Un réseau de faux vendeurs de biens immobiliers sévit à travers la Côte d’Ivoire. Ils ont pour cible, des grands opérateurs économiques, les fonctionnaires ou même les travailleurs des sociétés admis à faire valoir leurs droits à la retraite. Ils se font toujours passer pour des ayants droits ou aînés de leur famille. A l’insu ou avec la complicité des autres enfants de leur géniteur décédé, ces jeunes arrivent facilement à soutirer de l’argent aux hommes d’affaires ou aux retraités en quête d’un toit. On les retrouve généralement dans les quartiers sociaux (SICOGI, SOGEFIHA, SELMER, LEM). Récemment, Z.S, un employé dans une entreprise de la place, à la retraite à Yopougon, a fait les frais des jeunes de la SICOGI qui lui ont soutiré la somme de 6 millions de FCFA pour l’achat d’une cour qu’il n’a jamais obtenue. C’est à l’immeuble Mirador (siège de la SICOGI) que Z.S saura qu’il a été roulé dans la farine. Un de ses amis, A.G, a acheté un terrain sur lequel il a construit un bâtiment jusqu’au chainage avant de se rendre compte que le vendeur n’était pas le seul ayant droit des biens de la famille. Pour ne pas perdre son investissement, A.G a été obligé d’aller renégocier l’achat du terrain avec les autres enfants du défunt. Il leur a payé doublement le montant qu’il a remis au premier. Cette pratique est devenue monnaie courante à Abidjan. Il arrive parfois qu’ils vendent le même terrain à plusieurs personnes. Vivement, que ces réseaux de faux héritiers, soient démantelés pour le bonheur d’honnêtes citoyens.
D.V
D.V