Le raté de la retransmission en direct du match de gala Gouvernement-Fif pour le lancement de la CAN 2012, jeudi, hante les esprits à la RTI. L’enquête diligentée par le directeur général, Lazare Aka Sayé, s’oriente de plus en plus vers la thèse du sabotage.
Bruno Doua, directeur de la diffusion à la Radiodiffusion télévision ivoirienne 1 (RTI1), a payé cash, le raté de la retransmission en direct du match de gala Gouvernement-Fif (Fédération ivoirienne de Football) de jeudi. Il est suspendu de ses fonctions par le directeur général, Lazare Aka Sayé. Hier encore, une sueur froide a continué de perler sur le corps du personnel du département chargé de la technique. Les travailleurs ont été, tour à tour, entendus par le Dg, himself, après la réunion qu’il a eue à 10h avec tous les directeurs et chefs de services. L’enquête diligentée par le chef de la maison bleue semble s’orienter sur la piste du sabotage selon une source très introduite. Pour elle, tout laisse croire qu’il y a eu une volonté de saboter l’évènement. En effet, le camion de retransmission, indique-t-elle, a quitté la maison bleue aux alentours de midi. Et, des journalistes de votre quotidien préféré l’ont aperçu dans l’embouteillage au niveau du Café de Rome (Plateau) autour de 14h. C’est avec l’aide des forces de l’ordre qu’il s’est frayé un chemin. « Pourquoi pour un évènement annoncé depuis plus d’une semaine et dont les échos du déplacement massif de la foule avaient envahi la ville tôt le matin, c’est à midi que les techniciens prennent le chemin du stade ? », s’est-elle interrogée. Et de répondre : « C’est bizarre. C’est chaque fois qu’il y a un grand évènement en direct que nous rencontrons des problèmes. On l’a vu à l’investiture. Mais, on se rend de plus en plus compte que c’est quand il s’agit du président de la République qu’il y a ces problèmes-là. Ça ressemble à du sabotage ». Les explications qu’elle donne sont édifiantes. «Normalement, quand on va en repérage, c’est la veille que ça se fait. On en profite pour faire les essais. Il y a aussi le journal de 13 heures au cours duquel on pouvait faire un direct avant l’évènement. On n’attend pas à une heure ou deux heures de la cérémonie pour prendre la route », s’indigne-t-elle. A la vue de tout cela, se convainc notre interlocuteur, « il y a encore des personnes qui continuent de faire de l’opposition à la RTI». Pour un autre responsable de la maison de la télé de Cocody, le problème ayant été détecté au niveau de la diffusion, il faudra exiger une demande d’explication à tout le personnel pour situer les responsabilités de chacun. En attendant la fin de l’enquête qui se soldera, sans doute, par des mesures draconiennes, cette autre malveillance met à jour la question du professionnalisme à la RTI qui ne saurait se plaindre, aujourd’hui, d’un manque de matériel.
Sanou A.
Bruno Doua, directeur de la diffusion à la Radiodiffusion télévision ivoirienne 1 (RTI1), a payé cash, le raté de la retransmission en direct du match de gala Gouvernement-Fif (Fédération ivoirienne de Football) de jeudi. Il est suspendu de ses fonctions par le directeur général, Lazare Aka Sayé. Hier encore, une sueur froide a continué de perler sur le corps du personnel du département chargé de la technique. Les travailleurs ont été, tour à tour, entendus par le Dg, himself, après la réunion qu’il a eue à 10h avec tous les directeurs et chefs de services. L’enquête diligentée par le chef de la maison bleue semble s’orienter sur la piste du sabotage selon une source très introduite. Pour elle, tout laisse croire qu’il y a eu une volonté de saboter l’évènement. En effet, le camion de retransmission, indique-t-elle, a quitté la maison bleue aux alentours de midi. Et, des journalistes de votre quotidien préféré l’ont aperçu dans l’embouteillage au niveau du Café de Rome (Plateau) autour de 14h. C’est avec l’aide des forces de l’ordre qu’il s’est frayé un chemin. « Pourquoi pour un évènement annoncé depuis plus d’une semaine et dont les échos du déplacement massif de la foule avaient envahi la ville tôt le matin, c’est à midi que les techniciens prennent le chemin du stade ? », s’est-elle interrogée. Et de répondre : « C’est bizarre. C’est chaque fois qu’il y a un grand évènement en direct que nous rencontrons des problèmes. On l’a vu à l’investiture. Mais, on se rend de plus en plus compte que c’est quand il s’agit du président de la République qu’il y a ces problèmes-là. Ça ressemble à du sabotage ». Les explications qu’elle donne sont édifiantes. «Normalement, quand on va en repérage, c’est la veille que ça se fait. On en profite pour faire les essais. Il y a aussi le journal de 13 heures au cours duquel on pouvait faire un direct avant l’évènement. On n’attend pas à une heure ou deux heures de la cérémonie pour prendre la route », s’indigne-t-elle. A la vue de tout cela, se convainc notre interlocuteur, « il y a encore des personnes qui continuent de faire de l’opposition à la RTI». Pour un autre responsable de la maison de la télé de Cocody, le problème ayant été détecté au niveau de la diffusion, il faudra exiger une demande d’explication à tout le personnel pour situer les responsabilités de chacun. En attendant la fin de l’enquête qui se soldera, sans doute, par des mesures draconiennes, cette autre malveillance met à jour la question du professionnalisme à la RTI qui ne saurait se plaindre, aujourd’hui, d’un manque de matériel.
Sanou A.