Les dernières nouvelles de Simone Gbagbo

Après près dix mois de présence à Odienné, Simone Gbagbo a décidé de baigner pleinement dans son nouvel environnement. Loin des plaintes des premiers jours au cours desquels l’ex-première Dame s’est crue en enfer !


C’est une confidence de première oreille ! Ceux qui ont durement critiqué l’ex-première Dame en déclarant qu’elle avait un cœur de pierre, lui ont sans doute rendu un grand service. De bonne source, l’ancienne dame de fer s’est quelque peu métamorphosée, elle est devenue plus humaniste. Non seulement elle a fraternisé avec le personnel de maison mis à sa disposition dans la résidence qu’elle occupe à Odienné mais, en plus, l’épouse légale de Laurent Gbagbo s’est mise à apprendre le patois local, le malinké. Son ‘’maître’’ serait la femme du gardien de la résidence où elle est en détention préventive depuis août dernier. Et surprise, après quelques semaines d’apprentissage, le malinké parlé par Simone Gbagbo n’est pas loin de la perfection. « Elle s’exprime correctement », rapporte une de nos sources. C’est avec le petit personnel de maison, essentiellement malinké, à sa disposition, depuis qu’elle a été placée en résidence surveillée puis en détention préventive que Mme Gbagbo devisse généralement. Toujours selon nos informations, la régénérescence de Simone Gbagbo ne se limite pas qu’au malinké qu’elle a décidé de parler. Elle a décidé de renvoyer l’ascenseur à sa complice du moment, c’est-à-dire l’épouse du gardien. Entre ses hobbies (télé, radio, lecture), l’ancienne chercheuse à l’université de Cocody trouve le temps d’apprendre à lire et à écrire à la femme du gardien de sa résidence. Les séances se déroulent généralement l’après-midi, après que l’apprenante a fini de remplir ses obligations ménagères. Mais, pendant que son impétrante s’occupe à la cuisine, à la vaisselle ou à la lessive, Simone Gbagbo ne reste pas les bras croisés. Elle continue de faire preuve de magnanimité autrement. L’ancienne première Dame s’occupe à pomponner le bébé du gardien. Elle pousse sa nouvelle bonté jusqu’à mettre au dos l’heureux nourrisson. Nos informateurs qui comptent parmi ceux qui lui ont rendu visite à la faveur des fêtes de fin d’année, assurent que les rapports entre Mme Gbagbo et le personnel à son service sont au beau fixe. « On se surprend à constater que les relations sont au beau fixe. On n’a pas l’impression que ce soient des rapports de supérieure à subalterne. Ce n’est pas la Simone Gbagbo que nous connaissions », assure une de nos sources, originaire de la région.


Marc Dossa