Combien étaient-ils, hier, dans les gradins du stade Félix Houphouët-Boigny ? Difficile de se prononcer. Ce qui est par contre une réalité, c'est que les Ivoiriens sont sortis en grand nombre pour assister à ce match inédit entre le Gouvernement de la République de Côte d'Ivoire et la Fédération ivoirienne de football. Le centre des affaires du pays a été pris d'assaut dès les premières heures du lever du soleil. Venus à pieds pour certains, en voiture pour d'autres, personne ne voulait se faire conter cet événement. Le stade Félix Houphouët-Boigny, d'une capacité d'un peu plus de 30000 spectateurs, a refoulé du monde. Déjà à 14heures, toutes les places étaient occupées. «Ne laissez plus entrer personne. Même ceux qui ont les cartes d'invitation. Il n'y a plus de places», ordonnait un responsable de la police nationale à ses hommes qui formaient à l'occasion un cordon impressionnant de sécurité. Les filles de la Grande Chancelière, arrivées aux environs de 15heures, ont buté sur cette consigne des forces de l'ordre. Plateau, le quartier des affaires de la capitale économique du pays, est bondé de monde. Il est difficile de se frayer un chemin aux alentours du stade. Si les supporters peinent à trouver un passage, l'occasion est belle pour les vendeurs et commerçants de produits de toutes sortes. Certains supporters, pour avoir une chance de suivre la partie, ont simplement pris le pari d'escalader la grande clôture du stade au mépris d'éventuels incidents. Pour eux, l'essentiel est de voir en situation de jeu, le chef de l'Etat et ses ministres en situation de jeu. A l'intérieur, le côté musical est assuré par les artistes Mercenaires, Kedjévara, Abou Nidal, Claire Bahi,… En tout cas, il y avait «foule», ce jeudi au stade Félix Houphouët-Boigny. Un monde venu communier avec son président et son gouvernement pour pousser la sélection nationale à la victoire finale à la CAN 2012. Un véritable cratère orange et une ambiance qui n'a pas été vécue dans cette enceinte depuis les événements douloureux du 29 mars 2009.
OG
Ouattara a donné l’exemple
Si ce n'est pas un record Guinness on n'en est pas loin. Buteur à 70 ans, c'est l'exploit réussit par le Président ivoirien, Alassane Ouattara lors d'un match de gala de soutien aux Eléphants. Hier, dans un stade Félix H. Boigny qui a refusé du monde, Alassane Ouattara a mouillé le maillot. Il n'avait certes pas ses jambes de 18 ans mais, il en avait la passion, la joie et l'envie. Il n'a pas fuit la vareuse tricolore. Il est venu en bon capitaine, tirer son gouvernement vers la victoire. Comme pour lancer un appel à Didier Drogba (dans les tribunes) et ses coéquipiers qui défendront les couleurs de la Côte d'Ivoire à la CAN 2012. Ce but, pour le moins insolite, attendu par les milliers de supporteurs et les millions de téléspectateurs du numéro Un ivoirien, est un message fort à la FIF et aux Eléphants. Il traduit clairement l'envie et la volonté de tout un peuple de gagner le trophée continental au soir du 12 février 2012. La FIF, Zahoui l'a dit, a mis tous les moyens à la disposition de l'équipe, le gouvernement a lancé la machine de la mobilisation et le public ivoirien a répondu favorablement. Il ne reste que les joueurs. C'est à eux et eux seuls qu'il revient la lourde responsabilité d'inscrire le nom de la Côte d'Ivoire sur le toit de l'Afrique pour la deuxième fois, avec Alassane Ouattara. Eléphants à vous de jouer.
KL
OG
Ouattara a donné l’exemple
Si ce n'est pas un record Guinness on n'en est pas loin. Buteur à 70 ans, c'est l'exploit réussit par le Président ivoirien, Alassane Ouattara lors d'un match de gala de soutien aux Eléphants. Hier, dans un stade Félix H. Boigny qui a refusé du monde, Alassane Ouattara a mouillé le maillot. Il n'avait certes pas ses jambes de 18 ans mais, il en avait la passion, la joie et l'envie. Il n'a pas fuit la vareuse tricolore. Il est venu en bon capitaine, tirer son gouvernement vers la victoire. Comme pour lancer un appel à Didier Drogba (dans les tribunes) et ses coéquipiers qui défendront les couleurs de la Côte d'Ivoire à la CAN 2012. Ce but, pour le moins insolite, attendu par les milliers de supporteurs et les millions de téléspectateurs du numéro Un ivoirien, est un message fort à la FIF et aux Eléphants. Il traduit clairement l'envie et la volonté de tout un peuple de gagner le trophée continental au soir du 12 février 2012. La FIF, Zahoui l'a dit, a mis tous les moyens à la disposition de l'équipe, le gouvernement a lancé la machine de la mobilisation et le public ivoirien a répondu favorablement. Il ne reste que les joueurs. C'est à eux et eux seuls qu'il revient la lourde responsabilité d'inscrire le nom de la Côte d'Ivoire sur le toit de l'Afrique pour la deuxième fois, avec Alassane Ouattara. Eléphants à vous de jouer.
KL
