Dans les chancelleries occidentales, le scénario d’un probable départ de Guillaume Soro fait son bonhomme de chemin. La porte de sortie désignée pour l’ex-patron de la rébellion, qui s’est fait élire député sous la bannière du parti présidentiel, pourrait être le Parlement. « Le président Blaise Compaoré, qui militait pour un maintien de Soro, a finalement changé d’avis. Il a demandé au Premier ministre d’aller à l’Assemblée nationale », croit savoir une source diplomatique burkinabè.
Seul problème, Guillaume Soro est handicapé par son âge pour prendre le perchoir. Selon l’article 65 de la Constitution ivoirienne, « le président de l’Assemblée nationale et le Premier vice-président sont soumis aux mêmes conditions d’éligibilité que le président de la République ». L’article 35 complète l'explication : « (…) le candidat à l’élection présidentielle doit être âgé de 40 ans au moins et de 75 ans au plus… » Une disposition qui élimine d’office le Premier ministre, qui n’aura 40 ans que le 8 mai prochain. Mais les députés pourraient faire traîner les choses en longueur. Le scénario serait alors le suivant : première séance du Parlement en avril et élection du président en mai.
Seul problème, Guillaume Soro est handicapé par son âge pour prendre le perchoir. Selon l’article 65 de la Constitution ivoirienne, « le président de l’Assemblée nationale et le Premier vice-président sont soumis aux mêmes conditions d’éligibilité que le président de la République ». L’article 35 complète l'explication : « (…) le candidat à l’élection présidentielle doit être âgé de 40 ans au moins et de 75 ans au plus… » Une disposition qui élimine d’office le Premier ministre, qui n’aura 40 ans que le 8 mai prochain. Mais les députés pourraient faire traîner les choses en longueur. Le scénario serait alors le suivant : première séance du Parlement en avril et élection du président en mai.