Des nouvelles faisant état d’un assaut d’hommes en armes, à Bangolo (Ouest), sont diffusées à profusion par des usagers d’Internet depuis mardi soir. Des sources locales démentent le siège de cette ville par un présumé commando et font des précisions.
Des internautes alertent, depuis mardi, l’opinion nationale et internationale à propos d’une « attaque » et de la «prise» de Bangolo par un « commando». La nouvelle alimente même la toile d’un portail électronique que nous nous gardons de citer. La rumeur, trop grosse pour être prise au sérieux, est diversement commentée par différentes sources sur place. « Les deux autorités militaires des Frci - Forces républicaines de Côte d’Ivoire - que j’ai eues au téléphone mardi soir et ce matin (hier), m’ont confirmé qu’il n’y a pas eu d’attaque à Bangolo ; sinon elles auraient été aussitôt informées par leurs collègues sur place», a indiqué, mercredi, le correspondant régional à Man de votre quotidien. Le résultat de sa quête d’informations est corroboré par les précisions d’une source locale. « Il n’y a pas eu d’attaque à proprement parler », a-t-il indiqué. Cependant, il explique que « dans la nuit du 1er au 2 janvier, il y a eu des tirs qui ont duré environ 4h heures dans les environs de Bangolo». Ces tirs auraient été entendus précisément à Guinglo-Zagnan et à Gouégui-Zagnan : deux villages-quartiers situés à la périphérie de la ville en question : « ceux qui ont tiré ont dit qu’ils n’étaient pas venus pour les gens de Bangolo. Et ils sont repartis sans s’en prendre aux villageois. Mais quand on parle d’un commando mystique, sur le terrain il n’en est rien. Les Frci et la gendarmerie qui ont été redéployées sont encore sur place. Donc, Bangolo n’a pas été prise par une autre force militaire ». Joint également, Lancina Fofana, préfet de ladite région, a fait d’autres précisions. « J’ai eu l’information aussi, sur le net. Mais c’est de l’intoxication ; parce que je suis là, je suis à mon bureau. Les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Il n’y a vraiment rien de spécial », a-t-il rétabli, concernant l’annexion présumée de la ville. « Elle n’est pas une ville frontalière. Il faut que les gens sautent Toulepleu, Bloléquin… pour arriver ici», a-t-il aussi fait observer. Interrogé sur les tirs, il a donné les faits suivants : « ce qui s’est passé, le 2 janvier, on a entendu des tirs. Et cela a coïncidé avec une coupure de courant. Mettez-vous à la place des populations, elles étaient toutes effrayées. Le lendemain, nous y sommes allés ; Gouégui est un village-quartier. Effectivement, les populations ont dit avoir entendu des gens tirer. Et puis, on a découvert des douilles d’armes automatiques comme des Kalachs et des douilles de calibres 12». Quel a été le bilan ? Le préfet répond qu’«il n’y a ni mort ni blessé, ceux qui ont tiré sont ressortis ». Toutefois, est-ce qu’on a pu identifier les auteurs des tirs ? «Non, on ne les a pas identifiés», a répondu l’autorité préfectorale. Elle explique qu’avec l’obscurité due à la coupure de l’électricité, les populations qui sont terrées dans leurs maisons n’ont pu les identifier. Depuis lors, « les forces de l’ordre ont fait des patrouilles dans ce quartier-là, et après cela il n’y a rien eu », a conclu le préfet.
Bidi Ignace
Des internautes alertent, depuis mardi, l’opinion nationale et internationale à propos d’une « attaque » et de la «prise» de Bangolo par un « commando». La nouvelle alimente même la toile d’un portail électronique que nous nous gardons de citer. La rumeur, trop grosse pour être prise au sérieux, est diversement commentée par différentes sources sur place. « Les deux autorités militaires des Frci - Forces républicaines de Côte d’Ivoire - que j’ai eues au téléphone mardi soir et ce matin (hier), m’ont confirmé qu’il n’y a pas eu d’attaque à Bangolo ; sinon elles auraient été aussitôt informées par leurs collègues sur place», a indiqué, mercredi, le correspondant régional à Man de votre quotidien. Le résultat de sa quête d’informations est corroboré par les précisions d’une source locale. « Il n’y a pas eu d’attaque à proprement parler », a-t-il indiqué. Cependant, il explique que « dans la nuit du 1er au 2 janvier, il y a eu des tirs qui ont duré environ 4h heures dans les environs de Bangolo». Ces tirs auraient été entendus précisément à Guinglo-Zagnan et à Gouégui-Zagnan : deux villages-quartiers situés à la périphérie de la ville en question : « ceux qui ont tiré ont dit qu’ils n’étaient pas venus pour les gens de Bangolo. Et ils sont repartis sans s’en prendre aux villageois. Mais quand on parle d’un commando mystique, sur le terrain il n’en est rien. Les Frci et la gendarmerie qui ont été redéployées sont encore sur place. Donc, Bangolo n’a pas été prise par une autre force militaire ». Joint également, Lancina Fofana, préfet de ladite région, a fait d’autres précisions. « J’ai eu l’information aussi, sur le net. Mais c’est de l’intoxication ; parce que je suis là, je suis à mon bureau. Les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Il n’y a vraiment rien de spécial », a-t-il rétabli, concernant l’annexion présumée de la ville. « Elle n’est pas une ville frontalière. Il faut que les gens sautent Toulepleu, Bloléquin… pour arriver ici», a-t-il aussi fait observer. Interrogé sur les tirs, il a donné les faits suivants : « ce qui s’est passé, le 2 janvier, on a entendu des tirs. Et cela a coïncidé avec une coupure de courant. Mettez-vous à la place des populations, elles étaient toutes effrayées. Le lendemain, nous y sommes allés ; Gouégui est un village-quartier. Effectivement, les populations ont dit avoir entendu des gens tirer. Et puis, on a découvert des douilles d’armes automatiques comme des Kalachs et des douilles de calibres 12». Quel a été le bilan ? Le préfet répond qu’«il n’y a ni mort ni blessé, ceux qui ont tiré sont ressortis ». Toutefois, est-ce qu’on a pu identifier les auteurs des tirs ? «Non, on ne les a pas identifiés», a répondu l’autorité préfectorale. Elle explique qu’avec l’obscurité due à la coupure de l’électricité, les populations qui sont terrées dans leurs maisons n’ont pu les identifier. Depuis lors, « les forces de l’ordre ont fait des patrouilles dans ce quartier-là, et après cela il n’y a rien eu », a conclu le préfet.
Bidi Ignace