La question du logement était hier au centre du débat organisé par les éditions les Néré, société éditrice du quotidien « Le Jour plus » dans ses locaux. L’invité, le Directeur général de la Sicogi a passé en revue les performances et les difficultés de son entreprise avant de proposer des solutions qui augurent d’un avenir plutôt prometteur pour les Ivoiriens en quête d’habitat décent et à moindre coût. Selon M. Camara Loukimane, la Sicogi compte à ce jour 50OOOlogements dont 400000 construits entre 1962 et 2001 et 1OOO construits entre 2OO1 et 2O11 dont 95% à Abidjan et 5% à l’intérieur du pays. Aujourd’hui encore, la société d’Etat de construction immobilière entend poursuivre sa mission en vue d’offrir aux Ivoiriens des logements sociaux. Cependant, plusieurs pesanteurs font obstacles à cette noble ambition. En effet, à en croire le Dg, en dépit des difficultés financières que traverse l’entreprise, il se pose également les problèmes de disponibilité foncière liées non seulement à la rareté de l’espace mais aussi aux innombrables litiges fonciers. Malgré ces difficultés, M. Camara Loukimane rassure que son entreprise pourra répondre au grand défi du logement qui se pose dans son pays. Il dit compter surtout sur la volonté du chef de l’Etat et la politique de logement prônée par le gouvernement. A cet effet, il estime qu’à l’issue du point d’achèvement du Ppte, le gouvernement apportera un appui significatif à son institution afin de booster davantage la politique du logement en Côte d’Ivoire. Son ambition, a-t-il indiqué, est de doter le pays d’environ 50000 logements par an. Dans cette perspective, il vise à étendre le plan de logement dans les zones rurales .Ainsi, des prospections seront bientôt lancées auprès des producteurs d’anacardes et d’hévéas
50 millions pour un logement, une gageure ?
L’information a fait le tour du pays. La somme de 50 millions pourrait permettre à un Ivoirien d’être logé décemment dans les mois à venir. Cette hypothèse, le Dg de la Sicogi l’a confirmé. « Oui, c’est possible et cela répond à la politique des logements mixtes. L’Etat pourrait également, grâce à sa politique d’aide aux économiquement faibles, apporter une subvention pour amortir les coûts de certains logements », a-t-il précisé.
La Sicogi pourrait vider des locataires
Selon M. Camara, si son entreprise souffre du poids de sa dette, c’est surtout du fait de ses clients qui ne paient pas leur loyer. Tout comme de nombreux acquéreurs devenus insolvables. Les créances de la Sicogi s’élèvent à ce jour à plus de 10 milliards de Fcfa , a indiqué le conférencier. Ainsi, dans le cadre de la politique de recouvrement mise en place, la Sicogi procède d’abord par la sensibilisation et les discussions avec les clients dans un climat de convivialité. Mais toutefois, a-t-il précisé, « si malgré cela certains clients restent véreux et récalcitrants, nous n’aurons d’autre choix que de les vider afin d’attribuer la maison à un autre acquéreur. Il en est de même pour ceux qui mettent en sous location les maisons qui leur ont été cédées par la Sicogi . Nous leur exigerons désormais de nous payer au coût du marché ». La Directrice générale des éditions les Néré, tout en remerciant le Directeur de la Sicogi pour la clarté de ses explications et l’espoir que suscite sa politique immobilière, a plaidé pour que les journalistes de Côte d’Ivoire puissent bénéficier des logements sociaux.
Gisèle Tienfô
dapaularnaud@yahoo.fr
50 millions pour un logement, une gageure ?
L’information a fait le tour du pays. La somme de 50 millions pourrait permettre à un Ivoirien d’être logé décemment dans les mois à venir. Cette hypothèse, le Dg de la Sicogi l’a confirmé. « Oui, c’est possible et cela répond à la politique des logements mixtes. L’Etat pourrait également, grâce à sa politique d’aide aux économiquement faibles, apporter une subvention pour amortir les coûts de certains logements », a-t-il précisé.
La Sicogi pourrait vider des locataires
Selon M. Camara, si son entreprise souffre du poids de sa dette, c’est surtout du fait de ses clients qui ne paient pas leur loyer. Tout comme de nombreux acquéreurs devenus insolvables. Les créances de la Sicogi s’élèvent à ce jour à plus de 10 milliards de Fcfa , a indiqué le conférencier. Ainsi, dans le cadre de la politique de recouvrement mise en place, la Sicogi procède d’abord par la sensibilisation et les discussions avec les clients dans un climat de convivialité. Mais toutefois, a-t-il précisé, « si malgré cela certains clients restent véreux et récalcitrants, nous n’aurons d’autre choix que de les vider afin d’attribuer la maison à un autre acquéreur. Il en est de même pour ceux qui mettent en sous location les maisons qui leur ont été cédées par la Sicogi . Nous leur exigerons désormais de nous payer au coût du marché ». La Directrice générale des éditions les Néré, tout en remerciant le Directeur de la Sicogi pour la clarté de ses explications et l’espoir que suscite sa politique immobilière, a plaidé pour que les journalistes de Côte d’Ivoire puissent bénéficier des logements sociaux.
Gisèle Tienfô
dapaularnaud@yahoo.fr