Accusé de faire la part belle à Médiapolis au Palais de la culture, Koné Dodo, le directeur de l’institution, sort de sa réserve. Au cours d’une rencontre avec les promoteurs de spectacles, il a démontré qu’il n’en était rien.
Il a décidé de donner de la voix. Pour dire la vérité et faire taire les rumeurs qui courent sur sa gestion du Palais de la culture. Koné Dodo a rencontré la presse et les promoteurs de spectacles, hier, en la salle Christian Lattier du temple de la culture. La rencontre visait à sensibiliser la presse et les promoteurs de spectacles quant aux problèmes de gestion des organisations de spectacles et à communiquer les nouvelles orientations dans l’organisation de spectacles au Palais de la culture. Pour faire définitivement taire les rumeurs qui l’accusent de faire la part belle à Médiapolis, le premier responsable du palais a décidé de monter au créneau. Preuves à l’appui, le successeur de Sidiki Bakaba a démontré qu’il n’en était rien et que Médiapolis, structure à laquelle il a fait appel pour l’aider à remettre le palais à flots, ne bénéficie d’aucun avantage particulier. Faisant le point des activités qui ont eu lieu au Palais de la culture entre août et décembre 2011, Koné Dodo révèlera que «sur 37 activités organisées au sein du temple de la culture, l’institution elle-même n’en a organisés que quatre. Ce sont : la rentrée culturelle du Palais de la culture, la rentrée culturelle du ministère de la Culture et de la Francophonie, les dix ans de Barbara Kanam et Noël des 1.000 merveilles, en partenariat avec la Rti1». De plus, explique le patron du palais, sur les 29 événements organisés par des opérateurs privés, au sein du Palais de la culture, deux principales structures sont intervenues dans l’apport logistique. Il cite : «Areel avec 12 événements (soit 32,43%), Storia avec 5 événements (soit 13,51%), Blue Saphir, avec 3 événements et Colombe avec 2 événements». Médiapolis que certains accusent de jouir d’un monopole en termes de sonorisation et de lumière au sein du palais n’est intervenu que sur un événement organisé par un promoteur privé et sur son propre événement, le Festival Positiv tribu sur lequel est également intervenu Storia. Pour le directeur du palais, tous ceux qui propagent les rumeurs sur un éventuel monopole de Médiapolis au sein du palais doivent avoir l’honnêteté d’engager le débat à visage découvert. «Je suis en mission au Palais de la culture. Et pour réussir ma mission, je prends les hommes qu’il me faut», a assené l’homme fort de l’établissement. Il a saisi l’occasion de cette rencontre avec les promoteurs de spectacles pour aborder les questions liées aux conditions de location des espaces, à celles liées à la sécurité et à la modification tarifaire. Sur la question de la sécurité, Koné Dodo dira : «Le palais est devenu dangereux par la faute de certains promoteurs». Un état de fait qu’il affirme découler des mauvaises dispositions sécuritaires prises par les promoteurs de spectacles. «Il faut que les gens comprennent que ce n’est pas parce qu’ils louent une salle que tout le palais leur appartient», a-t-il déclaré. Avant d’appeler tous ceux qui veulent s’engager dans cette voie, à se rapprocher de l’Association des producteurs professionnels de spectacles de Côte d'Ivoire (Aprosci). Koné Dodo a pour finir indiqué quelques unes des mesures qu’il entend mettre en application. «Désormais, a-t-il informé, les salles seront ouvertes 2 heures avant les spectacles. Et pour les concerts, il faut que la balance soit faite 8 h avant. Pour garantir de bonnes conditions de travail à tous». Les promoteurs se sont montrés enchantés de cette rencontre. Ils ont néanmoins déploré les coûts élevés des salles et plaidé pour qu’ils soient étudiés. Le Directeur général de Sipresc, Dapa Kouakou, a pour sa part réitéré la volonté de son groupe de continuer une collaboration franche et efficace avec le Palais de la culture et les promoteurs de spectacles.
