Le gouvernement ivoirien entend s’appuyer sur les technologies de l’information et de la communication (Tic) pour développer l’ensemble des secteurs d’activité. Ce constat est de plus en plus patent, aussi bien dans les différentes déclarations des autorités qu’à travers les actions gouvernementales. « Nous voulons développer le secteur des télécommunications dans notre pays grâce à un usage efficace des Tic », expliquait Koné Bruno Nabagné, ministre de la Poste et des Tics et porte-parole du gouvernement lors d’une visite de travail au siège de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci). Une analyse des propos du premier responsable des télécommunications, nous situe sur l’importance que le gouvernement accorde aux Tic pour servir de puissant levier pour développer la Côte d’Ivoire. De plus en plus, on parle de mondialisation qui passe inévitablement par des innovations et le développement des technologies de l’information et de la communication. Pour Koné Bruno, les solutions Tic contribuent pour beaucoup à un gain en performance, en productivité mais aussi, elles limitent les dépenses de l’Etat. Les Tic sont surtout devenues des instruments de compétitivité qu’aucun pays au monde ne néglige ou ne contourne. A en croire Koné Bruno Nabagné, il est démontré ailleurs qu’un accroissement de 10% du taux de pénétration du haut débit engendre un point supplémentaire de croissance du PIB. « Pour porter ce mouvement d’ensemble, il est bon que l’Etat lui-même donne l’exemple et soit un utilisateur modèle des Tic », a-t-il fait savoir. A ce titre, les autorités ont jugé utile d’introduire les Tics dans toutes les structures gouvernementales en vue d’accroitre l’efficacité de l’action gouvernementale. Ainsi, les secteurs comme la santé, l’éducation, l’agriculture et les infrastructures économiques, ont été invités à s’adapter aux solutions Tic. En faisant tout cela, le gouvernement a un seul objectif à atteindre : celui de contribuer à l’amélioration du bien être des Ivoiriens et d’œuvrer pour le développement économique de la nation. D’autant qu’à en croire le porte parole du gouvernement, l’Etat voudrait qu’un paysan qui dispose d’un téléphone portable puisse, depuis son champ, appeler sa famille au village pour passer son message au lieu de se déplacer. Toujours selon lui, on peut faire usage des Tics pour des enseignements à distance ; ou encore qu’un médecin peut, grâce aux Tic, faire des consultations à distance ou aider un collègue à intervenir sur un patient. Ce sont autant d’actions et d’intérêts qui incitent le gouvernement à faire du développement des Tics, son cheval de batail pour le développement de la Côte d’Ivoire.
Lazare Kouadio
lazo1er@yahoo.fr
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