« Les propositions qui doivent venir des Etats-unis d’Amérique doivent être les meilleures de la diaspora, à l’image de la puissance de ce pays ». Ainsi s’est exprimé l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Washington, devant les membres de la communauté ivoirienne, réunis au 2424 Mass Avenue, pour assister à la grande première du téléfilm « Diatou et le rêve américain », du réalisateur Ivoirien Aly De Phyla. C’était hier, samedi 7 janvier 2012. L’ambassadeur venait de donner l’information selon laquelle Abidjan abritera, en avril prochain, une grande rencontre sur l’apport de la diaspora au développement de la Côte d’Ivoire, à l’initiative du Président de la République, SEM Alassane Ouattara.
Avant la projection, l’ambassadeur Daouda Diabaté a présenté ses vœux de nouvel an au public. Il a ensuite invité les membres de la communauté à taire leurs querelles, en les informant de la mise en place, depuis septembre dernier, d’une commission chargée de préparer les états généraux de la réconciliation. « La Côte d’Ivoire et les Ivoiriens ont assez souffert », a-t-il dit, avant de les encourager plutôt à focaliser leurs énergies sur ce que pourrait être leur apport personnel au développement du pays.
« Diatou et le rêve américain », téléfilm d’une vingtaine d’épisodes – vingt-deux pour être plus précis, relate les aventures d’une jeune fille, Diatou, objet de désir, malgré elle, de la gente masculine, et qui se retrouve dans l’escarcelle d’un coureur de jupons invétéré, Kalifa. Les choses deviennent intéressantes lorsqu’on sait que la belle Diatou, coiffeuse aux doigts de fée dans un salon de Belleville, à Abidjan, est une victime de l’excision, et que Kalifa, gentleman new-yorkais, a autant de déboires avec ses affaires qu’avec sa collection de maîtresses. Le mariage traditionnel par procuration se fera, et Diatou ira rejoindre « son mari » à New York…
Excision, tradition, proxénétisme, banditisme, communautarisme, etc. Plusieurs thèmes sont abordés dans cette série dont seulement les deux premiers épisodes ont été réalisés, après notamment quatre mois de tournage à Abidjan. Le réalisateur Aly de Phyla et sa structure, l’OUA, basés à New York, comptent sur le soutien de la diaspora ivoirienne et africaine, pour boucler le financement de ce projet.
Le reste de la soirée qui s’est achevée aux environs de 23H, le public a pu apprécier la « pilule de la réconciliation » de DJ Tassouman, la très belle prestation de la chanteuse Shakama, ainsi que la projection de la vidéo de la cérémonie de clôture de Afrik Fashion Show 6, d’Isabelle Anoh, placée sous la présidence de la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara.
KS
Avant la projection, l’ambassadeur Daouda Diabaté a présenté ses vœux de nouvel an au public. Il a ensuite invité les membres de la communauté à taire leurs querelles, en les informant de la mise en place, depuis septembre dernier, d’une commission chargée de préparer les états généraux de la réconciliation. « La Côte d’Ivoire et les Ivoiriens ont assez souffert », a-t-il dit, avant de les encourager plutôt à focaliser leurs énergies sur ce que pourrait être leur apport personnel au développement du pays.
« Diatou et le rêve américain », téléfilm d’une vingtaine d’épisodes – vingt-deux pour être plus précis, relate les aventures d’une jeune fille, Diatou, objet de désir, malgré elle, de la gente masculine, et qui se retrouve dans l’escarcelle d’un coureur de jupons invétéré, Kalifa. Les choses deviennent intéressantes lorsqu’on sait que la belle Diatou, coiffeuse aux doigts de fée dans un salon de Belleville, à Abidjan, est une victime de l’excision, et que Kalifa, gentleman new-yorkais, a autant de déboires avec ses affaires qu’avec sa collection de maîtresses. Le mariage traditionnel par procuration se fera, et Diatou ira rejoindre « son mari » à New York…
Excision, tradition, proxénétisme, banditisme, communautarisme, etc. Plusieurs thèmes sont abordés dans cette série dont seulement les deux premiers épisodes ont été réalisés, après notamment quatre mois de tournage à Abidjan. Le réalisateur Aly de Phyla et sa structure, l’OUA, basés à New York, comptent sur le soutien de la diaspora ivoirienne et africaine, pour boucler le financement de ce projet.
Le reste de la soirée qui s’est achevée aux environs de 23H, le public a pu apprécier la « pilule de la réconciliation » de DJ Tassouman, la très belle prestation de la chanteuse Shakama, ainsi que la projection de la vidéo de la cérémonie de clôture de Afrik Fashion Show 6, d’Isabelle Anoh, placée sous la présidence de la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara.
KS