La République de Guinée-Equatoriale sera le centre d’attraction des sportifs et amateurs du football africain dès le 21 janvier prochain. Ce petit pays de l’Afrique centrale (28,051 km2) co-organise la CAN 2012 avec le Gabon. A onze jours du match d’ouverture qui doit opposer le Nzalang (Tonnerre en langue fang) Nacional à la Libye à Bata, la sélection nationale est coachée par le brésilien Gilson Paulo depuis la semaine dernière avec pour objectif de disputer les demi-finales. Zoom sur un pays et ses chances dans cette 28e édition de la CAN dont le coup d’envoi aura lieu sur ses terres et en présence de son peuple.
Mieux connaître le pays
Peuplée d’un peu plus de 500.000 habitants, la Guinée-Equatoriale a pour religion le christianisme. Avec l’Océan Atlantique comme face maritime, le pays, dans les échanges et le commerce, fait usage du Franc CFA (Communauté Financière Africaine). Les températures de cette partie du continent en janvier oscillent entre 23 et 33 degrés. Très introvertie, la Guinée-Equatoriale mise sur la CAN 2012 pour s’ouvrir plus au monde entier. L’espagnol et le français sont les deux langues nationales parlées dans ce pays qui accueillera, durant le premier tour de la compétition, les équipes des groupes A et B. Le groupe A conduit par le pays hôte sera basé à Bata. La capitale Malabo recevra le groupe B où est logée la Côte d’Ivoire. En plein essor économique, la Guinée-Equatoriale tire ses principales ressources dans l’exportation du pétrole, du bois et du cacao. Au niveau du football, le pays compte 25590 joueurs dont 2290 enregistrés à la Fédération équato-guinéenne de football (FEGUIFUT) présidée par Bonifacio Manga Obiang. Vingt-deux clubs et cent quinze officiels sont inscrits dans le fichier fédéral. C’est donc ce pays qui accueillera pour la première fois la compétition majeure de la CAF en compagnie du Gabon du 21 janvier au 12 février 2012.
Les chances du Nzalang
J’amais qualifiée pour la phase finale de la CAN, la Guinée-Equatoriale doit sa présence parmi les 16 meilleures nations grâce à son statut de pays organisateur. Car le Nzalang Nacional, avec son 150e rang mondial selon la classification FIFA de décembre 2011 et 42e africain, ne pouvait prétendre à une participation à la CAN. Vu le faible niveau du football national et même l’absence de compétitions au niveau local. Une situation difficile qui a fini par avoir raison du sélectionneur national, Henri Michel. Le technicien français, après être revenu sur sa démissio, suite à une première décision (mi-octobre), a définitivement claqué la porte le 21 décembre dernier. Dénonçant «une ingérence extérieure » dans ses choix. Nommé à la place du Paraguayen Carlos Lobo Diarte en janvier 2011, le Français avec pour mission de conduire l`équipe pendant la CAN 2012 et de faire passer le 1er tour au Nzalang, l’ex-sélectionneur de la France (1984-1988), mais aussi du Maroc, du Cameroun et de la Côte d`Ivoire n’honorera pas son contrat. Son successeur, le Brésilien Diarte arrive dans une fournaise où la discipline ne semble pas être la chose la mieux partagée par les dirigeants du football équato-guinéen. Le Nzalang ne manque, pour autant, pas d’ambitions. Le nouvel entraîneur présenté au peuple équato-guinéen a, pour objectif d’atteindre, au moins les demi-finales de la compétition. Une lourde responsabilité à assumer pour ce technicien de 62 ans. Le championnat étant inexistant, la tâche s’annonce très ardue avec des adversaires comme le Sénégal, la Zambie et la Libye.
Capacités infrastructurelles
La CAN se déroulera dans les deux grandes villes du pays. La capitale Malabo recevra les équipes du groupe B (Côte d’Ivoire, Burkina, Angola, Soudan) dans son stade dénommé le Nouveau Stade de Malabo d’une capacité de 20000 spectateurs. Habituellement réservée pour les affiches de football du pays et les matchs de la sélection nationale, cette enceinte recevra un quart de finale et le match de la troisième place de la CAN 2012. A côté du Nouveau Stade de Malabo, il y a celui de Bata où se produira le Nzalang Nacional. Tout comme celui de Malabo, l’Estadio de Bata est un complexe sportif situé au bord du littoral dont la construction a été achevée en 2007. Pouvant accueillir 35 000 spectateurs suite aux travaux d’agrandissement en prélude de la CAN 2012, cette enceinte sera le théâtre des rencontres de la sélection nationale équato-guinéenne. Le stade de Bata abritera la cérémonie d’ouverture, un quart de finale et une demi-finale de la CAN 2012. Au niveau hôtelier, la Guinée-Equatoriale est mieux lotie que son voisin gabonais. Le pays dispose de plusieurs réceptifs hôteliers aux normes internationales. Des résidences de séjour ont également vu le jour dans ce pays qui a fait de la réussite de la CAN 2012 un axe majeur de son développement.
