Transfuge des grands clubs ivoiriens dont le Réveil club de Daloa, le Stade d’Abidjan, l’Asec Mimosas et l’Africa Sports d’Abidjan, Konaté Ben Mamadou, l’ex-sociétaire de l’Asfa Yennega a déposé ses valises au Nacimiento de Guinée Equatoriale. Classé meilleur joueur de l’île de Bioko, ce jeune d’origine ivoirienne fait aujourd’hui la fierté du football équato-guinéen. Avec treize sélections en équipe nationale, Konaté Ben Mamadou s’apprête à participer à sa première Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en compagnie du Nzalang Nacional dans quelques jours. L’Intelligent d’Abidjan est allé à la rencontre de la star du football équato-guinéen.
Comment s’est faite votre arrivée ici ?
J’étais d’abord au Burkina Faso où j’ai eu des contacts. Ils m’ont fait venir ici pour jouer la Coupe de la confédération et la Ligue des Champions. J’ai participé à la Ligue des champions africaine dans l’équipe de Nacimiento, une équipe de la place. A la suite de cela, je me suis bien intégré dans le milieu sportif. Et ils m’ont appelé en équipe nationale. Voilà comment tout est parti.
Beaucoup de clubs, le Lazer, le Réveil club de Daloa, l’Asec Mimosas, l’Africa Sports, le Stade, l’Asfa Yennega, le Nacimiento. Qu’est-ce qui vous fait tant courir ?
Ce n’est pas que je cours. Mais à y voir de près, mon parcours est échelonné. Du Réveil Club de Daloa à l’Asec en passant par le Stade d’Abidjan, on note quand même l’ambition sportive du footballeur que je suis. Aller de l’avant et vouloir toujours être le meilleur. Telle est mon ambition.
Quid de votre intégration dans le Nzalang Nacional ?
Mon intégration a été facile dans l’équipe nationale. Je n’ai pas eu de difficultés. Dieu merci, tout a bien marché et il suffit d’être discipliné. Je suis à ma troisième année dans ce club. J’ai été naturalisé, j’ai gardé mon nom et c’est avec ce même nom que je joue en sélection nationale.
Combien de sélections comptez-vous en équipe nationale et quel poste occupez-vous ?
Je compte treize sélections en équipe nationale et je suis un milieu défensif. J’ai joué avec l’équipe nationale la coupe de la CEMAC qui est un tournoi comme l’UFOA en Afrique de l’Ouest. Ensuite, Henri Michel, le sélectionneur national de la Guinée Equatoriale, est arrivé. Il a fait sa sélection et j’ai été retenu dans le groupe. Aujourd’hui, on prépare la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012. Nous avons effectué un stage d’un mois en Europe. En Espagne, nous avons passé quinze jours et nous y sommes retournés en juillet 2011.
Règne-t-il une ambiance bon enfant entre vous et les Equato-guinéens de la sélection nationale ?
Quand on est expatrié, il faut s’adapter à toutes les situations. Je remercie tout de même les autorités de ce pays qui nous ont bien accueillis. Au début, c’était un peu difficile, mais j’ai fini par m’y habituer. Je me suis adapté et Dieu merci, il n’y a aucun accroc puisque nous nous entendons bien.
Beaucoup de joueurs africains rêvent aujourd’hui d’aller à l’aventure, jouer dans de grands clubs. Pourquoi avez-vous décidé de jouer au Nzalang Nacional ?
Je pense que chacun a sa chance dans la vie. Moi, j’ai joué avec l’équipe nationale junior des Eléphants en Côte d’Ivoire. Par la suite, je n’ai pas eu la chance de m’expatrier. Avec la situation de la Côte d’Ivoire qui n’était pas reluisante, la Guinée Equatoriale m’a donné l’opportunité de pouvoir m’exprimer au plan international afin de m’épanouir pleinement. Je ne vois pas pourquoi je n’en profiterai pas ?
La Guinée Equatoriale est le pays organisateur de la CAN avec le Gabon. Si votre pays d’adoption venait à rencontrer la Côte d’Ivoire, votre pays d’origine, qu’allez-vous faire ?
