Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé, lundi à Abidjan, au lancement de la construction de quelque 2459 logements "sociaux et économiques", amorçant ainsi l’un des points essentiels de son programme de gouvernement, "vivre ensemble", qui vise la réalisation, en cinq ans, de quelque 50.000 logements sociaux pour les foyers à faibles revenus.
Ce projet qui constitue une phase pilote du vaste programme gouvernemental en matière de logement "est le début de la concrétisation de notre projet de garantir le droit à un toit pour tous", a déclaré M. Ouattara, lors de cette cérémonie, tenue sur un site de la zone industrielle de Yopougon (Abidjan-ouest), devant abriter un quartier d’environ 2100 logements sociaux dénommé "Cité ADO" ("Cité Alassane Dramane Ouattara"), dont il a posé la première pierre.
Une cité analogue, comprenant 320 des logements économiques sera, dans le même cadre, érigée à la Riviéra dans la commune de Cocody (Abidjan-est).
Selon Alassane Ouattara, les coûts de ces logements, construits à base de matériaux métalliques, varieront, de cinq millions à 15 millions de francs CFA, payables sur 20 à 25 ans. "Un jeune couple de trente ans qui vient de commencer à travailler pourra s’offrir une maison, qu’ils pourront payer pendant 25 ans", a-t-il illustré.
Selon le ministre de la promotion du logement, Kaba Gnalé, la réalisation de ces habitations, qui seront des maisons de deux à cinq pièces, extensibles pour la plupart, est "une réponse au souci de la grande majorité des populations de se loger décemment, tout en tenant compte de leur qualité de vie".
"Dans les jours à venir, Nous procéderons à l’identification des potentiels acquéreurs", a-t-elle annoncé, encourageant le partenariat Public-Privé dans le domaine du logement.
Les représentants des deux principaux opérateurs retenus pour l’exécution du projet, notamment les groupes Français Lafarge et Italien ENI, se sont engagés à tenir compte des exigences de "la rapidité d’exécution, le confort de la construction, la possibilité d’extension des habitats et la niveau de vie des populations".
La Côte d’Ivoire est confrontée, depuis près de 30 ans, à un déficit structurel de logements, estimé à un besoin global de 400 000 logements sociaux. Ce besoin est évalué à environ 40.000 par an, nécessitant, pour la seule capitale économique, la construction de 20.000 logements. Le déficit en province est également estimé à 20.000 par an.
(AIP)
tm/
Ce projet qui constitue une phase pilote du vaste programme gouvernemental en matière de logement "est le début de la concrétisation de notre projet de garantir le droit à un toit pour tous", a déclaré M. Ouattara, lors de cette cérémonie, tenue sur un site de la zone industrielle de Yopougon (Abidjan-ouest), devant abriter un quartier d’environ 2100 logements sociaux dénommé "Cité ADO" ("Cité Alassane Dramane Ouattara"), dont il a posé la première pierre.
Une cité analogue, comprenant 320 des logements économiques sera, dans le même cadre, érigée à la Riviéra dans la commune de Cocody (Abidjan-est).
Selon Alassane Ouattara, les coûts de ces logements, construits à base de matériaux métalliques, varieront, de cinq millions à 15 millions de francs CFA, payables sur 20 à 25 ans. "Un jeune couple de trente ans qui vient de commencer à travailler pourra s’offrir une maison, qu’ils pourront payer pendant 25 ans", a-t-il illustré.
Selon le ministre de la promotion du logement, Kaba Gnalé, la réalisation de ces habitations, qui seront des maisons de deux à cinq pièces, extensibles pour la plupart, est "une réponse au souci de la grande majorité des populations de se loger décemment, tout en tenant compte de leur qualité de vie".
"Dans les jours à venir, Nous procéderons à l’identification des potentiels acquéreurs", a-t-elle annoncé, encourageant le partenariat Public-Privé dans le domaine du logement.
Les représentants des deux principaux opérateurs retenus pour l’exécution du projet, notamment les groupes Français Lafarge et Italien ENI, se sont engagés à tenir compte des exigences de "la rapidité d’exécution, le confort de la construction, la possibilité d’extension des habitats et la niveau de vie des populations".
La Côte d’Ivoire est confrontée, depuis près de 30 ans, à un déficit structurel de logements, estimé à un besoin global de 400 000 logements sociaux. Ce besoin est évalué à environ 40.000 par an, nécessitant, pour la seule capitale économique, la construction de 20.000 logements. Le déficit en province est également estimé à 20.000 par an.
(AIP)
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