Le nombreux public qui a effectué le déplacement, hier après-midi au Stade Houphouet-Boigny, pour suivre de près le match de gala entre le gouvernement et la Fédération ivoirienne de football (FIF), est reparti séduit mais surtout heureux. Au-delà de la rencontre, ce sont les fils et les filles de ce pays qui ont dit oui à la paix et à la réconciliation.
Gouvernement : Anne Oulotto (Kobenan Adjoumani), Alain Lobognon, Sidiki Konaté (Allah Kouadio), Dosso Moussa, Paul Koffi Koffi, Nialé Kaba (Bandama Maurice), Philippe Légré (Ahoussou Jeannot), Hamed Bakayoko (Souleymane Koty), N’Dri Yoman (Dagobert Banzio), Adama Bictogo (Gnamien Konan), Guillaume Soro.
FIF : Abinan Pascal, Berthe Adou, Salif Bictogo, Omer Déoulé, Daniel Ouattara, Koutoua (Touré Clémentine), Koné Cheick Oumar, Malick Tohé, Sory Diabaté, Abi Richmond, (Stéphane Zéadé), Sidy Diallo.
3-0. Deux buts de Guillaume Soro (8è et 36è mn) et un drôle de but du président de la République, Alassane Ouattara (60è mn). Voilà le score final de la rencontre de gala marquant le lancement officiel du soutien de l’Etat aux Eléphants à 14 jours de la CAN « Gabon-Guinée Equatoriale 2012 ». Voilà pour les statistiques. Pour l’histoire surtout. L’instant d’un match, les divisions ont été mises en veilleuse. Hier après-midi, sous un temps clément, toute la Côte d’Ivoire s’était donnée rendez-vous au Plateau. Il y avait en plus de la forte mobilisation, du spectacle et de l’émotion. Du plaisir aussi. Depuis 6 heures du matin pour certains, 7h, 8h ou 9h pour d’autres, les plus déterminés attendaient impatiemment devant les portillons du temple du football ivoirien. Et lorsque le comité d’organisation de ce gala inédit daignait enfin ouvrir le stade, il n’a pas eu besoin de trois heures pour faire le plein. Jamais, un président de la République et ses ministres n’avaient troqué le costume pour le short en Côte d’Ivoire. Jamais une centaine de chefs religieux, de vieillards, de femmes, de jeunes et d’enfants n’avaient accouru au Stade Houphouet-Boigny pour un match de gala. Devant près de 60.000 admirateurs, supporters et autres curieux, venus de partout, le spectacle a été à la hauteur de l’évènement dans un Stade Houphouet-Boigny conquis. Face à la sélection fédérale, vêtue de vert, l’équipe du gouvernement, poussée par le public, a fait apprécier sa fraîcheur, sa solidarité, sa rage de vaincre. Et le talent de son capitaine Guilllaume Soro a parlé. Déjà à la 8è minute, c’est lui qui ouvrait le score suite à un coup-franc direct. Sa frappe tendue trompa le DG des Impôts, Pascal Abinan, impuissant (1-0). Mieux disciplinés tactiquement avec un Paul Koffi Koffi, maître de sa défense (au propre comme au figuré), le gouvernement pouvait aller aux vestiaires avec l’avantage au score. De retour des vestiaires, le coach du gouvernement, Kaby Apollinaire, procèdera à plusieurs changements. Tour à tour, Albert Flindé, Dagobert Banzio, Patrick Achi, Mabri Toikeusse, Sangafowa Coulibaly Mamadou, Kobenan Adjoumani et Mabri Toikeusse tenaient tête à la FIF. Evoluant en 4-5-1, avec pour seule pointe, Guillaume Soro, les ministres allaient alourdir la marque après un penalty sifflé par l’arbitre Doué Noumandiez. Bousculé dans la surface de réparation, le Premier ministre n’a eu aucune peine à convertir l’offrande en but. A 2-0, la FIF tentera le tout pour le tout. Sans succès. Dosso Moussa, impérial, a tenu la dragée haute aux Touré Clémentine, Armand Gohourou, Sory Diabaté et autres Koné Cheick Oumar. Lorsque le président de la République, entra en scène sous les yeux de son épouse, à la 60è minute, c’était pour porter l’estocade à la FIF. Avec la complicité des joueurs (des deux camps), il a filé tout droit vers le but adverse pour inscrire le but de la paix et de la réconciliation entre les Ivoiriens. Au final, il n’y a eu ni vainqueur, ni vaincu. Cette rencontre de gala a été un franc succès. A tous les niveaux. Dans les vestiaires, en fin de rencontre, Ahmed Fofana de la FIF pouvait faire cette confidence : « jouer au football, c’est dur… ». C’est sûr, ce matin, ils sont nombreux à sentir les courbatures.