OUATTARA Gaoussou
Mieux connaître le pays
Peuplée d’un peu plus de 500.000 habitants, la Guinée-Equatoriale a pour religion le christianisme. Avec l’Océan Atlantique comme face maritime, le pays, dans les échanges et le commerce, fait usage du Franc CFA (Communauté Financière Africaine). Les températures de cette partie du continent en janvier oscillent entre 23 et 33 degrés. Très introvertie, la Guinée-Equatoriale mise sur la CAN 2012 pour s’ouvrir plus au monde entier. L’espagnol et le français sont les deux langues nationales parlées dans ce pays qui accueillera, durant le premier tour de la compétition, les équipes des groupes A et B. Le groupe A conduit par le pays hôte sera basé à Bata. La capitale Malabo recevra le groupe B où est logée la Côte d’Ivoire. En plein essor économique, la Guinée-Equatoriale tire ses principales ressources dans l’exportation du pétrole, du bois et du cacao. Au niveau du football, le pays compte 25590 joueurs dont 2290 enregistrés à la Fédération équato-guinéenne de football (FEGUIFUT) présidée par Bonifacio Manga Obiang. Vingt-deux clubs et cent quinze officiels sont inscrits dans le fichier fédéral. C’est donc ce pays qui accueillera pour la première fois la compétition majeure de la CAF en compagnie du Gabon du 21 janvier au 12 février 2012.
Les chances du Nzalang
J’amais qualifiée pour la phase finale de la CAN, la Guinée-Equatoriale doit sa présence parmi les 16 meilleures nations grâce à son statut de pays organisateur. Car le Nzalang Nacional, avec son 150e rang mondial selon la classification FIFA de décembre 2011 et 42e africain, ne pouvait prétendre à une participation à la CAN. Vu le faible niveau du football national et même l’absence de compétitions au niveau local. Une situation difficile qui a fini par avoir raison du sélectionneur national, Henri Michel. Le technicien français, après être revenu sur sa démissio, suite à une première décision (mi-octobre), a définitivement claqué la porte le 21 décembre dernier. Dénonçant «une ingérence extérieure » dans ses choix. Nommé à la place du Paraguayen Carlos Lobo Diarte en janvier 2011, le Français avec pour mission de conduire l`équipe pendant la CAN 2012 et de faire passer le 1er tour au Nzalang, l’ex-sélectionneur de la France (1984-1988), mais aussi du Maroc, du Cameroun et de la Côte d`Ivoire n’honorera pas son contrat. Son successeur, le Brésilien Diarte arrive dans une fournaise où la discipline ne semble pas être la chose la mieux partagée par les dirigeants du football équato-guinéen. Le Nzalang ne manque, pour autant, pas d’ambitions. Le nouvel entraîneur présenté au peuple équato-guinéen a, pour objectif d’atteindre, au moins les demi-finales de la compétition. Une lourde responsabilité à assumer pour ce technicien de 62 ans. Le championnat étant inexistant, la tâche s’annonce très ardue avec des adversaires comme le Sénégal, la Zambie et la Libye.
Capacités infrastructurelles
La CAN se déroulera dans les deux grandes villes du pays. La capitale Malabo recevra les équipes du groupe B (Côte d’Ivoire, Burkina, Angola, Soudan) dans son stade dénommé le Nouveau Stade de Malabo d’une capacité de 20000 spectateurs. Habituellement réservée pour les affiches de football du pays et les matchs de la sélection nationale, cette enceinte recevra un quart de finale et le match de la troisième place de la CAN 2012. A côté du Nouveau Stade de Malabo, il y a celui de Bata où se produira le Nzalang Nacional. Tout comme celui de Malabo, l’Estadio de Bata est un complexe sportif situé au bord du littoral dont la construction a été achevée en 2007. Pouvant accueillir 35 000 spectateurs suite aux travaux d’agrandissement en prélude de la CAN 2012, cette enceinte sera le théâtre des rencontres de la sélection nationale équato-guinéenne. Le stade de Bata abritera la cérémonie d’ouverture, un quart de finale et une demi-finale de la CAN 2012. Au niveau hôtelier, la Guinée-Equatoriale est mieux lotie que son voisin gabonais. Le pays dispose de plusieurs réceptifs hôteliers aux normes internationales. Des résidences de séjour ont également vu le jour dans ce pays qui a fait de la réussite de la CAN 2012 un axe majeur de son développement.
OUATTARA Gaoussou