afférentes au véhicule, l’homme refuse de se soumettre. Il menace de faire appel à un renfort pour le sortir d’affaire. Toutes ses menaces n’ont pu faire reculer les éléments du commandant Koné Zakaria. Depuis hier soir donc, le sieur Frelat est au frais en attendant la suite des enquêtes pour élucider la provenance du véhicule qu’il conduisait, il y a quelque temps. Fini le temps de l’indiscipline.
(Source Police Militaire)
(Source Police Militaire)