Guy-Florentin Yaméogo
Gouvernement : Anne Oulotto (Kobenan Adjoumani), Alain Lobognon, Sidiki Konaté (Allah Kouadio), Dosso Moussa, Paul Koffi Koffi, Nialé Kaba (Bandama Maurice), Philippe Légré (Ahoussou Jeannot), Hamed Bakayoko (Souleymane Koty), N’Dri Yoman (Dagobert Banzio), Adama Bictogo (Gnamien Konan), Guillaume Soro.
FIF : Abinan Pascal, Berthe Adou, Salif Bictogo, Omer Déoulé, Daniel Ouattara, Koutoua (Touré Clémentine), Koné Cheick Oumar, Malick Tohé, Sory Diabaté, Abi Richmond, (Stéphane Zéadé), Sidy Diallo.
3-0. Deux buts de Guillaume Soro (8è et 36è mn) et un drôle de but du président de la République, Alassane Ouattara (60è mn). Voilà le score final de la rencontre de gala marquant le lancement officiel du soutien de l’Etat aux Eléphants à 14 jours de la CAN « Gabon-Guinée Equatoriale 2012 ». Voilà pour les statistiques. Pour l’histoire surtout. L’instant d’un match, les divisions ont été mises en veilleuse. Hier après-midi, sous un temps clément, toute la Côte d’Ivoire s’était donnée rendez-vous au Plateau. Il y avait en plus de la forte mobilisation, du spectacle et de l’émotion. Du plaisir aussi. Depuis 6 heures du matin pour certains, 7h, 8h ou 9h pour d’autres, les plus déterminés attendaient impatiemment devant les portillons du temple du football ivoirien. Et lorsque le comité d’organisation de ce gala inédit daignait enfin ouvrir le stade, il n’a pas eu besoin de trois heures pour faire le plein. Jamais, un président de la République et ses ministres n’avaient troqué le costume pour le short en Côte d’Ivoire. Jamais une centaine de chefs religieux, de vieillards, de femmes, de jeunes et d’enfants n’avaient accouru au Stade Houphouet-Boigny pour un match de gala. Devant près de 60.000 admirateurs, supporters et autres curieux, venus de partout, le spectacle a été à la hauteur de l’évènement dans un Stade Houphouet-Boigny conquis. Face à la sélection fédérale, vêtue de vert, l’équipe du gouvernement, poussée par le public, a fait apprécier sa fraîcheur, sa solidarité, sa rage de vaincre. Et le talent de son capitaine Guilllaume Soro a parlé. Déjà à la 8è minute, c’est lui qui ouvrait le score suite à un coup-franc direct. Sa frappe tendue trompa le DG des Impôts, Pascal Abinan, impuissant (1-0). Mieux disciplinés tactiquement avec un Paul Koffi Koffi, maître de sa défense (au propre comme au figuré), le gouvernement pouvait aller aux vestiaires avec l’avantage au score. De retour des vestiaires, le coach du gouvernement, Kaby Apollinaire, procèdera à plusieurs changements. Tour à tour, Albert Flindé, Dagobert Banzio, Patrick Achi, Mabri Toikeusse, Sangafowa Coulibaly Mamadou, Kobenan Adjoumani et Mabri Toikeusse tenaient tête à la FIF. Evoluant en 4-5-1, avec pour seule pointe, Guillaume Soro, les ministres allaient alourdir la marque après un penalty sifflé par l’arbitre Doué Noumandiez. Bousculé dans la surface de réparation, le Premier ministre n’a eu aucune peine à convertir l’offrande en but. A 2-0, la FIF tentera le tout pour le tout. Sans succès. Dosso Moussa, impérial, a tenu la dragée haute aux Touré Clémentine, Armand Gohourou, Sory Diabaté et autres Koné Cheick Oumar. Lorsque le président de la République, entra en scène sous les yeux de son épouse, à la 60è minute, c’était pour porter l’estocade à la FIF. Avec la complicité des joueurs (des deux camps), il a filé tout droit vers le but adverse pour inscrire le but de la paix et de la réconciliation entre les Ivoiriens. Au final, il n’y a eu ni vainqueur, ni vaincu. Cette rencontre de gala a été un franc succès. A tous les niveaux. Dans les vestiaires, en fin de rencontre, Ahmed Fofana de la FIF pouvait faire cette confidence : « jouer au football, c’est dur… ». C’est sûr, ce matin, ils sont nombreux à sentir les courbatures.
Guy-Florentin Yaméogo