C’est le football. Ce n’est pas parce que je suis Ivoirien d’origine et Equato-guinéen d’adoption que je ne vais pas me donner à fond. Ça va se jouer sur le terrain et chacun se battra pour sa cause. Je me battrai pour ma cause, car la Guinée Equatoriale m’a donné l’occasion de pouvoir m’exprimer au plan international. Alors, je ne peux pas la décevoir. Je vais mouiller sincèrement le maillot puisque les autorités d’ici ont reconnu mon mérite.
Un mot à l’endroit de Didier Drogba et des Eléphants ?
Je respecte Didier Drogba qui est un grand frère, mais c’est sur le terrain que ça va se passer. Je suis prêt à battre la Côte d’Ivoire, et ce sera un bon challenge pour moi. Ce n’est pas une revanche en tant que tel, mais c’est le football. J’avoue que je me battrai pour le « Nzalang Nacional ». Et je lance un défi aux Eléphants, y compris le capitaine Didier Drogba lors de cette CAN 2012.
Quels conseils donnerez-vous aux Ivoiriens qui ont l’intention de venir en Guinée Equatoriale, un pays qu’ils considèrent comme un Eldorado?
Tout ce qui brille n’est pas de l’or. Chaque pays a ses réalités qu’il faut respecter. Quand tu veux t’exiler, il faut avoir tes papiers en règle. C’est très important. Si tu veux rentrer aujourd’hui en Côte d’Ivoire, il faut avoir des papiers en règle. Je demande à ceux qui veulent tenter l’aventure de Malabo, de respecter les lois en vigueur et une fois ici, ils doivent se conformer à ces mêmes lois.
Un message à l’endroit de la jeunesse ivoirienne… ?
Je voudrais d’abord féliciter les autorités ivoiriennes qui sont en train de faire des mains et des pieds pour régulariser la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire. Je demande à la jeunesse ivoirienne d’être unie. Pour pouvoir avancer, il faut se serrer les coudes, se réconcilier, car le pays a beaucoup souffert. Je partage entièrement la vision du Président Ouattara qui prône l’unité des Ivoiriens. De passage à Malabo, il a pris l’engagement de faire de la Côte d’Ivoire un pays phare de la sous-région.
Entretien réalisé à Malabo par Dosso Villard
Comment s’est faite votre arrivée ici ?
J’étais d’abord au Burkina Faso où j’ai eu des contacts. Ils m’ont fait venir ici pour jouer la Coupe de la confédération et la Ligue des Champions. J’ai participé à la Ligue des champions africaine dans l’équipe de Nacimiento, une équipe de la place. A la suite de cela, je me suis bien intégré dans le milieu sportif. Et ils m’ont appelé en équipe nationale. Voilà comment tout est parti.
Beaucoup de clubs, le Lazer, le Réveil club de Daloa, l’Asec Mimosas, l’Africa Sports, le Stade, l’Asfa Yennega, le Nacimiento. Qu’est-ce qui vous fait tant courir ?
Ce n’est pas que je cours. Mais à y voir de près, mon parcours est échelonné. Du Réveil Club de Daloa à l’Asec en passant par le Stade d’Abidjan, on note quand même l’ambition sportive du footballeur que je suis. Aller de l’avant et vouloir toujours être le meilleur. Telle est mon ambition.
Quid de votre intégration dans le Nzalang Nacional ?
Mon intégration a été facile dans l’équipe nationale. Je n’ai pas eu de difficultés. Dieu merci, tout a bien marché et il suffit d’être discipliné. Je suis à ma troisième année dans ce club. J’ai été naturalisé, j’ai gardé mon nom et c’est avec ce même nom que je joue en sélection nationale.
Combien de sélections comptez-vous en équipe nationale et quel poste occupez-vous ?
