Le ministre Koné Kafana Gilbert pleure avec les familles éplorées.
L’émotion était à son comble. Tenant en main le bébé Koné Kignelman Assane, à qui, l’on a donné le nom de son père Koné Kignelman, militant du RDR à la SIDECI, tué en mars dernier par les miliciens, en y ajoutant Assane diminutif d’Alassane en hommage à la lutte de son géniteur pour l’avènement du président Alassane Ouattara au pouvoir, le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, de la solidarité et des Affaires sociales, Koné Kafana Gilbert n’a pas pu contenir ses larmes. Hier, il a rendu dans une atmosphère emprunte de douleur, de tristesse mais également d’espoir, visite aux familles de Yopougon qui ont été victimes de la barbarie et de la folie meurtrière des miliciens et autres mercenaires de l’ancien pouvoir des refondateurs. Du quartier Mamie Fêtai, à la SIDECI en passant par la base CIE et Doukouré, le ministre de la solidarité, par ailleurs secrétaire régional du RDR de Yopougon, a apporté réconfort et soutien à une centaine de familles. Veuves, orphelins et parents des disparus ont été invités à être digne dans la couleur et le malheur qui a frappé. Le ministre n’a pas effectué le déplacement les mains vides. Partout où il est passé, le premier responsable des affaires sociales a distribué des sacs de riz, de l’argent et des fauteuils roulants pour les handicapés pour marquer la compassion du gouvernement aux familles éplorées. Les dons effectués s’évaluent à la somme de 4,5 millions de FCFA. C’est la famille Camara à Mamie Fêtai qui a accueilli la première la délégation ministérielle. Le vieux Camara Abdoulaye qui a assisté le 12 avril 2011, à la tuerie de ses cinq enfants brulés par la suite par les miliciens est revenu la gorgé nuée d’émotions sur les circonstances du drame. Avant de confier son sort à Dieu et aux autorités gouvernementales. A la base CIE, ce sont trois veuves avec chacune un enfant né après l’assassinat des pères, assistées des parents, que le ministre et ses compagnons ont retrouvées. Là encore le récit de la mort des trois militants du RDR était pathétique. C’est sur le chemin du retour du cimetière de Yopougon où ils étaient allés enterrer leur frère que les trois militants ont été arrêtés, ligotés et calcinés par les jeunes miliciens de Gbagbo. La tension est montée d’un cran à la mosquée de Doukouré où plus de 80 veuves attendaient le ministre. La tristesse, la désolation, l’angoisse se lisaient sur les visages. «Je ne suis pas venu remuer le couteau dans la plaie. La crise postélectorale, on le sait, a été dramatique à Yopougon. Je suis venu vous présenter les vœux du nouvel an et vous exhorter à regarder désormais l’avenir. La page doit être tournée. Nous sommes à vos cotés. Nous souhaitons que les années à venir soient meilleures. Le gouvernement est en train de faire en sorte que la Côte d’Ivoire ne reconnaisse plus jamais une telle tragédie. Nous n’allons pas vous oublier», a rassuré Koné Kafana à chaque étape de sa tournée. Les populations ont, pour leur part, invité les gouvernants à l’exhumation des corps des fosses communes disséminées dans les différents quartiers afin d’effacer définitivement les traces de la crise non seulement sur le terrain mais surtout dans les esprits pour une réconciliation vraie et sincère.
Lacina Ouattara
L’émotion était à son comble. Tenant en main le bébé Koné Kignelman Assane, à qui, l’on a donné le nom de son père Koné Kignelman, militant du RDR à la SIDECI, tué en mars dernier par les miliciens, en y ajoutant Assane diminutif d’Alassane en hommage à la lutte de son géniteur pour l’avènement du président Alassane Ouattara au pouvoir, le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, de la solidarité et des Affaires sociales, Koné Kafana Gilbert n’a pas pu contenir ses larmes. Hier, il a rendu dans une atmosphère emprunte de douleur, de tristesse mais également d’espoir, visite aux familles de Yopougon qui ont été victimes de la barbarie et de la folie meurtrière des miliciens et autres mercenaires de l’ancien pouvoir des refondateurs. Du quartier Mamie Fêtai, à la SIDECI en passant par la base CIE et Doukouré, le ministre de la solidarité, par ailleurs secrétaire régional du RDR de Yopougon, a apporté réconfort et soutien à une centaine de familles. Veuves, orphelins et parents des disparus ont été invités à être digne dans la couleur et le malheur qui a frappé. Le ministre n’a pas effectué le déplacement les mains vides. Partout où il est passé, le premier responsable des affaires sociales a distribué des sacs de riz, de l’argent et des fauteuils roulants pour les handicapés pour marquer la compassion du gouvernement aux familles éplorées. Les dons effectués s’évaluent à la somme de 4,5 millions de FCFA. C’est la famille Camara à Mamie Fêtai qui a accueilli la première la délégation ministérielle. Le vieux Camara Abdoulaye qui a assisté le 12 avril 2011, à la tuerie de ses cinq enfants brulés par la suite par les miliciens est revenu la gorgé nuée d’émotions sur les circonstances du drame. Avant de confier son sort à Dieu et aux autorités gouvernementales. A la base CIE, ce sont trois veuves avec chacune un enfant né après l’assassinat des pères, assistées des parents, que le ministre et ses compagnons ont retrouvées. Là encore le récit de la mort des trois militants du RDR était pathétique. C’est sur le chemin du retour du cimetière de Yopougon où ils étaient allés enterrer leur frère que les trois militants ont été arrêtés, ligotés et calcinés par les jeunes miliciens de Gbagbo. La tension est montée d’un cran à la mosquée de Doukouré où plus de 80 veuves attendaient le ministre. La tristesse, la désolation, l’angoisse se lisaient sur les visages. «Je ne suis pas venu remuer le couteau dans la plaie. La crise postélectorale, on le sait, a été dramatique à Yopougon. Je suis venu vous présenter les vœux du nouvel an et vous exhorter à regarder désormais l’avenir. La page doit être tournée. Nous sommes à vos cotés. Nous souhaitons que les années à venir soient meilleures. Le gouvernement est en train de faire en sorte que la Côte d’Ivoire ne reconnaisse plus jamais une telle tragédie. Nous n’allons pas vous oublier», a rassuré Koné Kafana à chaque étape de sa tournée. Les populations ont, pour leur part, invité les gouvernants à l’exhumation des corps des fosses communes disséminées dans les différents quartiers afin d’effacer définitivement les traces de la crise non seulement sur le terrain mais surtout dans les esprits pour une réconciliation vraie et sincère.
Lacina Ouattara