M’Bah Aboubakar
Il a décidé de donner de la voix. Pour dire la vérité et faire taire les rumeurs qui courent sur sa gestion du Palais de la culture. Koné Dodo a rencontré la presse et les promoteurs de spectacles, hier, en la salle Christian Lattier du temple de la culture. La rencontre visait à sensibiliser la presse et les promoteurs de spectacles quant aux problèmes de gestion des organisations de spectacles et à communiquer les nouvelles orientations dans l’organisation de spectacles au Palais de la culture. Pour faire définitivement taire les rumeurs qui l’accusent de faire la part belle à Médiapolis, le premier responsable du palais a décidé de monter au créneau. Preuves à l’appui, le successeur de Sidiki Bakaba a démontré qu’il n’en était rien et que Médiapolis, structure à laquelle il a fait appel pour l’aider à remettre le palais à flots, ne bénéficie d’aucun avantage particulier. Faisant le point des activités qui ont eu lieu au Palais de la culture entre août et décembre 2011, Koné Dodo révèlera que «sur 37 activités organisées au sein du temple de la culture, l’institution elle-même n’en a organisés que quatre. Ce sont : la rentrée culturelle du Palais de la culture, la rentrée culturelle du ministère de la Culture et de la Francophonie, les dix ans de Barbara Kanam et Noël des 1.000 merveilles, en partenariat avec la Rti1». De plus, explique le patron du palais, sur les 29 événements organisés par des opérateurs privés, au sein du Palais de la culture, deux principales structures sont intervenues dans l’apport logistique. Il cite : «Areel avec 12 événements (soit 32,43%), Storia avec 5 événements (soit 13,51%), Blue Saphir, avec 3 événements et Colombe avec 2 événements». Médiapolis que certains accusent de jouir d’un monopole en termes de sonorisation et de lumière au sein du palais n’est intervenu que sur un événement organisé par un promoteur privé et sur son propre événement, le Festival Positiv tribu sur lequel est également intervenu Storia. Pour le directeur du palais, tous ceux qui propagent les rumeurs sur un éventuel monopole de Médiapolis au sein du palais doivent avoir l’honnêteté d’engager le débat à visage découvert. «Je suis en mission au Palais de la culture. Et pour réussir ma mission, je prends les hommes qu’il me faut», a assené l’homme fort de l’établissement. Il a saisi l’occasion de cette rencontre avec les promoteurs de spectacles pour aborder les questions liées aux conditions de location des espaces, à celles liées à la sécurité et à la modification tarifaire. Sur la question de la sécurité, Koné Dodo dira : «Le palais est devenu dangereux par la faute de certains promoteurs». Un état de fait qu’il affirme découler des mauvaises dispositions sécuritaires prises par les promoteurs de spectacles. «Il faut que les gens comprennent que ce n’est pas parce qu’ils louent une salle que tout le palais leur appartient», a-t-il déclaré. Avant d’appeler tous ceux qui veulent s’engager dans cette voie, à se rapprocher de l’Association des producteurs professionnels de spectacles de Côte d'Ivoire (Aprosci). Koné Dodo a pour finir indiqué quelques unes des mesures qu’il entend mettre en application. «Désormais, a-t-il informé, les salles seront ouvertes 2 heures avant les spectacles. Et pour les concerts, il faut que la balance soit faite 8 h avant. Pour garantir de bonnes conditions de travail à tous». Les promoteurs se sont montrés enchantés de cette rencontre. Ils ont néanmoins déploré les coûts élevés des salles et plaidé pour qu’ils soient étudiés. Le Directeur général de Sipresc, Dapa Kouakou, a pour sa part réitéré la volonté de son groupe de continuer une collaboration franche et efficace avec le Palais de la culture et les promoteurs de spectacles.
M’Bah Aboubakar