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Économie Publié le vendredi 6 janvier 2012 | L’Inter

Zizanie dans la filière café cacao: Révoltés les producteurs saisissent le ministre

© L’Inter Par Zamblé
Cacaoculture / Lutte contre les pires formes de travail des enfants : Mme Dominique Ouattara rassure la Fondation Internationale Cocoa Initiative
Les producteurs de la filière café-cacao ne sont pas contents. Alors qu’ils attendent que les nouvelles reformes mettent fin à certaines pratiques, ils se trouvent quelque peu déstabilisés que lion continue d'accorder certains avantages, notamment à des transformateurs à leur détriment C'est le cas notamment de la subvention annuelle de 35 milliards de F CFA. L’équivalent de 75f CFA sur le kilogramme de café et de cacao exporté reversée à de grosses multinationales de transformation. Mais également engagées dans l’achat Cette subvention constituant un véritable frein à la concurrence sur le terrain. Les producteurs, qui n'en tirent quasiment pas de bénéficie ont décidé de donner de la voix. Ils ont adressé conjointement un courrier au ministre de l'Agriculture le 12 décembre dernier pour exposer leurs préoccupations. Dans leur courtier, ces acteurs de la filière café-cacao appellent à la suppression pure et simple des subventions aux rapacités de transformation dont certains bénéficiaires, jouissent déjà depuis plus de 5 voire 20 ans. Contrairement à la durée limite de 5 ans fixée et uniquement pour le cacao de petite campagne. L'avantage compétitif énorme que procurent ces importantes subventions font que ceux qui en bénéficient sont capables d'acheter, soit directement soit à travers des intermédiaires, la majeure partie du, cacao tout en s'octroyant une marge supplémentaire pour faire des profits, tant le niveau de la décote sur la- D.U.S. à ta tonne est excessif. Les négociants Internationaux ne bénéficiant pas da cet avantage compétitif prépondérant traitent donc le minimum de tonnage afin de satisfaire la demande du marché de la chocolaterie internationale qui leur impose une présence en Côte d'ivoire, mais sans pouvoir participer autant qu'elle le la souhaiteraient au développement de l'agriculture en Côte d'ivoire, Indiquent les responsables d’une dizaine d'organisations indignées. Dont copie de leur courrier a été adressée aux bailleurs de fonds, notamment à l'Union européenne, à la Banque Mondiale, au FMI, à la BAD. À l'Organisation internationale de cacao (OIC) et à la fédération du commerce du cacao (FCC). Lee plaignants se demandent pourquoi les subventions qui coûtent, salon l'évolution du prix International, 30 à 40 milliards FCI5A chaque année à l'Etat ivoirien et qui avaient de lors de leur création été envisagées ; pour une période de 5 ans et pour le tonnage de petite campagne uniquement, ont été depuis -presque 20 ans reconduites chaque année et appliquées à toute-la campagne. En outre. Ils ne comprennent pas. que la même subvention est en moyenne de 75 CFA par kilo pour l’année 2010 alors même que celles des Pmsx et Coopex ivoiriennes ont passée» pendant toutes on années, de 64 CFA par Mo à 10 CFA par kilo et que les autres exportateurs Internationaux n’ont jamais bénéficié de telles dispositions. Vu la pauvreté dans laquelle les paysans Ivoiriens vivent, et considérant le souci majeur de l’état de voir enfin émerger des exportateurs ivoiriens ils posent ainsi la problématique du maintien en permanence de ladite subvention à ces sociétés qui, précisent-ils ont compte tenu de la demande du marché International l'obligation avec ou sans subvention d'être présent dans le premier pays producteur mondial de cacao. Dans ses promesses de campagnes en effet la président Ouattara prévu en bonne place une réorganisation de la Mère café-cacao. Cette réforme engagée finalement le mois d’octobre dernier a bien inscrit dans le document la suppression de ces avantages fiscaux accordés aux transformateurs. Malheureusement tout se passe comme si de rien n'aura été. Après le travail d’expertise qui a abouti à cette décision. Comme hier ; la filière café-cacao pourrait connaître. Encore de petits ennuis. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, le nouveau régime devra s'en méfier et régler les dysfonctionnements en prenant le taureau pleinement par les cornes pour assainir une bonne fois pour toute ce milieu. Des ampliations du courrier du Groupe des Négociants Internationaux (GNJ), des Pmex et Cocpex de Côte d'Ivoire représentés par l’Union des Coopératives Exportatrices de Côte d’ivoire (UGQOPEXCI) et par l'Union nationale don opérateurs du café-cacao (UNOCC) ont .été adressées à l'Union Européenne (UE), à la Banque mondiale. «Fonds monétaire International (FM), a la Banque africaine de développement (BAO). à l’organisation Internationale du Cacao (KXO) et à la Fédération du Commerce des Cacao (FCC)
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