Les jours pairs, ils font les yeux doux au pouvoir et réclament la reprise du dialogue. Les jours impairs, ils posent des conditions draconiennes pour s’assoir à la table des négociations. Réagissant au message à la Nation du président de la République, le président intérimaire du FPI, Sylvain Miaka Oureto a soutenu que le président Ouattara a omis de faire un clin d’œil à son opposition. Avant de préciser qu’il sait le président de la République occupé, mais pour la cohésion sociale, il souhaite la reprise du dialogue républicain, nécessaire à ses yeux, pour le salut de la Nation. Des arguments qui convainquent dans leur ensemble d’autant plus qu’un bon pouvoir a forcément besoin d’un autre bon contre-pouvoir. C’est la loi de la démocratie. Seulement voilà.
Pendant que Miaka s’efforce de négocier la reprise du dialogue avec le nouveau pouvoir, d’autres voix et pas n’importe lesquelles s’élèvent pour dire tout à fait autre chose. Cette voix est portée par Laurent Akoun qui est le secrétaire général du FPI, donc le numéro deux de l’ancienne formation politique au pouvoir durant une décennie. Ce dernier bat en brèche tout l’argumentaire de Miaka. Il s’est fendu dans ce sens d’un communiqué publié dans les journaux bleus dans lequel il pose des conditions surréalistes les unes que les autres.
Pour Akoun, le retour de la paix en Côte d’Ivoire est lié à l’annulation des dernières élections législatives, ce qui induit le remboursement de la caution des candidats. Il exige aussi la désignation d’un nouveau président de la CEI et la réorganisation de l’institution. Le retour de son champion, Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, l’arrêt des procédures judiciaires et le retour de tous les exilés, sont autant de conditions que pose ‘’l’aile Akoun du FPI’’. Comment peut-on vouloir une chose et son contraire? En réalité cette cacophonie au sommet du FPI n’émeut guère personne.
Elle est ancrée dans le FPI qui en a fait son modèle de fonctionnement. Lorsqu’un débat politique important se pose, au FPI, et ce depuis sous Gbagbo, il y a toujours eu deux sons de cloche. Diamétralement opposés de sorte qu’on n’a jamais su quelle était de façon officielle la position tout aussi officielle de ce parti. Il parait qu’ils sont les seuls à comprendre ce langage et cette façon de fonctionner. Or il se trouve que les choses ont changé. Et que cette stratégie qui avait pignon sur rue, ne paie plus. Alors, avant d’exiger des négociations avec le pouvoir, il faudra d’abord que le FPI sache ce qu’il veut; c’est-à-dire parler d’une seule et même voix. Au moins pour une fois.
YMA
Pendant que Miaka s’efforce de négocier la reprise du dialogue avec le nouveau pouvoir, d’autres voix et pas n’importe lesquelles s’élèvent pour dire tout à fait autre chose. Cette voix est portée par Laurent Akoun qui est le secrétaire général du FPI, donc le numéro deux de l’ancienne formation politique au pouvoir durant une décennie. Ce dernier bat en brèche tout l’argumentaire de Miaka. Il s’est fendu dans ce sens d’un communiqué publié dans les journaux bleus dans lequel il pose des conditions surréalistes les unes que les autres.
Pour Akoun, le retour de la paix en Côte d’Ivoire est lié à l’annulation des dernières élections législatives, ce qui induit le remboursement de la caution des candidats. Il exige aussi la désignation d’un nouveau président de la CEI et la réorganisation de l’institution. Le retour de son champion, Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, l’arrêt des procédures judiciaires et le retour de tous les exilés, sont autant de conditions que pose ‘’l’aile Akoun du FPI’’. Comment peut-on vouloir une chose et son contraire? En réalité cette cacophonie au sommet du FPI n’émeut guère personne.
Elle est ancrée dans le FPI qui en a fait son modèle de fonctionnement. Lorsqu’un débat politique important se pose, au FPI, et ce depuis sous Gbagbo, il y a toujours eu deux sons de cloche. Diamétralement opposés de sorte qu’on n’a jamais su quelle était de façon officielle la position tout aussi officielle de ce parti. Il parait qu’ils sont les seuls à comprendre ce langage et cette façon de fonctionner. Or il se trouve que les choses ont changé. Et que cette stratégie qui avait pignon sur rue, ne paie plus. Alors, avant d’exiger des négociations avec le pouvoir, il faudra d’abord que le FPI sache ce qu’il veut; c’est-à-dire parler d’une seule et même voix. Au moins pour une fois.
YMA