La Guinée Equatoriale, petit pays d’Afrique Centrale, peuplé de plus d’un million d’habitants, organise activement avec le Gabon la 28ème Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN). Notre reporter qui y a séjourné, raconte comment le pays a préparé l’événement.
A Malabo, capitale insulaire, ou à Bata, capitale continentale, les préparatifs vont bon train. La Guinée Equatoriale est à pied d`œuvre pour offrir la meilleure organisation possible. Le tirage au sort des poules a eu lieu sur l’île de Bioko. Les infrastructures sportives et les réceptifs hôteliers sont déjà prêts. Le vice-président du comité d`organisation, l’Equato-guinéen, Ruslan Obiang Nsue, s’est montré rassurant quant à l`état d’avancement des travaux. A Malabo, le nouveau complexe sportif qui surplombe la commune de Banapa donne fière allure. Un complexe sportif composé d’un stade de football de 15.000 places rénové et réhabilité par les Américains et les Allemands. Une piscine d’Etat, un terrain de tennis, un terrain de handball, un terrain de volley-ball et un petit palais des sports couvert et climatisé, spécialement réservé au basket-ball. Les infrastructures d’accueil poussent comme des champignons. Des hôtels et restaurants de luxe sont perceptibles dans toutes les communes. A cela, s’ajoutent les infrastructures d’accueil de la nouvelle cité, Sipopo, située dans les encablures de Malabo en bordure de mer avec sa piscine artificielle. Non loin du stade, le plus grand restaurant de la commune de Timbabe aux couleurs bleues et appartenant à une Ivoirienne est en pleine réhabilitation. Pour cette CAN, les autorités équato-guinéennes n’ont rien négligé. Réussir une bonne organisation de la CAN, telle est leur volonté. Après un premier stage d’un mois en Europe, le Nzalang Nacional est reparti depuis le 10 juillet 2011 dans l’Hexagone pour un autre stage de mise à niveau. En plus des nouvelles structures sanitaires ultramodernes, les plus anciennes ont été rééquipées. La ville a fait ses toilettes avec 90% des routes bitumées. A quelques jours du coup d’envoi, la ferveur de la plus grande compétition africaine monte. Les fabricants de tee-shirts et de drapeaux se préparent à faire fortune le moment venu. Quant à Bata, la capitale continentale qui accueillera le match d’ouverture, le stade Enkoantoma de 40.000 places a été rénovée par le Français Bouygues. Pour pallier le problème de l’hébergement qui pourrait se poser, les autorités équato-guinéennes envisagent de mettre à la disposition des (visiteurs) étrangers, les maisons du gouvernement qui pourraient accueillir plus de 10.000 personnes. Les inspecteurs de la CAF, en visite à Malabo, il y a quelques mois, en sont repartis satisfaits. C’est le 4 septembre 2006 que l’organisation de la CAN 2012 a été confiée au Gabon et à la Guinée Equatoriale, deux pays qui partagent des frontières communes. Chaque pays accueillera deux poules. Pour faciliter l`accès de leurs pays aux visiteurs, les autorités de ces pays ont décidé d`instituer un visa commun. Les organisateurs ont par ailleurs annoncé de gros efforts sur le plan du transport interne, aérien et terrestre, surtout au profit de la presse. Qui doit retransmettre en direct tous les matchs depuis l’Afrique Centrale.
Dosso Villard, envoyé spécial à Malabo
A Malabo, capitale insulaire, ou à Bata, capitale continentale, les préparatifs vont bon train. La Guinée Equatoriale est à pied d`œuvre pour offrir la meilleure organisation possible. Le tirage au sort des poules a eu lieu sur l’île de Bioko. Les infrastructures sportives et les réceptifs hôteliers sont déjà prêts. Le vice-président du comité d`organisation, l’Equato-guinéen, Ruslan Obiang Nsue, s’est montré rassurant quant à l`état d’avancement des travaux. A Malabo, le nouveau complexe sportif qui surplombe la commune de Banapa donne fière allure. Un complexe sportif composé d’un stade de football de 15.000 places rénové et réhabilité par les Américains et les Allemands. Une piscine d’Etat, un terrain de tennis, un terrain de handball, un terrain de volley-ball et un petit palais des sports couvert et climatisé, spécialement réservé au basket-ball. Les infrastructures d’accueil poussent comme des champignons. Des hôtels et restaurants de luxe sont perceptibles dans toutes les communes. A cela, s’ajoutent les infrastructures d’accueil de la nouvelle cité, Sipopo, située dans les encablures de Malabo en bordure de mer avec sa piscine artificielle. Non loin du stade, le plus grand restaurant de la commune de Timbabe aux couleurs bleues et appartenant à une Ivoirienne est en pleine réhabilitation. Pour cette CAN, les autorités équato-guinéennes n’ont rien négligé. Réussir une bonne organisation de la CAN, telle est leur volonté. Après un premier stage d’un mois en Europe, le Nzalang Nacional est reparti depuis le 10 juillet 2011 dans l’Hexagone pour un autre stage de mise à niveau. En plus des nouvelles structures sanitaires ultramodernes, les plus anciennes ont été rééquipées. La ville a fait ses toilettes avec 90% des routes bitumées. A quelques jours du coup d’envoi, la ferveur de la plus grande compétition africaine monte. Les fabricants de tee-shirts et de drapeaux se préparent à faire fortune le moment venu. Quant à Bata, la capitale continentale qui accueillera le match d’ouverture, le stade Enkoantoma de 40.000 places a été rénovée par le Français Bouygues. Pour pallier le problème de l’hébergement qui pourrait se poser, les autorités équato-guinéennes envisagent de mettre à la disposition des (visiteurs) étrangers, les maisons du gouvernement qui pourraient accueillir plus de 10.000 personnes. Les inspecteurs de la CAF, en visite à Malabo, il y a quelques mois, en sont repartis satisfaits. C’est le 4 septembre 2006 que l’organisation de la CAN 2012 a été confiée au Gabon et à la Guinée Equatoriale, deux pays qui partagent des frontières communes. Chaque pays accueillera deux poules. Pour faciliter l`accès de leurs pays aux visiteurs, les autorités de ces pays ont décidé d`instituer un visa commun. Les organisateurs ont par ailleurs annoncé de gros efforts sur le plan du transport interne, aérien et terrestre, surtout au profit de la presse. Qui doit retransmettre en direct tous les matchs depuis l’Afrique Centrale.
Dosso Villard, envoyé spécial à Malabo