Je compte treize sélections en équipe nationale et je suis un milieu défensif. J’ai joué avec l’équipe nationale la coupe de la CEMAC qui est un tournoi comme l’UFOA en Afrique de l’Ouest. Ensuite, Henri Michel, le sélectionneur national de la Guinée Equatoriale, est arrivé. Il a fait sa sélection et j’ai été retenu dans le groupe. Aujourd’hui, on prépare la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012. Nous avons effectué un stage d’un mois en Europe. En Espagne, nous avons passé quinze jours et nous y sommes retournés en juillet 2011.
Règne-t-il une ambiance bon enfant entre vous et les Equato-guinéens de la sélection nationale ?
Quand on est expatrié, il faut s’adapter à toutes les situations. Je remercie tout de même les autorités de ce pays qui nous ont bien accueillis. Au début, c’était un peu difficile, mais j’ai fini par m’y habituer. Je me suis adapté et Dieu merci, il n’y a aucun accroc puisque nous nous entendons bien.
Beaucoup de joueurs africains rêvent aujourd’hui d’aller à l’aventure, jouer dans de grands clubs. Pourquoi avez-vous décidé de jouer au Nzalang Nacional ?
Je pense que chacun a sa chance dans la vie. Moi, j’ai joué avec l’équipe nationale junior des Eléphants en Côte d’Ivoire. Par la suite, je n’ai pas eu la chance de m’expatrier. Avec la situation de la Côte d’Ivoire qui n’était pas reluisante, la Guinée Equatoriale m’a donné l’opportunité de pouvoir m’exprimer au plan international afin de m’épanouir pleinement. Je ne vois pas pourquoi je n’en profiterai pas ?
La Guinée Equatoriale est le pays organisateur de la CAN avec le Gabon. Si votre pays d’adoption venait à rencontrer la Côte d’Ivoire, votre pays d’origine, qu’allez-vous faire ?
C’est le football. Ce n’est pas parce que je suis Ivoirien d’origine et Equato-guinéen d’adoption que je ne vais pas me donner à fond. Ça va se jouer sur le terrain et chacun se battra pour sa cause. Je me battrai pour ma cause, car la Guinée Equatoriale m’a donné l’occasion de pouvoir m’exprimer au plan international. Alors, je ne peux pas la décevoir. Je vais mouiller sincèrement le maillot puisque les autorités d’ici ont reconnu mon mérite.
Un mot à l’endroit de Didier Drogba et des Eléphants ?
Je respecte Didier Drogba qui est un grand frère, mais c’est sur le terrain que ça va se passer. Je suis prêt à battre la Côte d’Ivoire, et ce sera un bon challenge pour moi. Ce n’est pas une revanche en tant que tel, mais c’est le football. J’avoue que je me battrai pour le « Nzalang Nacional ». Et je lance un défi aux Eléphants, y compris le capitaine Didier Drogba lors de cette CAN 2012.
Quels conseils donnerez-vous aux Ivoiriens qui ont l’intention de venir en Guinée Equatoriale, un pays qu’ils considèrent comme un Eldorado?
Tout ce qui brille n’est pas de l’or. Chaque pays a ses réalités qu’il faut respecter. Quand tu veux t’exiler, il faut avoir tes papiers en règle. C’est très important. Si tu veux rentrer aujourd’hui en Côte d’Ivoire, il faut avoir des papiers en règle. Je demande à ceux qui veulent tenter l’aventure de Malabo, de respecter les lois en vigueur et une fois ici, ils doivent se conformer à ces mêmes lois.
Un message à l’endroit de la jeunesse ivoirienne… ?
Je voudrais d’abord féliciter les autorités ivoiriennes qui sont en train de faire des mains et des pieds pour régulariser la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire. Je demande à la jeunesse ivoirienne d’être unie. Pour pouvoir avancer, il faut se serrer les coudes, se réconcilier, car le pays a beaucoup souffert. Je partage entièrement la vision du Président Ouattara qui prône l’unité des Ivoiriens. De passage à Malabo, il a pris l’engagement de faire de la Côte d’Ivoire un pays phare de la sous-région.
Entretien réalisé à Malabo par Dosso Villard